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Bonjour à tous ! 🌞
🤩Nouvel épisode de podcast disponible !
Dans l’épisode de podcast d’aujourd’hui, mon invitée est Carole Douillot.
Je connais Carole depuis des années et j’ai vraiment apprécié de partager cette interview avec elle grâce à notre métier de coach qui nous a réunies de nouveau.
🤝Découvrez l’histoire inspirante de Carole Douillot, coach passionnée et entrepreneure accomplie. Elle partage ses secrets pour réussir en tant qu’entrepreneur et coach, depuis sa transition de l’enseignement à la création de son entreprise de coaching. Apprenez comment elle a surmonté les défis et cultivé la confiance en soi. Carole partage également ses lectures inspirantes et vous invite à explorer le monde du coaching. Ne manquez pas cette opportunité d’apprendre de son parcours remarquable et de vous inspirer pour vos propres projets. Cliquez pour découvrir son histoire ! #Entrepreneurship #CoachingSuccess
Pour en savoir plus sur son parcours, retrouvez l’épisode complet sur le podcast. 😊
🎙️Voilà je vous laisse découvrir Carole, son parcours, et également ses conseils pour les personnes qui souhaite se lancer dans l’entreprenariat ou le coaching et je vous souhaite une bonne écoute 🎧
Dites-moi en commentaires quelles pépites ce podcast vous a transmises : j’ai hâte de vous lire 📖
Je suis Catherine BARLOY, coach en bilan de compétences pour Blue Midlife sur Nancy mais surtout à distance.
Je partage avec vous et avec mes invités des conseils pour envisager une vie professionnelle plus épanouie.
Je vous souhaite une bonne écoute. 🎧
Si vous avez aimé cet épisode, laissez-moi une note et un commentaire sur Apple Podcast, Spotify ou votre plateforme d’écoute ! Cela aide le podcast à se faire connaître 😊 .
Points-clés :
- Entreprise fondée en 2016 : Carole Douillot a créé CD Coaching en Angleterre, ce qui signifie “Collaborative Discussion.”
- Transition du professorat au coaching : Carole a commencé sa carrière comme professeur de français au lycée avant de devenir coach certifiée en 2017.
- Évolution du coaching : Initialement axée sur le coaching des étudiants, elle a progressivement évolué vers le coaching en entreprise et le coaching thérapeutique.
- Therapeutic Coaching : Une nouvelle branche basée sur la santé mentale, qui traite des émotions, du stress, et de l’anxiété.
- Formation et certifications : Carole a suivi une formation de coaching à Londres et a obtenu l’accréditation de l’International Coaching Federation (ICF) pour travailler avec des agences de coaching.
- Travail avec particuliers et entreprises : Elle collabore avec des entreprises pour coacher leurs directeurs et managers, et propose aussi du coaching de groupe.
- Difficultés rencontrées : Les défis incluent la recherche de clients, le harcèlement par des sociétés de marketing, et la pression pour gagner plus.
- Stratégies pour surmonter les difficultés : Carole parle de l’importance de rester centrée, de s’entourer de collègues pour le soutien moral, et de se fixer des limites.
- Conseils pour entrepreneurs : Croire en soi, établir des objectifs, et maintenir l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
- Adaptabilité : Carole souligne l’importance de s’adapter aux fluctuations du marché et d’être flexible dans les relations avec les clients.
- Moments mémorables : Carole évoque des pépites comme des opportunités inattendues, des conférences devant des foules, et des partenariats réussis.
- Ressources inspirantes : Carole recommande des TedTalks, des résumés de livres via Blinkist, et des ouvrages sur la philosophie stoïque.
En voici la retranscription et les liens associés :
Bonjour, je suis Catherine BARLOY, coach en bilan de compétences pour Blue Midlife. Après des années comme chef de projet dans la recherche clinique, je suis devenue coach et je vous accompagne pour trouver VOTRE voie professionnelle dès maintenant. Bienvenue sur ce podcast où je partage avec vous, seule ou avec mes invités, des conseils, des expériences, du coaching dans la bonne humeur. Alors on est parti pour l’épisode du jour.
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Bonjour à tous et bienvenue sur l’épisode numéro 18 du podcast Blue MidVoice où je reçois en interview Carole Douillot.
Mais avant de vous parler de Carole,
Je voulais vous signaler deux petits points qui vous aideront certainement à avoir une carrière professionnelle plus épanouie : le premier c’est la page de mon site que j’ai créée pour la rentrée et qui recense tous les épisodes solo et les cahiers d’exercices associés pour vous permettre de vraiment travailler sur vous et sur votre état d’esprit et c’est ce qui est vraiment important quand on souhaite ensuite ouvrir ses ailes d’un point de vue professionnel. Vous trouverez facilement cette page dans les ressources gratuites de mon site et c’est le premier lien nommé rentrée, et d’autre part, à partir de la semaine prochaine, j’ouvre un nouveau cycle solo plus orienté vers la carrière où je parlerai de recherche d’emploi, de carrière et de bien d’autres choses toujours inspiré et résumé de coach américaines qui m’ont boostée à ce sujet-là. Voilà le programme pour vous. N’hésitez pas à m’envoyer vos questions pros, je les traiterai en introduction de ces podcasts. Il vous suffit de me les envoyer sur l’adresse : contact@bluemidlife.fr
Et donc nous sommes partis pour l’épisode du jour : j’accueille Carole Douillot, Alors j’ai connu Carole il y a une trentaine d’années puis nous nous sommes un peu perdues de vue et puis retrouvées grâce au coaching. Quel job sympa ! Alors Carole est basée en Angleterre mais son expérience et son retour sur celle-ci sont universels.Lors de notre entretien avec Carole, nous avons beaucoup parlé d’entrepreneuriat mais aussi de son métier de coach et j’ai trouvé cela super inspirant. Voilà je vous laisse découvrir Carole, son parcours et également ses conseils pour les personnes souhaitent se lancer dans l’entreprenariat mais aussi dans le coaching et je vous souhaite une bonne écoute :
Catherine BARLOY
Et on est parti. Bonjour Carole. Bonjour. Merci Carole de me rejoindre sur ce podcast. Ça me fait très plaisir de t’avoir avec moi et le plus simple, c’est que je te laisse te présenter, présenter ton parcours, présenter ce que tu fais.
Carole DOUILLOT
Bonjour. Moi, je suis Carole Douillot. J’ai créé mon entreprise depuis novembre 2016. Je lui ai donné le nom de CD Coaching, à savoir que c’est mes initiales et aussi parce que je suis basée en Angleterre, ça veut dire Collaborative Discussion. Ok, so, that’s the CD. Parce que je n’avais pas envie de donner mon nom à mon entreprise, parce que les Anglais n’arrivent pas à prononcer Douillot. Je me suis dit « Ça va être trop compliqué. »en gros, je suis coach. Au départ, mon idée, c’était de coacher surtout les étudiants, les jeunes, parce que mon parcours, je viens du professorat, j’enseignais le français dans un lycée en Angleterre. Je me suis mise au coaching dans un lycée aussi pendant trois ans et au départ, je voulais vraiment continuer à mon compte, mais coacher les étudiants. Et puis j’ai suivi une formation à Londres, j’ai été certifiée en mai 2017. Et puis, petit à petit, mon coaching a évolué. Maintenant, j’accompagne des gens dans le milieu du travail. Aussi, une nouvelle branche en Angleterre qui s’appelle Therapeutic Coaching. Je n’arrive même pas à le dire correctement. C’est du coaching un peu basé sur la santé mentale, donc thérapeutique.
Carole DOUILLOT
On parle beaucoup des émotions, des défis, du stress, de l’anxiété, mais tout en étant du coaching. Il y a plusieurs branches dans mon coaching et c’est ce que j’aime parce que c’est varié. Je ne sais pas si j’ai bien répondu à la question.
Catherine BARLOY
Par rapport à cette évolution vers le coaching, ça t’est venu comment cette idée de te lancer aussi ?
Carole DOUILLOT
Oui, c’est assez intéressant parce qu’en fait, c’est une ouverture de poste qu’il y a eu dans le lycée pour être progress coach. C’était pour aider à assister les étudiants, donc des lycéens. Tout simplement, c’est mon ancienne chef du service de langues qui m’a dit « Tiens, il y a cette création de poste, est-ce que je te vois bien faire ça ? Tu as un très bon rapport avec les élèves. » Et donc, pendant trois ans, j’ai coaché des élèves non-stop. J’avais beaucoup, beaucoup d’élèves, 300 par année à coacher. Donc, il y avait un beaucoup de travail et ça m’a fascinée, ça m’a vraiment intéressée. Je me suis dit « Je vais me mettre là- dedans complètement. » Donc, la transition s’est faite naturellement. Au début, je continuais à donner des cours de français, je faisais du coaching en même temps, le temps de ma formation. Et petit à petit, je suis venue à temps plein coach.
Catherine BARLOY
Oui, tu parles de ta formation de coaching. Est- ce que tu as suivi d’autres formations par rapport à l’entrepreneuriat ? Est- ce que tu avais déjà un background ?
Carole DOUILLOT
Oui. Moi, ce qui m’a aidée, c’est que mes études en France, j’ai fait une maîtrise sciences et techniques en gestion et j’avais déjà un parcours. J’avais déjà une entreprise au début de l’Internet, de graphic design, de design de sites web. Donc mes études étant très basées sur tout ce qui est marketing, compta, j’avais déjà toutes les clés au départ pour moi- même être entrepreneur et l’ayant déjà fait une première fois. Donc dans les années 1999-2000, ça remonte. J’avais un peu des clés de comment se promouvoir, tout ce qui était côté marketing. Ça, ça m’a bien aidée aussi. Mais sinon, non, je n’ai pas eu de formation, de coaching, de business. J’ai appris au fur et à mesure.
Catherine BARLOY
Je ne sais pas comment ça se passe. En France, tu peux être accompagnée quand tu te lances. Toi, tu as pu être accompagnée également ?
Carole DOUILLOT
Oui, parce que au départ, pendant ma formation, je me suis inscrite au chômage puisque je n’avais plus de revenus. En même temps, il y avait du soutien pour l’entrepreneuriat. Je pense qu’en France, il y a la même chose pour les entrepreneurs. Comment faire un business plan, un plan de business, les choses comme ça. Puis ça permet de rencontrer d’autres auto entrepreneurs et de décider « Est-ce que je vais être auto entrepreneur ou est-ce que je vais créer une entreprise ? » Je sais que en Angleterre, en France, ce n’est pas tout à fait les mêmes modalités, donc je ne veux pas aller dans le détail. Mais oui, ça m’a permis de savoir exactement, par exemple, est-ce que je dois payer la TVA ? Des choses comme ça.
Catherine BARLOY
D’accord. Par rapport à ton process, tu ne travailles qu’avec des particuliers ou avec des entreprises également ?
Carole DOUILLOT
Je travaille avec des particuliers dans le privé qui me contactent directement par le biais de mon site web ou ils me trouvent de bouche à oreille, des choses comme ça. Et je suis aussi en collaboration avec des entreprises. Donc je vais coacher leurs directeurs, leurs managers. J’ai plusieurs casquettes. J’ai aussi fait du group coaching, donc du coaching de groupe pour les entreprises et pour les individuels aussi. Donc, les gens qui vont être coachés ensemble, ça fait à peu près six personnes. Ça, c’est une autre branche. Et je travaille aussi avec des agences de coaching. Pour pouvoir travailler avec ces agences, on te demande d’avoir l’accréditation de l’ICF, International Coaching Federation. Ça, c’est aussi que j’ai fait. J’ai fait ACC, après le PCC. Je ne sais pas si ça te parle. J’ai gravi les échelons et ça m’a permis de pouvoir travailler avec des agences de coaching en Angleterre, aux États-Unis. Vraiment, ça m’a ouvert beaucoup de portes. J’ai un portefeuille de clients et d’agences avec qui je travaille.
Catherine BARLOY
Là, tu travailles seule ou en association avec d’autres ?
Carole DOUILLOT
J’ai quelques associés. Je travaille seule, mais quelquefois, je suis en collaboration avec d’autres coachs. Je suis en tant que partenaire, mais normalement, je suis à mon compte la plupart du temps. Je facture des clients, je facture les entreprises. Je gère tout ça toute seule comme une grande.
Catherine BARLOY
Et donc, par rapport à tout ton parcours depuis que tu t’es lancée, est-ce que tu as rencontré des difficultés et comment est- ce que tu les as surmontées ?
Carole DOUILLOT
Les difficultés, c’est surtout qu’ il faut beaucoup de promotions au départ, parce que les clients ne tombent pas comme ça. Il faut vraiment aller chercher le client. Et en fait, au début, j’avais des moments de panique en me disant « Mais les clients que j’ai, ils se terminent. » Et donc je me mettais les bouchées doubles, je cherchais des clients et puis j’avais de nouveaux clients. C’était assez cyclique. Donc savoir qu’il y avait des mois où c’était un peu… Il n’y avait pas grand chose. Et puis, par exemple, il y a des périodes de l’année où janvier, septembre, les gens vont… Donc oui, les difficultés, c’est s’adapter, par exemple, de prendre ses congés quand il y a moins de demandes, par exemple dans les vacances scolaires en août, par exemple, et en sachant qu’en septembre, il va y avoir une grosse demande. Donc avoir la… Être disponible à ce moment- là. D’accord ? Donc ça, c’était une des difficultés. L’autre difficulté que j’ai rencontrée, c’est que en fait, en tant qu’auto-entrepreneure, on est beaucoup harcelé par des boîtes de marketing, des boites qui veulent qu’on utilise leurs services, donc même de faire des formations, de travailler avec eux.
Carole DOUILLOT
« Grâce à moi, vous allez gagner des millions », ce genre de choses. Et il y a un moment, j’étais vraiment pas bien mentalement parce que j’étais affectée par ça. En me disant « Je fais pas bien les choses. J’avais des messages qui me disaient qu’il fallait que je gagne plus d’argent, plus, plus, plus, plus, en faire plus. Et il a fallu que je me recentre sur mon activité en me disant « Non, je fais les choses à ma façon comme je veux » et ignorer tous ces messages parce que tous les jours, j’ai des messages, que ça soit sur LinkedIn ou par email ou même WhatsApp aujourd’hui, de personnes qui me proposent leurs plateformes. Il y a un fort harcèlement et il faut quand même une force mentale de se dire « Non, non, non. » De voir que ça va comme je fais, j’ai pas besoin de cette aide supplémentaire. Par exemple, on va me dire « Si vous travaillez avec nous, on va vous générer 200 clients par mois en plus. » Je peux pas avoir 200 clients par mois en plus. Qu’est-ce que c’est que ça ? Donc voilà, arriver à ignorer tout le bruit.
Carole DOUILLOT
En anglais, on dit « noise », tout ce qui se passe autour, de bien rester centré. Ça, ça a été… Mais maintenant, c’est bon. Mais j’ai eu une période où j’ai été assez perturbée par ça, je dois dire.
Catherine BARLOY
Tu t’en es sortie toute seule ou alors tu as un coach ou un mentor qui t’accompagne par rapport à ça ?
Carole DOUILLOT
Non, non, je m’en suis sortie toute seule, mais de temps en temps, oui, je vais faire du coaching ou de la supervision ou je parle avec des collègues. Ça, régulièrement, j’ai des calls, des appels avec d’autres collègues. Comme ça, on se soutient moralement parce que c’est un métier où on est quand même assez solitaire. Donc oui, il faut aller vers l’autre pour avoir des discussions, dire « Toi, qu’est-ce que tu en penses ? Comment tu t’en sors ? » et de se refiler des tuyaux en fait.
Catherine BARLOY
C’est vrai que ça t’est arrivé, en fait, t’étais déjà lancée, donc t’avais déjà tracé un petit peu ton chemin en te disant « Je reste dans mes rails », mais quelqu’un qui se lance et qui commence à recevoir tous ces messages- là, ça peut être super perturbant aussi.
Carole DOUILLOT
Oui, parce que-Ou est-ce.
Catherine BARLOY
Que c’est par où que je commence ?
Carole DOUILLOT
Oui, c’est un message qui dit « Tu fais pas assez bien, tu n’es pas bien », et donc vraiment de vérifier avec soi- même. Déjà, peut- être que je peux tirer des leçons de « Oui, j’ai besoin de quelqu’un qui va m’aider avec mon site web » ou « Non, je n’ai pas vraiment besoin de ça. » C’est de vérifier avec soi- même si ça va, si on a assez de clients. Mais c’est vrai de ne pas se laisser trop influencer parce que j’ai d’autres collègues qui ont dépensé beaucoup d’argent pour des solutions marketing ou promotionnelles. « Si vous utilisez notre service, on va vous apporter ça. » Il faut quand même se faire confiance, un minimum. Mais si on voit qu’on est vraiment perdu et qu’on ne sait pas faire la promotion, oui, donnez le métier à quelqu’un d’autre. Si on voit que on ne sait pas faire de la comptabilité, oui, pourquoi pas embaucher quelqu’un qui peut nous aider, mais il faut voir les dépenses par rapport à ce qu’on gagne. Par exemple, il y a toujours des envies de faire des formations supplémentaires, parce que moi, j’en ai fait beaucoup, mais après, il faut se dire « C’est bon, là, j’ai assez appris.
Carole DOUILLOT
Maintenant, j’ai bien accumulé les connaissances. Maintenant, utilisons-le pour le coaching. » Il faut garder l’équilibre entre les dépenses et ce qu’on en tire et faire un point, dire « Est-ce que j’ai vraiment besoin de cette formation ? Est-ce que ça va m’apporter plus ou pas ? Parce qu’il y a toujours un désir d’apprendre plus quand on est coach.
Catherine BARLOY
L’apprentissage permanent, mais c’est vrai que mettre en application, voir que ça nous sert vraiment, c’est aussi ça qui nous donne confiance. Tu as raison, faire des formations pour la formation, après, il faut pouvoir un petit peu la rentabilité des choses. Par rapport à tout ton parcours, est-ce que tu peux nous donner quelques beaux moments qui te restent comme ça, telles des pépites ?
Carole DOUILLOT
Les petites pépites ? Moi, ce que je trouve qui est essentiel quand on est comme ça à son compte, c’est la créativité. Par exemple, il y a une école, EtonX, c’est Eton, une école de renommée anglaise qui m’a contactée sur LinkedIn, « Est-ce que tu veux être interviewée pour notre programme sur la résilience pour les élèves ? » Et j’ai dit oui. Donc je me suis retrouvée à Londres avec des caméras de partout, préparer les interviews. Et je n’étais pas une experte en résilience, mais du coup, je me suis renseignée. J’ai parlé à une coach qui, elle, était experte en résilience pour des tuyaux. Et puis voilà, je me suis lancée. Et ça, c’est le genre de truc où on apprend plein de choses et on va vers l’inconnu et on sort de sa zone de confort. Et c’est ça qui est intéressant, de faire des conférences devant 200 profs sur le « Growth mindset ». Je ne sais pas comment on dit en français le « Growth mindset » ? On va comprendre, on l’utilise.
Catherine BARLOY
on finit par l’utiliser aussi.
Carole DOUILLOT
Je me suis mise dans des situations vraiment nouvelles que je n’avais jamais faites. C’est comme ça qu’on prend confiance en soi en tant qu’entrepreneure, de se dire « Ça, je n’avais jamais fait. Maintenant, je l’ai fait. Je sais que je peux le faire. » Vraiment dire oui aux opportunités et en plus, créer des opportunités. Par exemple, quand je me suis lancée, j’avais fait une formation de coaching de groupe, je suis allée voir une boite, je leur ai proposé mes services et c’était la première fois que je le faisais dans le cadre d’une entreprise. Je me suis lancée sans expérience et ça a marché. Ils m’ont fait confiance et ça a abouti sur un des directeurs qui a continué le coaching en individuel. Ça a eu toujours des répercussions. Moi, c’est ça que j’aime dans cette façon d’aborder les choses, c’est que des fois, on ne sait pas ce que ça va donner. On dit « oui », on dit « tiens, je vais faire une conférence », même des fois pas payée, et puis voir que ça donne plein de clients par derrière. C’est ça mes pépites, c’est vraiment de se dire « Je plante des graines et puis je verrai si ça va pousser ou pas.
Carole DOUILLOT
Est-ce que je vais remettre un petit peu plus d’eau là ou pas ? » Ça permet d’aller de l’avant et d’explorer des nouvelles façons de travailler, de se dire « Ah, ça, j’aime bien, ça, j’aime pas » et de revoir sa copie quand il y a, par exemple, certains types de clients où on se dit « Ah non, vraiment, ça m’ennuie de travailler sur ça. Non, je vais chercher des clients plutôt dans tel domaine que dans ce domaine- là, par exemple. Par exemple, je me suis mis à fond dans le monde d’entreprise alors que mon expérience est plutôt dans le monde de l’éducation, où j’étais prof et tout. Et du coup, je suis hyper intriguée par le monde des entreprises alors qu’il y a beaucoup de coachs qui ont fui le monde corporate, alors que moi, ça me fascine. Je ne sais pas si ça répond aussi à ta question au niveau pépite.
Catherine BARLOY
Oui, tout à fait. Ce que je sens derrière, c’est ce côté challengeant des situations et qui t’ont fait grandir par toi- même, par rapport à tes choix et au fur et à mesure. C’est super inspirant. Et puis, j’aime bien l’expression « planter une graine ». Et donc actuellement, là, tu n’as pas besoin de travailler en salariat avec tous les clients qui te viennent ?
Carole DOUILLOT
Non. Dès que j’ai quitté mon emploi en septembre 2016, j’ai été à mon compte dès le début. Je n’ai jamais fait moitié- moitié. Je sais qu’il y a d’autres coachs qui font « Je coach le soir ou le week- end », et c’est OK aussi, mais moi, j’avais envie de me lancer à fond. Et c’est sûr qu’il y a des mois où il n’y avait pas grand- chose qui rentrait, mais il faut durer. C’est la résilience, c’est continuer dans sa lancée et frapper à des portes. Oui, c’est du travail, il faut y croire. Il faut croire en soi- même.
Catherine BARLOY
Ça va être déjà le premier conseil pour un futur entrepreneur, c’est y croire et croire en soi- même, mais tu aurais d’autres conseils à donner ?
Carole DOUILLOT
D’autres conseils en tant qu’entrepreneur, c’est qu’ il faut se motiver soi- même et que des fois, il là, ce n’est pas facile. Je ne sais pas, aujourd’hui, il fait un beau ciel bleu, je n’ai pas forcément envie de travailler. Je plaisante, mais bon. Il faut vraiment se fixer des objectifs, par exemple, se dire « Bon, là, j’ai besoin de plus de clients. Qu’est-ce que je vais faire ? Tiens, je vais faire un blog ou je vais… » Tu vois, je pense qu’en tant qu’entrepreneure, souvent, j’ai entendu d’autres entrepreneurs qui se fixaient des obstacles en disant « Je ne peux pas faire ça tant que je n’ai pas de site web, tant que je n’ai pas ceci, cela. » Moi, je sais que ce n’est pas vrai parce qu’au début de mon activité, je n’avais pas un site web. Là, mon site web, il date de 2017, un truc comme ça. Il n’est vraiment pas actualisé. Je pourrais en faire plus au niveau promotion, mais je pense que c’est important, c’est de trouver un équilibre. Parce que comme on est soi- même son propre employeur, il faut soi- même se baser des limites. Est- ce que j’ai envie de travailler le week- end ?
Carole DOUILLOT
Jusqu’à quelle heure je veux travailler le soir ? Par exemple, moi, je me suis aperçue qu’un bon équilibre, c’était le temps de séances par jour et qu’au bout de tant de séance, j’ai été vraiment fatiguée mentalement. Mais chaque personne va trouver son équilibre. L’autre chose que j’ai vu chez pas mal d’autres entrepreneurs, parce qu’on discute entre nous, c’est le problème par rapport à combien faire payer les séances. Moi, ce que j’ai fait au début, dès le début, j’ai fait payer, même quand j’étais en formation. J’ai commencé très bas, 5 € de la séance, parce que l’ICF pour avoir l’accréditation, ils demandaient d’avoir tant de séances payées. Je dis que quand il en soit, je fais payer. Et dès le début, j’ai fait payer. Comme ça, la transition a été plus facile pour faire payer plus, parce que j’ai vu qu’il y a beaucoup de gens qui commencent à faire que des séances gratuites et que quand il faut passer à les faire payer, c’est un grand obstacle. Moi, chaque année, j’ai, chaque année, augmenté, augmenté, augmenté. Bien sûr, que ça soit confortable, parce qu’il y a des coachs qui veulent commencer à gagner beaucoup, beaucoup d’argent, mais ça leur met une pression parce que « si je fais payer très cher, il faut que je je donne un service exceptionnel ».
Carole DOUILLOT
Et il y a des gens qui ont arrêté à cause de ça aussi, parce qu’ils se mettaient trop la pression. Donc trouver un tarif qui nous convienne aussi. Pas se faire sous- payer et pas non plus aller trop vite trop haut, mais connaître sa valeur et connaître combien une séance de coaching doit rapporter pour que le business fonctionne et aussi pour que les clients se lancent, disent « Oui, OK, j’ai envie d’investir pour du coaching. Ça, c’est assez difficile. La psychologie de l’argent, c’est quelque chose que je pense que beaucoup d’entrepreneurs ont besoin de travailler. Parce qu’il y a des gens, même dans d’autres secteurs, qui vont travailler à perte ou qui vont pas assez gagner d’argent parce qu’ils ont pas fait de calcul ou ils osent pas. Ils ont peur de perdre des clients s’ils demandent trop. Je pense que c’est sur la durée qu’on s’aperçoit de sa valeur, de ce qu’on peut faire payer et ce qu’on vaut.
Catherine BARLOY
La façon dont tu te fais payer, tu fais des séances individuelles ou tu fais une sorte de package ?
Carole DOUILLOT
C’est un package. Si quelqu’un a besoin qu’une séance, il va avoir sa séance. Je ne vais peut- être pas dire combien je facture mes séances, mais ça va être plus cher. Et puis après, il y a des packages. Si tu travailles avec moi pendant trois mois, t’as plein de séances et puis tu as aussi les ressources que je partage avec toi, on se contacte par email. Donc oui, je vais faire des packages. Après, on va discuter avec le client, on se parle tous les combien. Moi, une de mes valeurs, c’est la flexibilité. Tout le monde est différent, mais moi, je pense que c’est important d’être flexible. Par exemple, si un client, il a une semaine chargée et qu’il n’a pas pu faire ce qu’il avait envie de faire, ça ne sert à rien d’avoir la séance de coaching à ce moment- là. Donc, autant qu’on décale d’une semaine et qu’il m’envoie un message en disant « Écoute, là, je n’ai pas pu faire de travail sur moi, je n’ai pas pu mettre en place quoi que ce soit. On recule. Ça, c’est important aussi, mais oui, en général, c’est des packages et souvent, les gens, une fois qu’ils ont fini leurs packages, ils ont par exemple travaillé six mois avec moi », ils vont dire « J’aimerais bien continuer », donc on va faire des follow- up, des suivis, par exemple, soit une fois par mois ou tous les trois mois ou tous les six mois, pour qu’il y ait un peu de continuité.
Carole DOUILLOT
Parce que souvent, quand le coaching s’arrête, ça fait un peu « Je suis toute seule maintenant. Comment je peux continuer ? » sur la lancée ?
Catherine BARLOY
» On arrive tout doucement à la fin de cette interview. Est- ce que tu aurais une idée de lecture, un film, un podcast à conseiller à quelqu’un qui souhaiterait se lancer ?
Carole DOUILLOT
Moi, j’ai regardé pas mal de Tedtalks. Je trouve ça que les Tedtalks, c’est assez court, ça dure 15 minutes et c’est assez inspirant parce que moi, lire des livres, on t’en recommande tout le temps, tout le temps. Je dirais que j’ai lu pas mal de livres, mais c’était surtout sur la psychologie, pour comprendre, par exemple, la neuroplasticité, comment fonctionne le cerveau. Tu vois, comprendre les choses un peu plus plus, pourquoi les gens procrastinent. Tu vois, aller un peu plus au fond des choses, mais pas forcément des livres, « Comment devenir un coach ? » en dix séances. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui ont lu The Prosperous Coach de Lirwin. Moi, je ne l’ai pas lu moi- même. Moi, pour le coaching, le livre qui m’a plu, c’est en anglais, c’est Simplifying Coaching. Alors après, je peux te donner les références.
Catherine BARLOY
Si tu veux les partager. Je les mettrai dans la transcription, oui.
Carole DOUILLOT
Ça, ça m’a beaucoup aidée. Ce que je fais, c’est que j’ai une app qui s’appelle Blinkits et ça donne des résumés de livres en audio ou en lecture. En 15 minutes, j’ai un résumé de livre et pour moi, c’est super. Ça me donne beaucoup de connaissances parce que moi, je passe mon temps… Je ne regarde pas des séries Netflix, je regarde des infos sur Internet, tout ce qui est coaching et tout ça. Je suis des gens sur YouTube, pas forcément des coachs, ça peut être aussi des thérapeutes. Pour moi, tout est lié. C’est tout le côté psychologique de comprendre l’anxiété, par exemple, c’est un gros thème qui revient souvent dans le coaching, que ça soit même pour du business, même pour quelqu’un qui est un manager. L’anxiété va arriver à un moment ou un autre dans la vie. C’est pas très précis mes réponses. D’autres choses qui m’ont beaucoup inspirée, c’est la philosophie des Stoïques, le stoïcisme. Parce que bien sûr, un des thèmes qui arrive souvent dans le coaching, c’est « Comment être heureux ? Qu’est-ce que je vais ? Qu’est-ce qui m’apporte du bonheur ? Il y a le côté stoïque de vivre une vie calme, de ne pas être dans le drame, tout ça.
Carole DOUILLOT
Donc, il y a des choses, des clés aussi. Donc, il y a la psychologie et aussi la philosophie de vie qui vient dans le thème du coaching.
Catherine BARLOY
Mais qui sont complémentaires pour toi par rapport aux approches d’accompagnement. Je mettrai en lien dans la retranscription les pistes que tu as données. Par rapport à la dernière question, est-ce que tu as une phrase qui te motive au quotidien ?
Carole DOUILLOT
Moi, ce qui me motive, c’est toutes ces conversations, toutes ces rencontres. C’est génial. Il y a une diversité et de s’apercevoir qu’en fait, toutes les problématiques sont universelles, qu’on soit chinois ou américain ou au fin fond de l’Afrique. Et j’adore, j’adore. Et au niveau culturel aussi, c’est très riche parce que je vais parler vraiment à des gens. Je vais parler soit à un musulman ou à un juif ou à un espagnol qui va me parler. Et vraiment, de se mettre au niveau des gens, de voir quelle est leur problématique par rapport à leur culture aussi, qui est dans le coaching, c’est aussi tout ce qui va aller avec le coaching. On va coacher une personne, mais il va y avoir des effets sur comment ils vont être parents, comment ils vont être collègues, comment ils vont être avec leurs partenaires. C’est tout l’effet d’une séance de coaching, tout ce qui va sortir de là. En anglais, on dit « ripple effect », c’est l’effet vague. Ça va créer une vague de changement dans l’écosystème des gens.
Catherine BARLOY
En tout cas, je te remercie beaucoup pour tous ces partages. Si les personnes veulent te joindre, elles font comment ?
Carole DOUILLOT
C’est info@cdcoaching.Co.Uk. Sinon, ils me trouvent sur Carole Douillot, il fait un petit Google, il y a LinkedIn, il y a Instagram, il y a Facebook. Il y a mon site web cdcoaching.Co.Uk.
Catherine BARLOY
Ok. Tous les liens seront en retranscription. Merci beaucoup, Carole. Merci à toi. Je te souhaite une belle fin de journée et puis on reste en contact.
Carole DOUILLOT
D’accord, merci.
L’épisode de podcast est terminé.
Alors je pense que vous êtes comme moi à avoir pris plein de notes grâce au partage de Carole. Je vais vous partager les miennes, alors pour la création d’entreprise je me suis notée :
Trouver une idée ou une opportunité : Carole s’est lancée dans l’entrepreneuriat en réponse à une ouverture de poste dans le domaine du coaching, ce qui lui a donné l’idée de créer son entreprise.
Faire des formations et se créer des compétences préalables : Carole avait des compétences en gestion et en marketing grâce à ses études en France, ainsi qu’une expérience antérieure en tant qu’entrepreneure. Ces compétences lui ont été utiles lorsqu’elle s’est lancée et elle a fait également sa formation de coaching.
Se faire accompagner et obtenir du soutien
Faire preuve de flexibilité : Carole a souligné l’importance de la flexibilité en tant qu’entrepreneure pour s’adapter aux fluctuations de la demande et aux périodes de l’année.
Ajuster sa tarification : Elle recommande de trouver un équilibre dans la tarification de ses services, en évitant de sous-estimer ou de surestimer sa valeur.
Et pour le métier de coach, voilà ce que j’ai noté :
Savoir faire évoluer son métier : Carole a commencé en tant que coach pour les étudiants, mais son activité a évolué au fil du temps pour inclure le coaching en milieu professionnel et le coaching thérapeutique.
Suivre des formations et se faire accréditer: Carole a suivi une formation à Londres et a été certifiée par l’International Coaching Federation (ICF), ce qui lui a permis de travailler avec des agences de coaching et d’acquérir des clients en s’appuyant sur le sérieux de cet organisme.
Penser aux collaborations : Elle travaille parfois en collaboration avec d’autres coachs, ce qui lui permet de diversifier son offre de services.
Faire preuve de créativité et oser explorer : Carole encourage l’exploration de nouvelles opportunités et de nouvelles façons de travailler, ainsi que la recherche de moyens créatifs pour développer son activité.
Penser également au réseautage et au partage d’informations : Elle recommande de se connecter avec d’autres professionnels, d’échanger des idées et, là aussi, de créer des opportunités.
Comme je vous le disais, j’ai trouvé cet échange super inspirant et riche d’astuces, d’idées pour garder le bon état d’esprit. Et puis, ça nous a permis aussi de beaucoup parler avant et après donc cela fait partie de toutes les pépites que je collecte grâce à ces podcasts.
Comme d’habitude, dites-moi en commentaires ce que vous avez gardé, vous, comme phrases qui vous ont marqué. Je vous donne rendez-vous vendredi prochain pour un épisode solo sur le thème de la recherche d’emploi. D’ici là, très belle semaine et à très bientôt.
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Si vous êtes resté jusqu’à la fin de ce podcast, sachez que j’organise un concours : pour cela, il vous suffit de laisser un commentaire sur apple podcast ou spotify et de m’envoyer la copie d’écran de ce commentaire sur l’adresse contact arobase bluemidlife.fr car nous ne savons pas qui nous met un commentaire. Tous les 8 podcasts, je ferai un tirage au sort pour offrir à une personne 1 heure de coaching dédiée à ses objectifs professionnels. A très bientôt
Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à le liker, à le partager, à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée et je vous souhaite une belle semaine.
Voici les liens pour joindre Carole et les références des livres qu’elle nous a données:
https://www.linkedin.com/in/carole-douillotcdcoaching/
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