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Blue MidVoice Episode 44 : Magaly Barbaro

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L’épisode est en ligne :

🎙️ Vous songez à changer de voie professionnelle ? Vous vous demandez comment aborder la formation correspondante ? Ne cherchez plus ! Le dernier épisode du podcast Blue Midvoice a comme invitée : Magaly Barbaro et c’est un véritable trésor d’encouragements et de conseils pratiques qui transformera vos doutes en décisions !

Ayant quitté le monde du commerce pour embrasser une carrière enrichissante dans l’insertion socioprofessionnelle, Magaly nous montre que c’est possible, et comment !

Ce podcast est une véritable bouffée d’optimisme et de motivation dans vos plans de reconversion. C’est une invitation à découvrir comment aligner vos aspirations profondes avec votre vie professionnelle, illustrée par le parcours de Magaly qui a su transformer ses rêves en réalité.

N’attendez plus, plongez dans ce podcast et commencez à esquisser le prochain chapitre passionnant de votre parcours professionnel !

En voici la retranscription automatique :

Bonjour, je suis Catherine BARLOY, coach en bilan de compétences pour Blue Midlife. Après des années comme chef de projet dans la recherche clinique, je suis devenue coach et je vous accompagne pour trouver VOTRE voie professionnelle dès maintenant. Bienvenue sur ce podcast où je partage avec vous, seule ou avec mes invités, des conseils, des expériences, du coaching dans la bonne humeur. Alors on est parti pour l’épisode du jour.

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Bonjour à tous et bienvenue sur l’épisode numéro 44 du podcast Blue MidVoice où je reçois en interview Magaly Barbaro : J’ai rencontré Magaly début d’année 2023 car je me posais la question de faire une licence pro en un an autour de l’insertion et de la formation. Magaly était alors en train de faire cette formation et elle a pu répondre à mes questions. Au final je n’ai pas fait cette formation car elle n’était pas compatible avec ma vie de famille mais cela m’a surtout permis de rencontrer Magaly et c’est pourquoi elle est ici aujourd’hui : pour parler de cette formation, de sa reconversion et tout ce à quoi il faut penser avant de se lancer dans l’aventure. Alors je vous laisse découvrir Magaly et tous ses partages et je vous souhaite une belle écoute :

Catherine BARLOY

Bonjour Magaly.

Magaly BARBARO

Bonjour Catherine. Comment allez vous ? Je vais très bien. C’est samedi, repos donc tout va bien. Super !

Catherine BARLOY

Écoutez, Merci beaucoup de me rejoindre sur ce podcast pour partager votre expérience autour de la reconversion. C’est. C’est vraiment des parcours que j’aime beaucoup explorer et donc on va apprendre à faire connaissance ensemble puisque on n’a jamais vraiment échangé à part par écrit. Donc écoutez, je vais vous laisser vous présenter et puis nous parler un petit peu de votre parcours professionnel juste avant la reconversion, et puis on passera à la partie reconversion ensuite.

Magaly BARBARO

D’accord. Alors donc, moi, je suis Magali, j’ai eu 50 ans cette année. Donc j’en avais 49 au moment de ma reconversion. J’ai travaillé durant toute ma carrière dans le commerce, alors avec la création de deux boutiques, j’étais donc responsable de boutique, j’ai été vendeuse, j’ai fait tout ce qu’il y avait à faire dans le commerce en fait sur sur Nancy, essentiellement dans des très belles boutiques. Mais voilà, au bout d’un moment, ça n’avait plus trop de sens pour moi. Donc j’ai pensé à une reconversion assez assez tôt, mais je ne l’ai pas mis en place tout de suite pour des raisons plus personnelles. Les enfants qui étaient à l’école et tout ça, donc pas trop le temps de penser à une reconversion professionnelle. Et puis l’année des 49, j’ai trouvé ce que je voulais faire vraiment, ce en quoi je voulais, vers quoi je voulais me tourner. Et voilà, j’ai passé le cap.

Catherine BARLOY

Super ! Et. Et là, en fait, par rapport à cette reconversion, est ce que vous pouvez nous en dire un peu plus maintenant ?

Magaly BARBARO

Oui. Alors j’ai fait une reconversion, j’ai fait une formation à la fac de Nancy, à la fac de Lettres et Sciences humaines qui s’appelle Intervenir en formation, insertion, accompagnement. C’est à peu près ça. C’est un titre un peu plus compliqué. Je pourrais vous le transmettre, mais ça n’a jamais été dans l’ordre. Donc qui est qui est pour une formation pour là bas, pour devenir soit formateur d’adultes, soit travailler dans l’insertion socioprofessionnelle. Donc, ça, c’est la voie que moi j’ai choisie. Je suis dans l’insertion socioprofessionnelle, je travaille au CIDFF de Lunéville où j’accompagne des personnes qui elles mêmes cherchent un emploi, sont bénéficiaires du RSA et. Et en plus, le Centre d’information des femmes et des familles est dédié vraiment aux femmes victimes de violences conjugales ou intrafamiliales. Donc c’était vraiment quelque chose qui me parlait énormément. J’avais vraiment envie de travailler dans le social pour vraiment être au plus près des personnes en difficulté. Donc c’est vraiment un métier qui me convient parfaitement. Et là.

Catherine BARLOY

Vous nous avez dit en fait qu’à un moment, il faut que vous changiez. Qu’est ce qui vous a poussé à prendre cette décision de suivre cette nouvelle formation et de changer de carrière à ce stade de votre vie ?

Magaly BARBARO

Alors il y a eu déjà le sens pour moi. G. J’ai toujours eu un côté un peu social quand même. Je suis quelqu’un qui est très. Très axé sur sur l’aide, l’aide aux autres, à l’écoute. Et donc je voulais vraiment reprendre une activité qui mettrait ces points là en avant en fait dans le commerce. Bon bah si on a quand même le contact avec les personnes, mais on peut pas aller très loin dans la. Voilà, on les accompagne. C’est vrai qu’on a aussi des personnes qui ont des difficultés, on les vendeuses sont pas juste là pour pour vendre les produits, elles sont beaucoup à l’écoute. On a quand même des belles confidences des fois de nos clientes. Et c’était ce côté là que j’aimais. En fait, c’est y. C’était vraiment la relation avec avec l’autre et est venu se greffer là dessus. Un petit souci de santé qui faisait qu’en fait je ne pouvais plus trop avoir d’avenir dans le métier de la vente parce que le métier allait plus convenir à mon problème de santé.

En fait, ça risquait de plutôt aggraver plutôt qu’autre chose. Donc voilà, il a fallu un moment que je pense à faire autre chose. Voilà, donc c’est les deux qui ont fait que c’était le bon moment. Il fallait vraiment que je change.

Catherine BARLOY

Et par rapport au processus, avant d’entamer ces études, vous avez été accompagné, vous avez été suivi ?

Magaly BARBARO

Oui, j’ai été accompagné par un conseiller en insertion socioprofessionnelle aussi. Comme je suis reconnu travailleur handicapé. Du coup, suite à cette maladie, j’ai pu bénéficier de A. De l’accompagnement Cap Emploi. Donc avec tout ce que ça comporte, les recherches au niveau de ce qui pourrait convenir, par exemple, mon état de santé et tout ça. Donc, on a travaillé longtemps là dessus. On a. Ça s’est pas fait en six mois, c’est assez long. Ça a mis plus même plusieurs années, parce qu’au début je trouvais pas trop. Après, il y avait des formations que je voulais faire, mais comme j’étais pas au chômage en fait j’ai fait. Je suis passée par transition pro donc j’ai fait une demande de formation et on finance que c’est douze mois maximum. Et moi j’aurais aimé faire une formation par exemple d’éducateur spécialisé, c’est trois ans donc c’était pas possible. Donc il fallait revoir un petit peu tout ce qui pouvait s’apparenter au social comme assistante sociale, éducatrice spécialisée, moniteur, éducateur, mais avec une durée de formation beaucoup plus courte.

Mais cela qu’en fait j’ai. Je me suis tourné vers leur métier et c’est une amie en fait, qui avait fait cette formation, qui m’a conseillé aussi de passer par la licence professionnelle de la fac parce que c’était beaucoup plus complet que certaines formations qui sont dispensées dans des centres de formation.

Catherine BARLOY

C’est vrai que pour m’être renseigné sur cette licence pro, c’est vrai que c’est dense parce qu’il y a quand même ça en alternance. Oui, voilà, et c’est vraiment complet sur Nancy, c’est vraiment, ça donne vraiment en fait toutes les compétences je pense.

Magaly BARBARO

Une formation qui est très très enrichissante parce que vous voyez quand même si c’est assez large, mais c’est très intense. En même temps, vous avez l’alternance qui fait que vous êtes vraiment sur le terrain et que vous comprenez vraiment le sens que la formation a. Il y a des intervenants, il y a vraiment qui sont, il y a des sociologues, il y a des professionnels, enfin c’est vraiment là et c’est vraiment une formation qui est très, très intéressante et très enrichissante et qui vous donne vraiment les clés pour travailler dans l’insertion. Que ce soit comme conseiller en insertion ou formateur, ou même pour faire de l’accompagnement. On va dire, sans faire d’insertion professionnelle plus sociale. Il n’y a pas de. Vous êtes vraiment formés pour ça ?

Catherine BARLOY

Et. Et là, en fait, vous aviez quand même laissé vos études. Une vingtaine d’années peut être.

Magaly BARBARO

J’étais super contente, vraiment de reprendre des études, mais beaucoup d’appréhension. En plus j’étais pas du tout scolaire avant donc je me suis dit oulala ça va être compliqué une licence en plus, écrire un mémoire à la fin. Enfin c’était limite, je me suis dit ça va être insurmontable. Et en fait on est très bien accompagné si c’est la fac. Mais vous n’avez pas de cours magistraux, des choses comme ça ou enfin ça n’a rien à voir avec avec une licence basique, c’est vraiment la licence professionnelle. Bah déjà il y a tout le côté professionnel qui fait que on met quand même en avant beaucoup de compétences pratiques et puis toute la partie théorique en fait, c’est beaucoup de travail. Le travail en groupe sur des thèmes bien particuliers et tout ça. Donc en fait, vous construisez votre formation au fur et à mesure et et tout s’est dissipé vraiment dans les premiers mois de formation, parce que je me suis dit Non, en fait ça va aller, on est très bien accompagné. C’est une formation qui est quand même plus axée adulte.

On était quand même pas mal en reconversion. Il y avait des jeunes aussi qui sortaient de formation initiale. Donc c’est super sympa de se retrouver avec des jeunes de 22 ans et. Mais c’était vraiment. Non, ça c’est ça. C’est bien passé, J’avais beaucoup d’appréhension et finalement ça a pas été compliqué du.

Catherine BARLOY

C’est une promo de combien ?

Magaly BARBARO

On était 25, d’accord ? Hum.

Catherine BARLOY

Oui. Donc ça donne vraiment l’occasion d’avoir des tout petits groupes de travail pour avancer.

Magaly BARBARO

À quatre ou cinq. Enfin, c’était vraiment, c’était bien.

Catherine BARLOY

Et. Et donc par rapport à tout ça. Donc là il y a la partie étude, il y a l’alternance, oui. Alors, vous avez trouvé comment votre alternance ?

Magaly BARBARO

Alors, l’alternance, j’ai trouvé par avec mon ami qui travaille, qui travaille dans l’insertion aussi et qui avait fait cette formation. En fait, c’est elle qui m’a donné un peu des pistes où je pouvais postuler parce que j’ai commencé par faire une une PMS, CMP, donc une période de mise en situation. Et donc j’ai fait cette cette période là chez Allia, qui est quand même une association très reconnue sur Nancy et même sur le 54 je dirais, parce que c’est vraiment une grosse association et j’ai eu la chance en fait que ce soit très bien passé et que c’est confirmé mon projet et en plus qui me prenne en licence. Donc voilà, ils ont bien voulu me prendre en alternance avec eux. Donc en fait c’était c’était super parce que en une semaine on découvre des choses, on commence à s’intégrer un petit peu et puis on a envie d’aller plus loin et et et c’est pareil. Aurélia c’est aussi une association qui me parlait beaucoup parce que j’étais sur un dispositif au début qui était dédié aux femmes, qui était parent solo en fait, qui était qui était toute seule avec leurs enfants, et puis, et puis après j’ai pu aller aussi sur des chantiers d’insertion, donc au grand soleil où c’était encore autre chose et où c’était très intéressant, où là on est plus avec des primo arrivants.

Enfin c’est un autre public et c’était vraiment enrichissant aussi.

Catherine BARLOY

Et oui, je l’entends par rapport à aux contacts humains et je pense que ça a dû en fait vous conforter dans le choix de cette formation là.

Magaly BARBARO

C’est tout à fait parce que souvent, quand on parle conseiller en insertion et surtout en insertion professionnelle, on voit surtout le côté Pôle emploi en fait, où voilà, c’est les conseillers qu’on voit le plus souvent parce que c’est à eux qu’on est le plus souvent confrontés à une période de chômage. On va chez Pôle emploi en fait. Donc on n’a pas forcément la vision de tout le côté social Que peut faire un conseiller en insertion socioprofessionnelle. J’ai travaillé dans l’association. C’est un côté vraiment humain et engagé et c’est ça qui me plaisait. C’était cet engagement en fait. Auprès des personnes.

Catherine BARLOY

Eh oui ! Et. Et là, par rapport à votre parcours. Alors, je vais juste axer ma question par rapport à votre parcours de formation, de reconversion. Est ce qu’il y a eu des défis quand vous êtes. Alors, vous avez parlé du défi initial par rapport à l’appréhension. Mais après, dans le parcours de cette année là, est ce qu’il y a eu des défis plus importants que vous avez rencontrés ?

Magaly BARBARO

Des défis ? En fait, c’est des étapes qu’on passe plutôt en fait. Si, si, savoir surmonter. Les difficultés qu’on rencontre parce qu’on est face à un public qui est très fragilisé. Parce que notamment quand j’étais avec les primo arrivants, c’est des personnes. Vous arrivez dans un pays, vous connaissez pas la langue, vous connaissez pas la culture, vous savez pas trop ce qui va vous arriver en fait. Et et travailler avec eux. En fait c’est des c. C’est C’est difficile dans le sens où on n’a pas toutes les clés pour les aider tout le temps. En fait, c’est des dossiers à monter, c’est des demandes à faire qui sont longues. Des fois ils sont dans des foyers, des correspondants, pendant pendant un an avant de trouver un logement. Parce que d’abord il faut faire tous les papiers, les demandes d’asile et tout ça. Donc c’est assez. C’est ça, les difficultés que j’ai rencontrées, mais c’est pas moi qui m’en occupais directement, donc c’était pas vraiment des défis pour moi.

Je dirais qu’aujourd’hui j’ai plus de défis dans ma profession aujourd’hui en tant que vraiment professionnelle et et là où c’est moi qui gère les dossiers, les dossiers de demandes et tout ça quoi. Mais pendant ma formation, à part le défi scolaire de lire plein de livres toute l’année et et écrire un mémoire, non, j’ai pas eu réellement de défi parce que j’étais vraiment accompagnée en tant que stagiaire. On vous lâche pas comme ça quoi. Parce que il faut vraiment connaître le métier, il faut vraiment savoir gérer. Vous gérez des situations qui sont quand même assez délicates et on peut pas vous laisser faire n’importe quoi et essayer des choses quoi. C’est pas comme ça que ça marche.

Catherine BARLOY

Et euh. Et là en fait, une fois que vous avez eu fini votre formation, donc vous avez eu votre diplôme, comment ça s’est passé ensuite ?

Magaly BARBARO

Alors déjà avant d’avoir mon diplôme, j’ai commencé à postuler. Parce que une fois qu’on a fait un an de formation, plus des plus un stage et qu’on est sûr que c’est ça qu’on veut faire maintenant, on fait tout pour ne pas retourner à son emploi qu’on avait laissé. Donc j’ai cherché un emploi tout de suite avant d’avoir avant d’avoir le diplôme et j’ai passé plusieurs entretiens. Donc j’ai ciblé quand même que des associations qui me plaisaient et qui avaient vraiment un ou il y avait un intérêt pour moi, travailler avec eux parce que je pouvais continuer à apprendre des choses et voilà. Donc j’ai postulé au CIDFF de Lunéville parce qu’il y avait un poste qui se libérait. Et puis. Et puis l’entretien s’est très bien passé et ils m’ont pris en CDD pour l’instant et puis on verra, on verra la suite. D’accord.

Catherine BARLOY

Donc là en fait, c’était des offres d’emploi auxquelles vous avez répondu. Vous, vous avez fait un petit peu de réseau, des choses comme ça.

Magaly BARBARO

J’ai répondu à des offres.

Catherine BARLOY

Par rapport à votre nouvelle voie, quelles compétences ou expériences de votre passé professionnel d’avant vous avez pu quand même mettre en profit, en les transférant d’un métier à l’autre ?

Magaly BARBARO

Alors sur les compétences, déjà au niveau de la communication, j’ai quand même une communication très facile avec les A, avec les personnes que je rencontre. J’ai le contact très facile, je je mets tout de suite la personne très à l’aise et tout ça. Moi j’ai pas de retenue donc voilà. Et puis aussi pour l’animation des ateliers parce qu’on fait aussi des ateliers. Donc ça c’est plus le côté formateur. C’est pareil, j’ai l’habitude de parler devant, devant un public, des personnes en groupe ou des choses comme ça. Donc la prise de parole n’est pas, n’est pas compliquée pour moi. Donc ça j’ai pu transférer. Et puis tout ce qui est développement de réseaux, c’est pareil, c’est c’est pas de la prospection comme on peut faire dans le commerce, mais c’est quand même se faire connaître. Enfin, ça se rejoint finalement sur le plan relationnel, je dirais que c’est tout le côté relationnel que j’ai pu transférer sur sur mon nouveau métier. D’accord.

Catherine BARLOY

Et. Par rapport à tout ça, Est ce que vous avez quand même géré quelques doutes ou incertitudes qui peuvent survenir, par exemple quand on se reconvertit du style est ce que je vais quand même trouver un emploi où ?

Magaly BARBARO

Ah ben oui, on a des gros doutes. On a vraiment peur par moment parce qu’on se dit je fais tout ça, je fais ma formation et tout. Mais voilà, j’ai quand même 50 ans. Alors si vous avez tout l’entourage qui vous dit bah ouais mais à 50 ans on trouve plus trop de travail, c’est plus trop la période. Tout le monde embauche des jeunes. Enfin voilà. Donc c’est vrai qu’on a peur parce qu’on se dit c’est vrai que j’ai peut être pas choisi le bon moment pour faire ma reconversion et puis et puis à un moment, ça c’est des doutes qu’on a régulièrement en fait. Mais on va au bout de la formation parce que de toute façon, voilà. En même temps, quand on est en formation, on ne prend pas de risques tout le temps de la formation, on est en formation, tout va bien. Voilà, on voit ça après et puis moi j’avais quand même la chance de pouvoir retourner à mon ancien emploi, donc j’avais toujours mon cdi qui courait quand même.

Si je trouvais pas, je perdais pas mon travail pour autant. J’aurais été déçue forcément de ne pas trouver tout de suite. Mais voilà, après des doutes, j’en ai encore parce que j’ai quitté un cdi pour un CDD, on sait pas trop ce qui va nous arriver après et à un moment donné je pense qu’il faut se lancer et puis et puis tant pis, voilà les doutes on fait avec et des fois c’est des forces aussi parce que le fait de douter, on se on se met au défi de trouver quelque chose rapidement. Ça peut être une force, une motivation en plus si on n’a pas de doutes, des fois on ne passe pas forcément l’entretien correctement.

Catherine BARLOY

En fait, c’est ce que j’allais vous vous demander, parce que là, les gens qui nous écoutent n’ont pas l’image, mais je vous vois avec un grand sourire. Enfin voilà, voilà. Qu’est ce qui vous permet de garder au quotidien cette motivation, cette cette énergie ?

Magaly BARBARO

Ben c’est croire. Croire en soi. Déjà se dire je suis capable, j’ai. J’ai fait une formation, j’ai repris des études. Aujourd’hui, dans mon travail, tout se passe bien et j’ai montré que là, sur six mois que je suis capable de gérer des dossiers, que je suis capable de. De venir en aide aux personnes et du coup, je pense que ça se ressentira si je passe un entretien prochainement pour un nouvel emploi. Voilà. Et puis j’ai aussi l’envie de poursuivre peut être encore une année ou deux d’études, pourquoi pas, pour approfondir justement mes connaissances dans le monde de l’insertion.

Catherine BARLOY

Je me souviens qu’en fait, la licence pro, en fait, c’est la porte d’entrée. Après, il y a.

Magaly BARBARO

Le.

Catherine BARLOY

Dit Oui c’est ça, voilà, il y a un diplôme universitaire et après il y a le master.

Magaly BARBARO

Et après il y a le master. Et en fait, quand on sort de licence, on peut aller directement en master sans passer par par le dur. En fait, c’est un choix plus de deux ans d’orientation. On va dire que le diplôme universitaire c’est plus pour être dans la formation. Et après le master, c’est plus pour travailler tout ce qui va être autour de projets, un peu plus, c’est un peu plus vaste en fait. Là, vous travaillez vraiment les projets. Si l’insertion vous intéresse, vous allez travailler des projets d’insertion et plus encore par rapport à la demande du territoire aussi. Donc c’est un peu deux formations différentes. On n’est pas obligé de faire les deux. On peut de la licence, passer directement en master. Oui.

Catherine BARLOY

Je me souviens en fait, quand je m’étais posé la question, la licence m’apparaissait plus dans vraiment l’accompagnement de la personne alors que le master c’était vraiment plus chapeauter des projets. Et voilà, c’était oui oui. Et donc là vous, vous venez de m’aiguiller par rapport à une petite question que j’avais. Quels sont en fait vos objectifs personnels et professionnels maintenant que vous avez fait cette reconversion ? Parce que vous me parlez peut être de reprendre encore quelques années. Alors voilà comment ça se passe au niveau de vos objectifs.

Magaly BARBARO

Alors, mes objectifs, et alors c’est déjà continuer à travailler parce que là je fais des formations grâce au CIDFF sur les violences conjugales et intrafamiliales et les répercussions que ça peut avoir sur les enfants aussi. Donc c’est continuer à travailler sur ça, sur un sur développer vraiment toutes les compétences pour accompagner les femmes victimes de violences et les enfants également qui qui subissent les violences des parents directement. Et puis j’ai aussi le versant handicap parce que dans mon travail actuel, j’accompagne les proches aidants, donc les proches aidants. C’est les personnes qui s’occupent d’un parent ou d’un enfant ou d’un frère et sœur, ça peut pas forcément. C’est père et mère qui soit en situation de handicap, soit il est en longue maladie, des choses comme ça qui dépendant. Et je les accompagne également sur le versant sociale et professionnelle. Donc je me forme beaucoup sur le handicap pour répondre au mieux à ces personnes là et à leurs besoins et connaître mieux les maladies et les différents handicaps. Donc je vais passer référente handicap pour le coup. Donc ce sera une petite casquette en plus.

Et. Et dans mes projets pro plus un peu plus loin on va dire. Ce sera vraiment travailler plus dans le social. Donc faire moins de projets professionnels avec les personnes et plus les accompagner sur tout le versant social. Parce que je pense qu’il faut vraiment travailler ça en premier. C’est vraiment la chose la plus importante, C’est vraiment sortir la tête de l’eau au niveau social et après pouvoir penser au côté professionnel. Sinon, si on n’est pas au clair avec sa situation financière, avec ses traumas et c’est très difficile de reprendre un emploi durable en fait. Donc je sais pas. Peut être effectivement passer ce master et travailler plus sur du projet au niveau associatif ou ou sur le territoire, pourquoi pas avec le conseil départemental ou des choses comme ça, je ne sais pas encore, mais pourquoi pas passer un master ? Je pense que c’est plus. Ce qui éventuellement pourrait vous convenir.

Catherine BARLOY

Les beaux projets. Et et là, avec votre expérience. Quels conseils donneriez vous à quelqu’un qui envisage de se reconvertir ?

Magaly BARBARO

Et bien c’est quelqu’un qui veut se reconvertir. Moi je dirais de bien bien choisir sa voie, pas pas prendre quelque chose par dépit, en se disant j’ai envie de changer mais je ne sais pas trop quoi faire. Ben tiens, je vais aller dans un métier où ils recherchent un maximum. Parce que je pense qu’une reconversion, c’est une deuxième vie, une deuxième chance et que pour le coup, là, ça vaut vraiment la peine de prendre quelque chose qu’on aime pour s’épanouir au mieux dans son nouveau métier. Et puis une fois qu’on a trouvé qu’on a fait, c’est vraiment important. Par contre, la période de mise en situation parce que des fois on fantasmer un métier, puis quand on y est, on se dit ah ça ne va pas du tout, c’est pas du tout ce que je voulais faire et. Et puis une fois que tout ça c’est validé, bah d’y aller quoi, Foncez ! De toute façon, au pire. Qu’est ce qui peut vous arriver ? Vous retournez dans votre ancien métier ?

Ça n’a pas marché, mais au moins vous avez appris quelque chose. Quoi ? Donc tout ce qu’on fait comme formation, comme reconversion, même si ça aboutit pas sur un métier, forcément, tout de suite, déjà on peut pas. C’est pas parce qu’on a loupé trois entretiens qu’on en aura pas un dans un an qui va fonctionner et qui pas lâcher quoi se dire si c’est vraiment ce qu’on veut, il faut y aller et foncer. Ça vous rappelle ?

Catherine BARLOY

On ressent encore une fois l’énergie que vous avez par rapport à tout ce que vous. Tout ce que vous partagez donc là, en fait. Vous nous avez parlé de Cap Emploi qui vous a accompagné. Donc pour des personnes qui seraient qui ne seraient pas dans une situation de handicap, ça pourrait être Pôle emploi, je pense, où.

Magaly BARBARO

Il y a Pôle emploi, mais Pôle emploi faut être inscrit et y être normalement au chômage. Mais sinon, avec Transition pro, il y a des conseillers. En fait, qui sont dédiés et qui peuvent vous aider dans votre reconversion, dans votre choix de reconversion. Il faut juste contacter Transition pro en fait.

Catherine BARLOY

Est ce que vous voyez d’autres ressources, d’autres personnes ou d’autres outils spécifiques qui peuvent aider ? En fait, une personne quand elle veut se lancer dans une reconversion.

Magaly BARBARO

Eh bien il y a les CIDFF pour les femmes. Et puis il y a des associations aussi. Je pense qu’ils peuvent faire ça. Il y a il y a des indépendants, il y a des. Il y a des coachs professionnels aussi qui peuvent vous aiguiller, je pense. Mais le mieux franchement pour une reconversion, c’est cette transition pro je pense. Parce que déjà ils voient un petit peu si votre projet, ça, ça tient la route et puis vous accompagne quand même sur une paire d’heures. Donc non, c’est quand même moi je conseille vraiment Transition pro.

Catherine BARLOY

Et oui, c’est ce que j’ai en tête en fait, et c’est ce que je conseille à mes clients quand on fait le bilan de compétences. Mais disons que certains peuvent avoir une chance supplémentaire s’ils sont cadre et dans ce cas là, la PEC qui est un accompagnement, c’est.

Magaly BARBARO

Vraiment quelqu’un qui n’est pas cadre, qui n’est pas en situation de handicap. Transitions pro. Moi je suis passée par eux aussi, ils m’ont accompagné aussi dans tout le montage de mon dossier et ils sont vraiment hyper compétents. Ils répondent tout de suite C’est vraiment des gens sur qui on peut compter et ils savent. C’est leur métier, vraiment la la reconversion et tout ça c’est vraiment leur leur métier.

Catherine BARLOY

Donc oui et alors ? Je sais pas comment c’est dans les autres régions mais transition est c’est vrai qu’ils sont super réactifs, ils sont vraiment à l’écoute et je crois que j’avais enfin j’ai eu en ligne. Je me posais des questions par rapport à la licence, l’un des managers et je crois qu’il intervient. Voilà. Oui c’est ça.

Magaly BARBARO

Un intervenant qui est très bien et c’est vrai que si vous avez, vous pouvez le contacter pour Transition pro pour un projet. Il est vraiment à l’écoute et un très bon conseil et.

Catherine BARLOY

Et donc là, par rapport à votre parcours, même court mais post reconversion ou même avec l’alternance, quelles sont les réalisations dont vous êtes le plus le plus fier dans votre nouveau domaine professionnel ?

Magaly BARBARO

J’ai pas tendance à être super forte. Enfin je trouve ça normal ce que ce qu’on fait quoi. En fait dans notre métier c’est pas c’est pas. Mais est ce que je suis fière de faire ? C’est euh c’est redonner confiance aux femmes que j’accompagne. C’est quand on me dit bah merci de m’aider, merci de croire en moi parce qu’il y a des femmes qui sont vraiment quand elles arrivent, détruites. En fait, elles ne croient plus en rien, surtout pas en elles mêmes. Parce que quand on a subi des violences, on est, on est rabaissé en fait un par l’autre. Donc c’est c’est quelque chose qui est difficile et ah et ouais, quand on fait des ateliers collectifs où. Et à la fin on demande l’avis des personnes et qu’est ce qu’elles en ont pensé et qu’elles nous disent que ça leur a redonné envie de faire des choses, d’avancer ? Bah ça c’est une fierté je pense. Ça c’est on se dit on a touché quelque chose quoi, On a. On a commencé un petit travail, c’est pas on n’a pas gagné la partie parce que voilà, c’est c’est long de reconstruire, de se reconstruire et d’aider l’autre à se reconstruire.

Mais quand on gagne une petite victoire comme ça, on est content.

Catherine BARLOY

C’est certain, c’est certain. Et. Et donc là, donc là, vous venez de me parler de deux. De l’avis des autres que vous accompagnez. Et vous, par rapport à votre vie, est ce que vous réussissez à. A équilibrer vie perso vie pro dans votre nouvelle carrière.

Magaly BARBARO

Oui, tout à fait. En fait, beaucoup plus qu’avant. Parce que je pense que quand on est bien, vraiment épanoui dans son travail et qu’on fait quelque chose qu’on aime toute la journée, quand on rentre le soir, on est quand même de bonne humeur, on a envie de partager avec les siens, on a, on continue, on voit, on est quand on est épanoui dans son travail. C’est comme quand on est épanoui dans sa vie en fait, on le ramène au travail aussi, et vice versa je pense. Je pense que l’équilibre il est là, c’est de en fait réussir à faire quelque chose qu’on aime parce que le travail, on y est quand même 7 h dans la journée, donc c’est quand même énorme. On y est tous les jours et quand on commence à avoir quelque chose qui nous pèse et qui nous plaît plus, ben ça se ressent forcément sur la vie familiale et personnelle. Donc là, moi le fait d’être bien, je suis bien chez moi aussi. Et.

Et je. Alors, il y en a qui me disent Ouais, ça doit être compliqué, les problèmes des autres et tout ça. Mais en fait non, je ramène pas les problèmes des autres personnes chez moi quoi. C’est mon travail, c’est pas c’est pas c’est pas moi, c’est. Voilà. Et d’autant que c’est pas moi qui souffre dans ces histoires là. Donc ce serait un peu bizarre de. On peut avoir de l’empathie, je veux dire, mais on n’est pas obligé de prendre la douleur de l’autre et c’est pas comme ça qu’on aide en plus. Donc voilà.

Catherine BARLOY

D’accord, Je suis d’accord. Pour être un bon accompagnant, il faut savoir accueillir et le temps passe vite. On arrive tout doucement à la fin de cette interview. Est ce que vous auriez une anecdote ou un moment particulièrement inspirant de votre parcours de reconversion ?

Magaly BARBARO

Des moments inspirants, j’en ai eu plein parce que moi, je voulais vraiment dire que j’ai eu une promo qui était exceptionnelle je pense. Franchement, j’ai jamais eu autant d’atomes crochus avec autant de personnes en une année, c’était. Et en fait, cette promo, elle a été le moteur pour tout le monde. En fait. On s’est toutes dits et tous, on s’est tous dit que si la promo n’avait pas été aussi top, bah on aura peut être lâché à un moment parce que c’était quand même compliqué. C’était quand même beaucoup de remises en question, beaucoup de doutes et. Et voilà. C’est pas vraiment des anecdotes et c’est plus un avoir rencontré des personnes vraiment formidables en fait. Des personnes qui m’ont fait voir des des visions différentes parce que parce que il y en avait, on n’était pas du tout d’accord sur notre vision de l’insertion ou voilà, c’était pas. Même quand c’était différent, on arrivait à enrichir l’autre en fait. Et c’est ça qui était qui était super. Moi. Donc j’ai pas.

J’ai pas encore d’anecdotes vraiment à dire, mais en tout cas une belle expérience et. Et je pense que cette année de formation, elle a fait de nous des professionnels qu’on est aujourd’hui. C’est à dire qu’on a appris à comprendre l’autre et à apprendre de l’autre, en fait, à apprendre des différences de l’autre. Et ça, si je pense qu’il n’y a pas beaucoup de formations qui vous et qui vous font découvrir.

Catherine BARLOY

Ça, c’est magnifique parce qu’en fait vous travaillez avec l’humain, mais là, vraiment, vous êtes dans l’humain. Donc voilà.

Magaly BARBARO

Il y a un moment en fait où on apprend, il y a même un cours qui était super intéressant, qui était sur les émotions et vous apprenez en fait à accueillir l’émotion de l’autre et le laisser s’exprimer. Et ça, c’est des moments très forts où on se rend compte que on réprime beaucoup les émotions. Il ne faut pas montrer, il ne faut pas, il faut toujours être fort, il faut toujours, Il ne faut pas être trop fort, il faut toujours faire tout en demi mesure, quoi. Et. Et là, on s’était permis dans le groupe d’être nous mêmes et d’accueillir les autres comme ils étaient en fait. Et ça, c’était c’était vraiment bien parce qu’on a eu des rires, on a eu des larmes, on a tout eu pendant la formation, c’était. On a des personnes qui avaient besoin d’exprimer et elle se sentait libre d’exprimer vraiment leurs émotions. Et ça, c’était c’était très fort.

Catherine BARLOY

Oui, vous avez réussi à vivre ces moments sans mettre un couvercle sur la cocotte.

Magaly BARBARO

Voilà.

Catherine BARLOY

Et. Et ma petite dernière question qu’est ce que vous diriez à une personne qui hésite encore à se lancer dans une reconversion professionnelle pour la motiver, pour l’encourager ?

Magaly BARBARO

Eh ben tu sais, la reconversion professionnelle, en fait, c’est la découverte. C’est pas que le monde professionnel qu’on change en fait, c’est pas que son environnement professionnel qu’on va changer, c’est aussi un changement. Si c’est s’accomplir personnellement aussi. Si on a un besoin de reconversion. Si après je parle pas forcément des personnes qui aiment leur travail, qui sont obligés par rapport à une maladie ou un handicap parce que ça c’est beaucoup plus difficile à vivre et et la motivation n’est pas la même. Et il peut y avoir un deuil à faire de son, de son ancienne vie professionnelle qui peut être très compliquée. Mais quelqu’un qui décide de changer, c’est qu’il en a assez de sa vie, de sa vie professionnelle. Et en fait c’est un peu. C’est un peu comme un divorce en fait. C’est votre vie vous convient plus, il faut passer à autre chose. On tourne la page et puis on se dit que l’avenir il va être mieux et que. Et là en plus, vous vous quittez vraiment pour du mieux parce que vous allez choisir quelque chose qui, qui vous convient, auquel vous avez réfléchi, vous avez la maturité, on n’a pas, on n’a pas 18 ans, on sort du bac, on sait pas quoi faire, on choisit un truc.

On a eu le temps de vivre des choses au niveau personnel, familial et tout ça, qui nous ont, qui nous ont transformé. Et là c’est l’accomplissement de cette transformation je pense.

Catherine BARLOY

Et oui, tout à fait, tout à fait. Écoutez, ce sera le mot de la fin. On va laisser votre énergie supporter tout le monde. J’ai juste une dernière question si des personnes souhaitent vous contacter, elles peuvent faire comment ?

Magaly BARBARO

Du coup ? Elles peuvent sur. Sur le réseau LinkedIn, il n’y a pas de souci. Elle m’envoie un message et puis voilà.

Catherine BARLOY

Un petit peu comme j’ai commencé avec vous.

Magaly BARBARO

Voilà comme ça bien sur les réseaux sociaux. Moi je trouve que c’est bien parce que voilà, Puis après si il y a plus d’affinité, bah voilà, on s’échange les numéros. Mais au début c’est très bien parce que si c’est une façon très simple de rentrer en contact après voilà. Hum.

Catherine BARLOY

Merci beaucoup Magali, Merci pour tous ces partages, pour votre énergie et pour le temps que vous nous avez consacré. Je vous souhaite une très belle journée et puis très bientôt.

Magaly BARBARO

À bientôt, au revoir, au revoir.

Alors je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais l’énergie de Magaly m’a reboostée 😊

Je vous partage les notes que j’ai prises durant l’interview :

Pour quelqu’un qui envisage de se lancer dans une formation et une reconversion, voici les points essentiels à retenir, inspirés de l’expérience partagée par Magaly:

  1. Assurez-vous de bien réfléchir à vos motivations et à vos intérêts avant de vous engager dans une nouvelle voie. Choisissez un domaine qui vous passionne et qui correspond à vos aspirations personnelles et professionnelles.
  2. Envisagez des périodes de mise en situation professionnelle ou des stages pour mieux comprendre le métier et confirmer qu’il correspond à vos attentes.
  3. Choisissez une formation qui vous prépare efficacement à votre nouvelle carrière. Recherchez des programmes qui offrent un équilibre entre théorie et pratique, idéalement avec des opportunités d’alternance pour acquérir de l’expérience concrète.
  4. Entourez-vous d’un bon réseau.
  5. N’hésitez pas à chercher de l’aide auprès de professionnels tels que des conseillers de Transition Pro ou d’autres organismes spécialisés en reconversion professionnelle, surtout pour élaborer un plan de reconversion et pour le montage financier de la formation.
  6. Réfléchissez à la manière dont la reconversion impactera votre vie personnelle et assurez-vous de pouvoir maintenir un équilibre sain entre les deux.
  7. Soyez prêt à faire face à des défis, notamment l’apprentissage de nouvelles compétences, la sortie de votre zone de confort et la gestion des incertitudes liées à un changement de carrière.
  8. La reconversion est un parcours qui peut être exigeant et semé d’obstacles. Il est important de rester engagé, motivé et prêt à persévérer face aux défis.

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Je vous donne rendez-vous vendredi prochain pour un épisode en solo sur le thème La peur du changement. D’ici là, très belle semaine et à très bientôt.

Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à le liker, à le partager, à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée et je vous souhaite une belle semaine.

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