Blue Midlife – et votre vie s’épanouit

Blue MidVoice Episode 16 : Charlotte Dietschy

Blue MidVoice
Blue Midlife
Nancy
catherine BARLOY
Dépasser ses peurs
Entreprenariat
Accompagnement emploi
bilan de compétences
podcast
Charlotte Dietschy

L’épisode est en ligne :

L’épisode est également sur Youtube !

“Le monde s’ouvre à moi, j’ai plein de possibilités, allons l’explorer.” Charlotte Dietschy

⇢ NOUVEAU PODCAST ⇠

Bonjour à tous ! 🌞

🤩Nouvel épisode de podcast disponible !

Dans l’épisode de podcast d’aujourd’hui, mon invité est Charlotte Dietschy.

Je connais Charlotte depuis le printemps dernier.🤝

Découvrez le parcours inspirant de Charlotte, jeune ingénieure en génie des procédés qui a osé sortir de sa zone de confort pour suivre son ambition à l’étranger.

Apprenez comment elle a surmonté les défis de la recherche d’emploi, en maintenant une routine, en postulant activement et en ne se décourageant pas face aux refus.

Écoutez ses conseils pour réussir une prise de poste à l’étranger, en restant authentique, en construisant des relations solides et en s’adaptant à une nouvelle culture.

Découvrez comment elle a transformé les moments de solitude en opportunités de croissance personnelle.

Retenez cette phrase : “Tout n’arrive pas par hasard”, et osez explorer de nouvelles aventures pour grandir professionnellement et personnellement. 

Pour en savoir plus sur son parcours, retrouvez l’épisode complet sur le podcast. 😊

🎙️Voilà je vous laisse découvrir Charlotte, son parcours, et également ses conseils pour les personnes à la recherche d’un nouvel emploi et je vous souhaite une bonne écoute 🎧

Dites-moi en commentaires quelles pépites ce podcast vous a transmises : j’ai hâte de vous lire 📖

Je suis Catherine BARLOY, coach en bilan de compétences pour Blue Midlife sur Nancy mais surtout à distance.

Je partage avec vous et avec mes invités des conseils pour envisager une vie professionnelle plus épanouie.Je vous souhaite une bonne écoute. 🎧🌟. 

Bonus Blue Midlife

Points clés :

  • Charlotte Dietschy : Ingénieure en génie des procédés chez Bilfinger Life Sciences.
  • Parcours : Études à Strasbourg, stage à Tallinn, retour en France pour finir le diplôme, puis recherche d’emploi.
  • Recherche d’emploi : Réponses négatives initiales, persévérance via LinkedIn, emploi temporaire chez Presse Équipe.
  • Choix de Salzbourg : Décision basée sur l’opportunité professionnelle malgré les défis linguistiques.
  • Accompagnement : Période d’essai de deux mois pour s’adapter à l’environnement.
  • Conseils pour la prise de poste : Restez authentique malgré les stéréotypes culturels, créez des liens avec les collègues.
  • Conseils pour la recherche d’emploi : Établissez une routine, gardez une attitude optimiste, ne prenez pas les refus personnellement, considérez des opportunités à l’étranger.
  • Ressources inspirantes : Livre de Christian Dillenseger sur la préparation des entretiens.
  • Phrase motivante : “Tout n’arrive pas par hasard”, une source de force dans les moments difficiles.

En voici la retranscription et les liens associés :

Bonjour, je suis Catherine BARLOY, coach en bilan de compétences pour Blue Midlife. Après des années comme chef de projet dans la recherche clinique, je suis devenue coach et je vous accompagne pour trouver VOTRE voie professionnelle dès maintenant. Bienvenue sur ce podcast où je partage avec vous, seule ou avec mes invités, des conseils, des expériences, du coaching dans la bonne humeur. Alors on est parti pour l’épisode du jour.//

Bonjour à tous et bienvenue sur l’épisode numéro 16 du podcast Blue MidVoice où je reçois en interview Charlotte Dietschy.Mais avant de vous parler de Charlotte,Je vais laisser la parole à Nadège. Nadège, souvenez-vous, a été tirée au sort au moment de l’épisode 8 et je l’ai annoncé à l’épisode 9. Aujourd’hui ce sera la même chose, je procéderai à un nouveau tirage au sort dans les commentaires parmi les réseaux et plateformes d’écoute et je vous annoncerai le nom de la personne tirée au sort la semaine prochaine. Cette personne gagne une heure de coaching professionnel avec moi. Alors à vous de jouer, laissez-moi des commentaires et vous participerez au tirage au sort. Ceci étant dit, je vous laisse écouter le témoignage de Nadège à l’issue de notre session de coaching.

Nadège Viriot : 

Bonjour, je m’appelle Nadège Viriot. J’ai rencontré Catherine lors de réunions qu’organise l’APEC pour qu’on puisse échanger entre cadres à la recherche d’une activité, d’un emploi, voire de créateur d’entreprise. J’ai, dans un premier temps, été très enthousiaste quant au projet de Catherine qui était en cours et surtout, j’ai beaucoup échangé avec elle dans le cadre du groupe et cela m’a particulièrement plu. Par la suite, Catherine m’a proposé que l’on se parle plus dans un entretien de type coaching pour échanger sur mes projets. Nous avons fait cela à deux reprises, car j’ai eu la chance en plus de gagner suite au tirage au sort du podcast de Blue MidVoice que Catherine fait. Ça m’a fait énormément plaisir parce que j’ai pu à nouveau échanger et discuter avec elle. Ce que je voulais dire, c’est que ce que je retire de mes échanges avec Catherine assez spontanément, c’est une sorte de sérénité. Je trouve que Catherine dégage cette sérénité et qu’elle me la procure. Elle m’aide à me poser des questions essentielles, à me structurer pour mon projet professionnel. Grâce à elle, j’ai l’impression d’avancer et de ne pas me laisser envahir par du négatif, parce que ces derniers mois ont été un petit peu compliqués.J’ai dû démissionner d’un poste qui me plaisait énormément suite à un burn out. Par la suite, avec quand même beaucoup d’enthousiasme, j’ai décidé de créer ma propre structure, de créer ma société exactement dans le même domaine. Ce domaine, c’est le conseil et la formation dans le risque addictif en milieu professionnel, c’est- à- dire que je peux accompagner, j’aide les entreprises, les associations, tout type de structure à gérer ce risque professionnel que peut représenter le risque addictif, c’est- à- dire on peut parler d’alcool, on peut parler de tabac, on peut parler de médicaments, de produits stupéfiants. On peut parler de comportement aussi, puisqu’on en parle beaucoup à l’heure actuelle, notamment les jeux de hasard et d’argent, les jeux vidéo, Internet en général. Ça peut être tout type d’activité à partir du moment où ça peut poser un problème de comportement ou physiologiquement dans le travail. Je vais accompagner les entreprises pour pouvoir le gérer. Je me lance dès le 1ᵉʳ septembre de cette année avec la création de BVN Prévention, qui va accompagner et aider les professionnels. Pour conclure, je dirais merci Catherine de ton écoute et de la lumière que tu me permets de porter sur ma nouvelle vie professionnelle et sur ma nouvelle société. À bientôt.Merci beaucoup Nadège. Ton témoignage me touche beaucoup et je suis contente de voir que ma mission de coach porte ses fruits en apportant aussi bien une belle énergie que de la sérénité et elle permet aussi d’amener de la clarté dans les projets. Alors merci encore Nadège pour ces moments partagés et le retour que tu m’as envoyé et à très bientôt.Et donc nous sommes partis pour l’épisode du jour : j’accueille Charlotte Dietschy. J’ai connu Charlotte au début de l’année 2023. Je cherchais des personnes qui avaient retrouvé du travail il y a peu et qui souhaitaient témoigner à mon micro et partager les techniques de recherche d’emploi utilisées. Donc tout comme Yacine à l’épisode 4, Charlotte se prête au jeu du question-réponse autour de la recherche d’emploi. Voilà je vous laisse découvrir Charlotte, son parcours, son projet professionnel et également ses conseils pour les personnes qui cherchent à changer d’emploi et je vous souhaite une bonne écoute :

Catherine BARLOY

On est parti. Bonjour Charlotte. 

Charlotte Dietschy

Bonjour Catherine. 

Catherine BARLOY

Merci de me rejoindre sur ce podcast. C’est vraiment gentil de venir partager ton parcours avec nous. Je vais tout de suite te présenter et présenter ton parcours. 

Charlotte Dietschy

Merci beaucoup de m’inviter, c’est un plaisir. Je m’appelle Charlotte, j’ai 26 ans et je suis ingénieure en génie des procédés chez Bilfinger Life Sciences. J’habite à Salzbourg, en Autriche, depuis janvier 2022 maintenant. Auparavant, j’ai étudié à Strasbourg, à l’École de chimie, polymère et matériaux et à l’ESBS, l’École supérieure de biotechnologie de Strasbourg, donc en Chembiotheque. Ensuite, avec le Covid, je devais avoir un stage au Japon, mais finalement, ça a été annulé. J’ai décidé de partir à Tallinn, en Estonie, pour un stage de six mois au Centre of Food and fermentation of Tallinn. Et donc j’ai passé six mois de février à juillet. Ensuite, je suis revenue en France chez mes parents pour finir mon diplôme d’ingénieure, pour aussi chercher du travail. On m’avait proposé une place à Tallinn, mais il faisait un peu froid, j’avoue. Et ensuite, j’ai décidé de chercher en Europe et j’ai trouvé ce job. Mon travail, en gros, consiste à développer au sein d’une équipe un procédé pour la production de médicaments. La plupart du temps, maintenant, ça se fait par voie fermentaire, donc pour l’industrie pharmaceutique. 

Catherine BARLOY

Par rapport aux différentes étapes que tu as suivies pour avoir ce nouvel emploi, tu pourrais nous les partager ? 

Charlotte Dietschy

Été 2021, je rentre de Tallinn. Je n’avais pas vraiment en tête de chercher un job tout de suite. J’avais toujours en tête de justement pouvoir travailler en Europe, entre guillemets. Automne 2021, là, j’ai mon master, mon diplôme d’ingénieur et je commence à chercher du travail. J’habite en Franche-Comté chez mes parents. En attendant de trouver parce que parfois, ça prend un peu de temps, je décide de travailler en 2.8 dans une usine de production de masques chez Presse Équipe, si je peux la nommer. C’était un travail à la chaîne et en même temps, je cherche du travail par LinkedIn, tout simplement. Je réponds aux annonces, je fais des lettres de motivation, j’envoie mon CV. Ensuite, je reçois plusieurs réponses négatives. Au départ, c’est un peu dur parce que je me dis « bon ». Mais ensuite, je persévère et je me dis « je suis chez mes parents, j’ai pas vraiment de problème d’argent, j’économise justement en travaillant en même temps, comme ça, ça me permettra de pouvoir me lancer dans une nouvelle vie ville, dans un nouveau pays, avec, entre guillemets, un confort financier ». Et puis, au fil des entretiens, je me rends compte que je deviens un peu meilleure. 

Charlotte Dietschy

En plus, c’était en allemand, donc mon allemand à ce moment- là a été un peu rouillé. Et puis, je regarde aussi un peu sur la carte où est- ce que j’aimerais vivre. Parce que c’est bien beau l’Europe, mais on ne peut pas vivre partout, entre guillemets. Il y a aussi des endroits où on se dit « Peut-être pas ». C’est comme ça que j’ai décroché mon nouvel emploi au fil de ces entretiens. 

Catherine BARLOY

C’était des entretiens en ligne ou tu t’es rendue à Salzbourg. 

Charlotte Dietschy

Non, c’était qu’en ligne. Pour l’anecdote, j’ai répondu à l’annonce. J’ai vu Salzbourg, j’ai regardé où c’était et puis je me suis dit « Oui, ça a l’air joli, c’est mignon ». Puis dans l’annonce, il disait aussi qu’on bougerait pas mal parce qu’ on est envoyé sur place, etc. Je me suis dit « Comme ça au moins ». Et puis le premier mail que je reçois, c’était vraiment « Mais vous voulez vraiment déménager à Salzbourg ? » Et puis moi, je me suis dit « Ouh là là ! Pourquoi donc ? » Et puis j’ai répondu « Oui, bien sûr. Je pense que ce serait intéressant pour moi. » Et puis ensuite, il m’envoie une invitation pour un entretien. J’ai l’entretien avec mon chef actuel et une dame des ressources humaines et ça se passe bien. Et en fait, une ou deux semaines plus tard, je reçois un coup de fil de la responsable RH qui me propose d’abord un contrat de stage de deux mois. Comme ça, en fait, ça leur permet de voir un peu mes compétences et de voir si moi aussi, je suis capable de si ça me plairait de déménager là-bas. Donc au final, ça s’est bien combiné et c’est comme ça que j’ai commencé cette belle aventure. 

Catherine BARLOY

D’accord. En fait, c’était ma question par rapport au côté un petit peu éloigné du poste. Si tu étais allée voir sur place un petit peu ressentir l’ambiance ou… Mais là, vu que tu as eu deux mois pour voir si ça collait ou pas. C’est ça. D’accord, c’est bien. Et est-ce que tu as eu besoin de faire des formations complémentaires par rapport à ton diplôme initial ou c’était totalement adapté ? 

Charlotte Dietschy

Pas vraiment, parce que mon diplôme est plutôt orienté recherche et en fait, nous, c’est plutôt développement, mais au niveau du génie des procédés. J’en avais un peu fait au niveau de la biotechnologie et de la chimie, mais c’est vrai que mon diplôme était plus orienté en chimie orga, chimie analytique. Biotechnologie, c’était plus, oui, microbiologie, etc. Mais en fait, ça me permet aussi de pouvoir comprendre le procédé plus en détail et ensuite pouvoir répondre au niveau plus chimique, etc. Et ensuite, ma boîte me permet d’avoir des formations. Au départ, on nous présente un coach qui va nous montrer rentrer déjà la boîte et puis aussi nous expliquer un peu ce qu’on doit faire. Et ensuite, c’est pas à pas. On montre peu à peu. On apprend vraiment sur le terrain. 

Catherine BARLOY

D’accord. Là, tu me donnes une petite transition. Là, en fait, par rapport à ta prise de poste, tu es accompagnée par ce coach, un petit peu comme une sorte de parrainage en interne qui te permet d’avancer et de découvrir l’entreprise. Et avant, quand tu étais en recherche d’emploi, tu as été accompagnée, par exemple, par l’APEC ou par d’autres organismes ? 

Charlotte Dietschy

Pas tout à fait. Je me suis inscrite chez Pôle emploi et c’était, entre guillemets, un peu trop tard » parce que deux semaines plus tard, je recevais ma réponse. Mais je suis allée à la maison des jeunes de Besançon. Pour les négocier, c’était un peu plus pour accompagner mon petit frère, parce que lui aussi cherchait du boulot. Et ils nous ont proposé ce job chez Presse Equipe. Donc moi, ça me permettait de pouvoir avoir un quotidien, entre guillemets. Et ensuite, j’ai demandé à ma prof d’allemand de l’université de corriger mes lettres de motivation en allemand. Je n’ai pas vraiment eu d’accompagnement extérieur, mais ça m’a permis d’avoir un quotidien, entre guillemets. Une routine. 

Catherine BARLOY

Oui, tu étais plus en autonomie et tu allais chercher les ressources nécessaires quand tu en avais besoin. Tu nous as dit que lors de ta recherche d’emploi, tu avais reçu des réponses négatives. Est- ce que tu as rencontré d’autres difficultés, par exemple des entretiens un petit peu compliqués ? 

Charlotte Dietschy

Comme je voulais aller dans un pays germanophone, ce qui a été compliqué, c’est la barrière de la langue parce qu’ on compète entre guillemets avec des germanophones qui parlent parfaitement allemand. Et puis, quand on écrit sur son CV « J’ai ce niveau d’allemand. » ils s’attendent à quelque chose de parfait alors qu’en fait, ce n’est pas tout à fait le cas. Et puis, ça peut aussi faire peur d’engager une Française, parce qu’on se dit « J’avais jamais vu cette réflexion d’un collègue qui m’avait dit « Pourquoi est- ce que tu es là ? » Parce que pour eux, la France est un pays de rêve, ce qui est le cas, on va pas se le cacher, mais ils se demandaient « Mais pourquoi est- ce que quelqu’un voudrait… Pourquoi une Française voudrait déménager en Autriche ? » Pour moi, c’était une ouverture d’esprit, c’était un besoin « d’aventure » et c’est ça qui fait aussi peur, c’est qu’ on se dit « Elle a aucune attache ici. Pourquoi est- ce qu’ elle resterait avec nous ? » Alors que moi, ça m’a beaucoup plu. C’était aussi me tester, moi, savoir que je pouvais découvrir une nouvelle culture, me faire des amis, pouvoir un peu découvrir le monde au- delà de la France, comme on dit. 

Catherine BARLOY

Oui, en fait, ce que certains pourraient trouver complètement étrange pour toi, tu te l’as approprié et tu t’es créé ta propre expérience. Exactement, oui. Comment quand tu les rassurais en entretien par rapport à, en gros, à Paris, pour eux de te prendre comme ça ? Je pose la question et en même temps, j’ai ma réponse parce que tu m’as dit qu’en fait, ils t’ont donné une période d’essai de deux mois qui les a un peu rassurés aussi. 

Charlotte Dietschy

C’est ça. Et puis, ma boite a aussi un bureau à Heidelberg en Allemagne, qui est près de Stuttgart. Et le projet, entre guillemets, c’est que si je ne me plaisais pas à Salzburg, comme ça, je pouvais avoir une place plus près de chez mes parents, ce serait plus facile pour moi de rentrer, etc. Donc, entre guillemets, oui, c’était ça qui les a rassurés. Et puis, c’était aussi parce qu’on avait ce projet en France, donc c’est plus facile. Ça aurait été plus facile pour eux d’avoir quelqu’un qui parle français pour ce projet en particulier. 

Catherine BARLOY

Et donc là maintenant, tu as fait ta prise de poste. Est- ce que tu aurais des conseils à donner par rapport à cette prise de poste ? 

Charlotte Dietschy

Moi, je suis arrivée à Salzburg, c’était un dimanche, il neigeait, c’était en janvier. Je venais de quitter mes parents à l’aéroport et j e débarquais « dans un nouveau pays ». Le lundi matin, j’avais rendez- vous avec les RH pour parler de l’entreprise et puis ensuite rencontrer mon coach avec qui il allait m’expliquer, etc. J’étais un peu stressée, je me disais « Comment est- ce que ça va se passer ? » Puis on m’avait prévenue, on m’avait dit « L’accent ici, l’accent autrichien, il est vraiment hard. C’est dur de comprendre. » Je me suis dit « OK, c’est d’arriver et d’être naturelle ». Ils ont essayé dès le départ de me mettre dans une case en mode « T’es une Française, tu dois être comme ça, comme ça. » C’est vrai que les Français, on a une réputation à l’étranger. Ça, je l’ai bien vu, je l’ai bien senti, même encore maintenant. Et tout ce que je pouvais dire, faire était interprété par ce spectre. Et au bout d’un moment, j’ai dit « Non, mais ça suffit. Je suis pas comme ça. » Je suis humain, j’ai ces qualités, j’ai ces défauts aussi. Et oui, c’est simplement « rigoler avec les gens », prendre le temps de discuter, de faire connaissance, ça, c’est important. 

Charlotte Dietschy

Tout découle naturellement. La relation avec les collègues, la relation avec les collègues, tout découle de… Pas, entre guillemets, de cette première impression », mais du contact qu’on peut avoir avec les gens et du temps qu’on passe avec eux, mais vraiment d’être présent, d’être là. C’est ça qui est important. 

Catherine BARLOY

Surtout que tu es en totale immersion, donc loin de la France, si ils te le répètent régulièrement. Mais oui, en fait, que ce soit en France ou à l’étranger, garder ce petit côté authentique, un peu comme on parlait en off, de garder un masque qui peut être à la longue éreintant. 

Charlotte Dietschy

Oui, très fatiguante. 

Catherine BARLOY

Donc là, c’est tes conseils par rapport à la prise de poste et tes conseils par rapport à la période de recherche d’emploi. Donc, je l’ai entendu, tu as cherché à avoir un quotidien quelque chose qui te donne un rythme. Est-ce que tu aurais d’autres conseils par rapport à ça ? 

Charlotte Dietschy

Au départ, je me souviens que j’étais pleine d’optimisme. Je me suis dit « Le monde s’ouvre à moi, j’ai plein de possibilités, allons l’explorer ». Et en fait, c’était mon premier job déjà. On sait que c’est compliqué quand même de trouver un travail sans avoir d’expérience. Et oui, au départ, ça a été très déconcertant, frustrant, parce qu’en fait, on a beaucoup de messages automatiques qui reviennent. Le fameux « non, mais ce n’est pas contre vous, mais on a choisi quelqu’un de mieux. » Et en fait, c’est surtout avoir une vraie routine, avoir les gens autour de soi sur qui on peut compter, pouvoir aussi se changer les idées, parce que c’est mettre une routine en place, entre guillemets, avec du sport, avec une nourriture saine, lire. Prendre du recul par rapport à la recherche d’emplois, parce que ça peut prendre vraiment beaucoup de notre temps, de notre énergie. Ne pas prendre personnellement aussi les refus, parce qu’on se dit « Non, mais ce n’est pas possible. Cette annonce, elle était faite pour moi. Et en fait, ils ont choisi quelqu’un d’autre parce que il peut y avoir aussi des milliers de raisons. Ouvrir un peu aussi, c’est vrai que c’est compliqué parfois de changer de ville, de changer de pays, etc. 

Charlotte Dietschy

Mais c’est vrai que quand on est jeune et qu’ on peut se dire, allez, pour un an, deux ans, je pars à l’étranger. Ça peut même être, je ne sais pas, à côté, je pars en Angleterre ou en Irlande ou ça peut être en Belgique, mais partir un peu s’aérer l’esprit, voir ce qu’il y a ailleurs. Et puis oui, ça nous apprend aussi une autre façon de travailler. C’est très enrichissant. 

Catherine BARLOY

Oui, ça fait voir d’autres personnes, d’autres cultures. Et oui, je pense qu’ un petit peu comme à chaque fois qu’il y a un brassage comme ça humain, on ressort grandi. On arrive tout doucement à la fin de cette interview et je voulais te demander s’il y avait une lecture qui t’avait inspirée pendant ta recherche d’emploi ou un site ou un podcast, quelque chose qui t’inspire. 

Charlotte Dietschy

Je vais faire un peu de la pub pour la famille. Le père de mon oncle était formateur pour des jeunes et il a écrit un livre justement qui donne de très bons conseils pour préparer les entretiens, les lettres de motivation, les CV. C’est celui de Christian Dillenseger. Mais par contre, je ne sais plus le nom en tête. En plus, je ne suis même pas là, il est chez moi. 

Catherine BARLOY

Ce n’est pas grave, je le mettrai dans la retranscription. 

Charlotte Dietschy

Parfait. Ça m’a permis de d’être un peu plus originale, d’avoir un peu un soutien, un mode d’emploi, entre guillemets. 

Catherine BARLOY

Donc, ce sera dans les liens du podcast. Pour terminer, est-ce que tu as une phrase qui t’a tenue motivée ou qui te tient motivée au quotidien ? 

Charlotte Dietschy

C’est une phrase que m’a donnée une de mes amies, qu’on connaît d’ailleurs toutes les deux, c’est « Tout n’arrive pas par hasard. » On peut être dans un mauvais moment, « déprimé », etc. On en ressort grandi, on peut trouver une très belle opportunité, une très belle occasion. Et même si au départ, ça a été dur pour moi. Maintenant, je suis très enthousiaste par rapport à mon expérience. Mais c’est vrai que ça a été beaucoup de moments de solitude. Mais ça m’a permis de rencontrer des gens formidables, des personnes formidables, de découvrir un très beau pays. Venez à Salzbourg, c’est très joli, je vous assure. Et de voir aussi à quel point j’ai pu être courageuse, de savoir quelles sont mes limites, qu’est- ce que je peux faire, mes capacités. Et puis aussi de savoir quelles sont les personnes qui sont chères à mon cœur et sur qui je peux compter. Ma famille, mes amis, les nouveaux, les anciens. 

Catherine BARLOY

C’est important de connaître vraiment le socle sur lequel on peut se reposer. 

Charlotte Dietschy

Oui, c’est tout à fait ça. 

Catherine BARLOY

Écoute, merci beaucoup Charlotte pour tous tes conseils, tous ces partages. Si des personnes souhaitent te contacter, elles peuvent le faire comment ? 

Charlotte Dietschy

Par ma page LinkedIn. 

Catherine BARLOY

Ok, super. Je te souhaite une très belle fin de journée. On n’hésitera pas, ça c’est certain, si on reste en contact. Merci beaucoup. À très bientôt Charlotte. À bientôt. Au revoir. 

L’épisode de podcast est terminé.Je suis très contente de ce moment partagé avec Charlotte que j’ai connue grâce à Lisa qui se reconnaîtra 🙂Comme d’habitude, j’ai pris pleins de notes alors je vous les partage.Alors pour la phase de recherche d’emploi : Maintenir une routine régulière pour garder un rythme et un sentiment de “normalité”.Rechercher activement des offres d’emploi par soi-même et utiliser des plateformes en ligne comme LinkedIn pour postuler et envoyer des CV et lettres de motivation.Ne pas se décourager face aux réponses négatives. Les refus ne sont pas personnels et peuvent avoir diverses raisons.Être ouvert à des opportunités dans différentes régions ou pays, même si cela signifie s’éloigner de sa zone de confort pendant un momentPour des emplois à l’étranger, la barrière de la langue peut être un défi. Travailler sur l’amélioration de ses compétences linguistiques, même si elles ne sont pas parfaites.Être soi-même lors des entretiens et des interactions avec les employeurs. Être prêt à s’adapter à une nouvelle culture et à un nouveau mode de travailPour la période de prise de poste :Profiter des premiers jours pour se familiariser avec l’entreprise, rencontrer ses collègues et s’adapter à la nouvelle culture.Investir du temps pour construire des relations authentiques avec ses collègues et favoriser la communication et la collaboration.Ne pas se laisser enfermer dans des stéréotypes ou des attentes. Être authentique et mettre en avant ses compétences et sa personnalité uniques.De manière générale : Adopter une attitude positive envers les changements et les défis, en voyant les opportunités qui peuvent découler des situations difficiles.Utiliser des ressources variées, telles que des livres, des sites web ou des podcasts, pour obtenir des conseils et de l’inspiration tout au long du processus de recherche d’emploi.Être ouvert aux opportunités de formation et de développement professionnel offertes par l’entreprise. Profiter de ces occasions pour acquérir de nouvelles compétences et progresser dans sa carrière.Reconnaître ses propres compétences et capacités, même lorsque l’on se trouve dans une nouvelle situation ou un nouvel environnement.Je crois qu’à 26 ans, Charlotte nous a partagé une belle leçon de vie. Alors merci encore à toi Charlotte et à très bientôt pour suivre tes aventures de globe-trotter professionnelle.Je vous remets ici le nom du livre que Charlotte nous a donné : L’auteur est Christian DILLENSEGER et le titre du livre est En recherche d’emploi, connais-toi toi-même: Le guide pratique du recrutement Comme d’habitude, dites-moi en commentaires ce que vous avez gardé, vous, comme phrases qui vous ont marqué. je vous rappelle le tirage au sort pour gagner une heure de coaching professionnel avec moi etJe vous donne rendez-vous vendredi prochain pour un épisode solo sur le thème S’approprier les émotions négatives. D’ici là, très belle semaine et à très bientôt.

//Si vous êtes resté jusqu’à la fin de ce podcast, sachez que j’organise un concours : pour cela, il vous suffit de laisser un commentaire sur apple podcast ou spotify et de m’envoyer la copie d’écran de ce commentaire sur l’adresse contact arobase bluemidlife.fr car nous ne savons pas qui nous met un commentaire. Tous les 8 podcasts, je ferai un tirage au sort pour offrir à une personne 1 heure de coaching dédiée à ses objectifs professionnels. A très bientôtSi cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à le liker, à le partager, à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée et je vous souhaite une belle semaine.

Voici les liens pour joindre Charlotte :

Linkedin : Charlotte Dietschy | LinkedIn

Commentaires

Laisser un commentaire