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Blue MidVoice Episode 4 : Yacine Chouieb

Blue Midlife
Podcast
Yacine Chouieb
Catherine Barloy
Bilan de compétences
Nancy
Coaching de vie
Carrière
Changement emploi
Entrepreneur

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Dans l’épisode de podcast d’aujourd’hui, je suis en tête à tête avec Yacine Chouieb. Je connais Yacine depuis que nous avons travaillé ensemble dans la recherche clinique il y a une quinzaine d’années et je l’ai invité pour son expérience professionnelle à 1000 facettes et également parce qu’il a changé d’emploi l’an dernier et ainsi qu’il puisse partager avec vous son parcours pour ce changement professionnel. Voilà je n’en dis pas plus et je vous souhaite une bonne écoute.

Bonus Blue Midlife
  1. Introduction et Remerciements : Catherine Barloy remercie Dominique pour son soutien exprimé via un message YouTube et encourage ses auditeurs à partager leurs retours.
  2. Invité Yacine Chouieb : Présentation de Yacine Chouieb, ancien collègue de Catherine dans la recherche clinique, invité pour discuter de son parcours professionnel diversifié et de son récent changement d’emploi.
  3. Parcours de Yacine : Yacine détaille son parcours, incluant des expériences internationales et variées, de la gestion d’une succursale au Mexique à l’entrepreneuriat dans le domaine des accessoires de mode et le matériel de lutte contre l’incendie.
  4. Stratégies de Carrière : Yacine partage ses méthodes pour rester actif dans la recherche d’emploi, y compris rester ouvert à de nouvelles opportunités et garder son CV à jour.
  5. Philosophies de Vie : Yacine discute de l’importance de l’équilibre vie professionnelle/personnelle, du développement personnel, et de l’utilisation de l’autohypnose pour améliorer la gestion du stress et l’efficacité au travail.
  6. Conclusion et Invitations : Catherine propose d’inviter à nouveau Yacine pour discuter de l’hypnose et partage des réflexions sur le travail et la recherche d’emploi.

En voici la retranscription et les liens pour joindre Yacine :

Bonjour à tous et bienvenue sur l’épisode numéro 4 où je reçois en interview Yacine Chouieb. Mais avant de passer à Yacine. Je voudrais remercier Dominique qui m’a laissé un message sur Youtube. Alors Dominique me dit : “Toujours cette belle envie de nous aider ! Merci Catherine”. Merci Dominique, c’est tout à fait ça : envie de vous aider, de vous accompagner et de vous transmettre ce que j’ai appris d’utile à mon épanouissement depuis des années et surtout être à votre écoute pour vous permettre d’avancer. Donc merci beaucoup Dominique et vous aussi qui m’écoutez, partagez avec moi ce que ce podcast apporte dans votre vie : les points positifs tout comme les améliorations à faire : je suis pour l’amélioration continue 😊 et dites-moi si vous souhaitez que j’aborde des sujets particuliers, ce sera avec grand plaisir. Donc nous sommes partis pour l’épisode du jour : j’accueille Yacine Chouieb. Je connais Yacine depuis que nous avons travaillé ensemble dans la recherche clinique il y a une quinzaine d’années et je l’ai invité pour son expérience professionnelle à 1000 facettes et également parce qu’il a changé d’emploi l’an dernier et ainsi qu’il puisse partager avec vous son parcours pour ce changement professionnel. Voilà je n’en dis pas plus et je vous souhaite une bonne écoute :

Catherine Barloy

Et on est parti. Bonjour Yacine et merci de me rejoindre sur ce podcast. Aujourd’hui, je te reçois en tant que chercheur d’emploi qui a retrouvé un emploi durant les derniers 12 mois. Pour commencer, je vais te laisser te présenter et présenter également ton parcours professionnel.

Yacine Chouieb

Oui, bien sûr. Bonjour Catherine. Je suis Yacine, j’ai 47 ans, j’ai un parcours professionnel, je vais le raccourcir un peu parce qu’il est assez long, j’ai beaucoup d’expérience. Pour commencer, j’ai un diplôme, un Master 1 en économie à la faculté, à l’université de Nancy. Et ensuite, j’ai fait un Master 2 franco-mexicain. Donc, j’ai commencé ma carrière à l’étranger au Mexique et je suis resté au Mexique où j’ai eu la chance de travailler directement sur un poste où il aurait fallu que j’attende 20 ans d’expérience professionnelle pour l’avoir en France. Mais au Mexique, c’est un peu à l’américaine, donc immédiatement, on m’a offert la possibilité de gérer une succursale de l’entreprise Adecco au Mexique. Énorme challenge pour une première expérience. J’avais 22, 23 ans. Je gérais une vingtaine de personnes en direct et plus de 500 personnes en indirect. C’était très challengeant, mais encore une fois, un peu à l’américaine. Si ça marche, c’est bingo et si ça ne marche pas, la porte est par là, tu prends tes cartons et tu t’en vas. Mais par contre, immédiatement, comme première expérience, ça m’a donné vraiment une compréhension du monde du travail, déjà sur des cadres légaux très différents au Mexique, où c’est beaucoup plus libéral. Et puis, ça m’a permis aussi de me rendre compte, plus loin dans ma carrière, de la chance qu’on pouvait avoir parfois d’être dans une société en France. La chance et la malchance, en fait. En France, c’était très cadré, on sait où on va, on a le chômage. Ce n’est pas toujours facile, mais on peut quitter un emploi, on ne peut pas protégé par le chômage le temps d’en trouver un autre. Au Mexique, ce n’est pas ça. On n’a plus de travail, on n’a plus de travail, on n’a plus d’argent. Il faut vite en trouver un. Et puis, d’un autre côté, c’est plus libéral, donc on peut plus facilement trouver du travail, c’est moins rigide. Puis, on peut évoluer, encore une fois, comme je le disais, des gros challenges peuvent se présenter. On les prend, ça marche, ça marche, ça ne marche pas maintenant. J’ai fait cette expérience mexicaine pendant quatre ans. Après, je suis revenu en France pour des raisons personnelles et j’ai travaillé dans une petite entreprise d’abord, dans la recherche clinique. Je coordonnais des études cliniques à travers le monde de phase III. C’était aussi un autre challenge parce que je ne suis pas du tout issu de ce monde. J’étais un économiste formé à l’économie. Donc, il a fallu être flexible, apprendre, mais c’était challengeant. Je fonctionne beaucoup challenge, tu le verras un peu plus tard dans nos conversations, mais j’aime relever des défis. Ça a été une expérience. Je suis resté deux ans dans cette entreprise. Ensuite, j’ai monté une entreprise sur des accessoires de mode, des accroches sac à main. Je ne sais pas si ça te parle. ( Catherine Barloy : Je me souviens. ). C’était quelque chose que j’avais vu au Mexique, j’avais gardé ça dans un coin de ma tête et un jour, je me suis dit « Tiens, il y a quelque chose à faire en France sur ce sujet-là, en France et en Europe, parce que ça n’existe pas ». J’ai lancé ça. Je me suis associé avec une amie designer. On a lancé une production industrielle, on a rajouté beaucoup de design, on a déposé des brevets autour de ce produit pour le rendre un peu unique. Et puis, on l’a mis en vente sur Internet et dans des boutiques. On avait des chaînes de distribution, par exemple, on vendait au Printemps. J’ai eu l’occasion d’avoir des boutiques au Mexique, au Japon, qui ont acheté mes produits. Ça a été très, très enrichissant aussi. Et puis là, j’étais entrepreneur. Je prenais les décisions et j’en subissais les conséquences. Et j’aimais bien aussi ça, d’avoir à prendre des décisions quasiment tous les jours. L’objectif, c’est d’en prendre plus de bonnes que de mauvaises, mais il y en avait des mauvaises dans le lot. Et ça m’a appris aussi cette résilience par rapport à l’échec. On ne réussit pas toujours et on prend parfois des mauvaises décisions. Quand on est entrepreneur, on a cette liberté-là de pouvoir le faire. Quand on est salarié, ce n’est pas toujours facile parce qu’on va rendre des comptes. Mais du coup, j’ai appris ça durant cette expérience. J’ai eu la chance de pouvoir revendre cette entreprise quelques années plus tard et j’ai fait un petit séjour dans la grande distribution. Ça a été une formidable école, mais ce n’était pas quelque chose qui me correspondait. Travailler les dimanches, les jours fériés, matin tôt, le tard soir, ça ne correspondait pas à l’équilibre de vie que je souhaitais en tout cas. Donc, pour aller plus vite dans mon parcours professionnel qui peut être très long et je peux te prendre trop de temps. Mais voilà, j’ai travaillé toujours après sur le partenaire international. À l’international, j’ai été responsable commercial international, le mot me vient en anglais, mais « firefighting equipment », de matériel de lutte contre l’incendie à travers le monde. J’ai équipé les pompiers, la sécurité civile, les aéroports de matériel pour lutter contre les incendies. J’allais beaucoup aussi là où il y a du gaz et du pétrole. J’allais dans des pays exotiques et là où il y a du gaz et du pétrole en général, il y a eu des conflits récemment. Je me suis retrouvé en Azerbaïdjan, en Kazakhstan, en Qatar, forcément, beaucoup en Amérique latine. J’ai même eu l’occasion surprenante d’aller en Irak, dans le nord de l’Irak, pour rencontrer le ministre du Pétrole irakien. C’était une expérience très enrichissante et idem, en mode challenge, c’est à dire que l’entreprise cherchait quelqu’un pour développer son business dans des endroits où elle ne pouvait pas aller, historiquement, plus compliqué pour elle. Et puis j’étais un peu, entre guillemets, j’allais dire « soldat », ce n’est pas le bon terme, c’est un peu guerrier, mais il y avait ça, aller défricher des nouveaux territoires. Ensuite, j’ai quitté cette entreprise parce que les directives de la direction n’étaient plus en cohérence avec le sens que je voulais donner à mon travail, c’est à dire qu’ils m’avaient, pour des raisons économiques, réduit des budgets de déplacements à l’étranger et c’est difficile de faire du développement commercial à l’étranger si on ne va pas rencontrer les gens, serrer des mains, partager des restaurants. Ça fait partie du business. Donc j’ai quitté cette entreprise et j’ai remonté encore une entreprise derrière dans le handicap. J’ai avec un ami, un très bon ami qui est ergothérapeute, qui lui a… Son métier, c’était d’équiper des personnes qui ont eu un accident de vie ou alors qui sont nées avec un handicap, de leur proposer des solutions, des fauteuils roulants adaptés à leur handicap, des cannes de marche, etc. Tout l’environnement autour du handicap. Lui me faisait, quand on allait boire des verres le vendredi souvent, la réflexion de « Ce que j’ai à proposer est toujours pareil. » Un fauteuil roulant, c’est gris ou noir, symbole de maladie ou d’accident, c’est glauque et les gens, c’est dur de les faire s’asseoir sur ce type d’accessoires parce que ça les fait rentrer vraiment dans un carcan très fermé. Et du coup, je lui disais que dans mes voyages, je voyais des choses extraordinaires, des personnes en situation de handicap sur des fauteuils roulants hyper design, des cannes de marche hyper innovantes, etc. Et puis ensemble, on s’est dit « Tiens, on va aller chercher ce qui existe ». Donc on est allé faire la prospection à travers le monde d’inventeurs, de personnes en situation de handicap qui avaient inventé une solution pour le handicap ou qui voulaient quelque chose de joli, un sac à main adapté, un fauteuil roulant pour pouvoir être sûr quand il y a de la neige, pour pouvoir facilement pas avoir les roues à portée qui s’enfoncent, etc. Et du coup, on a rassemblé tout ça, on a créé un catalogue et on a lancé un site Internet. Et on a vendu ça comme on vend des chaussures sur Internet. En se disant que ce n’est pas parce que c’est du handicap que ça doit suivre un circuit particulier. Mais on a voulu vraiment l’ouvrir et puis dire « Finalement, les personnes ont le droit de s’acheter des roues de fauteuil roulant, des mini skis pour fauteuil roulant, des cannes de marche un peu spécifiques qui tiennent debout toutes seules ou avec un amortissement en bas de la canne, comme n’importe qui qui n’a pas de handicap pourrait acheter un habit sur Internet, etc. » Donc, on a voulu vraiment démocratiser. Ça a été un challenge, un pari, parce que ce n’était pas facile dans la France où ça passe par des distributeurs, la sécurité sociale, le remboursement automatique. Mais du coup, ça a fonctionné. C’était même surprenant pour mon associé, qui est ergothérapeute, on ne le croyait pas, mais ça a été un pari et ça a fonctionné. Puis après, est arrivé le Covid. D’abord, il y a eu les gilets jaunes qui, d’un point de vue logistique, faisaient qu’on n’était plus approvisionné correctement. Parce qu’on importait, la plupart de nos 90% de produits étaient importés. Donc ça nous a un peu embêté au niveau logistique. Et puis ensuite, le confinement, où là, il n’y avait plus d’importation, donc on n’avait plus de produits à offrir. On avait de la demande, mais plus l’offre en face. Donc on a décidé de stopper l’activité. On a revendu en partie et puis arrêté en autre partie. Et puis ensuite, je suis rentré en parallèle. D’ailleurs, j’avais cette activité, mais j’étais aussi salarié d’une entreprise parce qu’il fallait manger. Quand tu es entrepreneur, les premières années, ce n’est pas toujours très simple. Donc, j’étais aussi responsable grand compte dans une entreprise dans l’industrie pharmaceutique aussi. Je travaille avec des laboratoires pharmaceutiques dans la communication éthique des laboratoires auprès des professionnels de santé. C’était aussi très intéressant. J’avais deux travails, j’ai eu deux enfants dans le même temps. Tu imagines bien la vie que j’avais. ( Catherine Barloy  : Bien occupé). Voilà, un joli challenge, mais ça ne m’empêchait pas non plus. Ça demande de temps à fois, c’est un peu fatigant, mais ça demandait un peu d’organisation. Mais ça ne m’empêchait pas de faire d’autres choses, d’équilibrer ma vie, de ne pas être que sur ça, parce que je ne suis pas que ça. Mais comme on en parlait, je me suis formé à l’hypnose parce que ça m’intéressait, les neurosciences, etc. C’étaient des choses qui étaient de mon intérêt. Les sports de plein air aussi, j’en faisais beaucoup. Tout ce qui est aérien, parapente, je voulais découvrir ces mondes-là, ne plus être un marchand sur terre, mais un volant dans les airs. J’équilibrais aussi comme ça. J’allais faire un saut en parachute ou un vol en parapente et ça me permettait de me requinquer pour pouvoir ensuite revenir dans mon entreprise et puis aller discuter avec des laboratoires. J’avais organisé mes enfants, bien sûr, qui m’ont apporté beaucoup d’énergie, qui m’en ont pris pas mal, mais qui m’en ont apporté beaucoup. Ensuite, j’ai basculé dans le monde médical toujours. Je travaillais avec des hôpitaux, ce n’étaient plus les laboratoires et les points de salle de santé, les B. R. O., on va dire, mais c’était avec les hôpitaux publics, donc aussi très intéressant. Mais là, j’étais arrivé dans une entreprise qui se restructurait, qui avait racheté un de ses concurrents et où c’était un foutoir incroyable.

Catherine Barloy

C’était un peu plus compliqué.

Yacine Chouieb

Et entre la promesse d’embauche et la réalité à laquelle j’étais confronté, il y avait trop, trop d’écarts. Donc, j’ai fait ma période d’essai qui a duré six mois et puis quelques semaines, une semaine ou deux avant la fin de ma période d’essai, j’ai décidé d’arrêter et de me remettre en recherche d’autres choses. Je n’ai pas parlé des transitions de recherche d’emplois entre chaque activité. Mais je ne sais pas, on peut appeler ça de la chance, mais j’ai eu la chance de basculer assez rapidement d’un monde à l’autre. Mon profil faisait souvent peur aux employeurs et en même temps, mon profil se démarquait un petit peu dans l’entrepreneurship. Certains employeurs devaient se dire… D’ailleurs, on me l’a dit dans des entretiens, c’est bien d’avoir des personnes qui comprennent aussi ce que c’est que d’être entrepreneur, d’avoir une société. Je pense que ça m’a aidé. Et puis aussi, le fait de parler plusieurs langues, clairement, il n’y a pas photo. Quand je rencontre des personnes de mon âge ou même plus jeunes qui me disent « Je ne parle pas anglais, juste anglais. Je ne parle que français. » Je trouve que ça vaut le coup quand même de s’y mettre. Pas forcément d’avoir un anglais parfait, mais de comprendre, de pouvoir évoluer parce que ça ouvre quand même beaucoup de portes, même en France et de plus en plus maintenant, avec le télétravail qui se démocratise, la possibilité d’être à Nancy et de travailler pour une boite autrichienne ou une boite à Bordeaux, mais qui a peu de contacts. Donc voilà, petite parenthèse linguistique.

Catherine Barloy

Mais tout à fait. Et toi, actuellement, tu es donc bilingue anglais et espagnol ?

Yacine Chouieb

Oui, espagnol, parce que j’ai vécu au Mexique. À l’université aussi, j’avais fait un Erasmus en Espagne, donc ça m’a permis. Je ne parlais pas du tout. À l’école, j’avais étudié anglais et allemand, basiquement, comme un bon Lorrain.

Catherine Barloy

Qui se respecte. Oui, tout à fait.

Yacine Chouieb

Et l’allemand même en premier, pour te dire. J’ai tout oublié de l’allemand, mais l’anglais, je suis toujours cultivé. J’aimais bien regarder les séries en VO, sous titrés. Et puis l’espagnol, bien entendu, pour avoir vécu quelques années au Mexique et un peu en Espagne. Donc voilà, oui, je parle anglais, espagnol. J’avais rajouté quelques langues dans mes expériences professionnelles quand je travaillais avec les pays du Moyen Orient. J’avais appris l’arabe. J’avais des cours d’arabe. J’avais appris à le lire, à l’écrire. C’était venu finalement. Puis après, je l’ai perdu une fois que je ne l’ai plus utilisé. Et puis, quand je travaillais aussi avec l’Amérique latine, je travaillais pas mal avec le Brésil et je m’étais mis au portugais. Donc voilà, un portugais brésilien qui est plus chantant, on va dire. Voilà, petit point sur les langues qui quand même permettent d’avancer. Et puis oui, c’est une hygiène aussi. Plus on en apprend, plus c’est facile d’en apprendre, je trouve. Ça donne des réflexes. Et pour finir mon parcours professionnel, ça fait huit mois maintenant, je travaille en tant que… Le nom du poste est anglais, c’est International Business Developer, mais la fonction est de développer des nouveaux marchés pour l’entreprise dans laquelle je travaille sur des nouveaux pays. Je fais des études de marché pays pour identifier l’opportunité de s’y installer et de développer une autre activité, notre activité qui est dans le foncier, dans l’immobilier, à savoir on achète des terrains et on construit des espaces de stockage pour les particuliers et les entreprises. C’est du « storage », c’est quelque chose qui existe depuis de nombreuses années aux États Unis et qui, doucement, se démocratise aussi en France et en Europe. Voilà. Pour mon parcours. Je suis désolé, ça a été un peu long.

Blue Midlife Podcast

Catherine Barloy

Non, c’est passionnant. Tu as eu 1 000 vies en peu de temps. C’est parfait tous les partages que tu fais. Et donc là, si j’ai bien suivi, tu es passé de ta période d’essai qui s’est terminée pour retrouver cet emploi-là. Et donc, par rapport à ce changement-là, qu’est-ce que tu as mis en place au niveau de ta recherche pour repasser de l’un à l’autre ?

Yacine Chouieb

Alors, pour tout dire, ça n’a pas été quelque chose de brutal parce que c’est quelque chose que j’ai cultivé depuis de nombreuses années, comme tu peux le constater au vu de ce que j’ai raconté. Pour moi, le travail, c’est une partie de la vie. Par exemple, à chaque fois que j’ai changé de travail, j’ai toujours été en veille, c’est à dire même si j’avais un boulot que j’aimais, je venais de démarrer, j’aimais le travail, j’aimais ce que je faisais, j’adorais l’entreprise dans laquelle je bossais. Je restais quand même en veille, c’est à dire que je regardais ce qui se passe ailleurs. Je gardais l’esprit ouvert en me disant « OK, là, je travaille à cet endroit, mais pour autant, il ne faut pas que je me ferme à toutes les autres possibilités », sans forcément avoir envie d’y aller. Mais aujourd’hui, on a des possibilités, LinkedIn par exemple, qui permet de savoir ce qui se passe, de connaître les entreprises, d’avoir cette culture de l’entreprise finalement et de se dire « Il y a plein d’autres possibilités » et ce n’est pas fermé. Je ne suis pas contraint par le travail que j’ai actuellement. Ce n’est pas être infidèle de faire ça, je trouve. C’est vraiment garder l’esprit ouvert. D’ailleurs, à chaque fois que j’ai changé d’entreprise, je me suis fait la réflexion de me dire « C’est marrant, cette entreprise, elle est dans ma ville et avant d’y travailler, je ne la connaissais même pas. Je ne savais même pas qu’elle existait. Et en fait, ça ouvre le champ de possibilités. Alors quand on élargit ça à l’international, c’est encore plus immense. Ça donne presque le vertige de se dire « En fait, il y a plein de possibilités, il y a plein d’opportunités ». Et donc, même si j’étais en poste et je ne cherchais pas à faire forcément un travail ni à changer, si sur LinkedIn, par exemple, je voyais un poste intéressant qui était diffusé, j’en discutais avec la personne qui avait lancé le poste. Et puis, s’il y avait un entretien, je le passais. Mais juste pour m’habituer à cette routine de garder l’esprit ouvert, de pouvoir discuter avec d’autres personnes, d’autres secteurs, de comprendre ce qu’ils font. Finalement, c’est quelque chose que j’ai cultivé à travers le temps. Cette ouverture, ces contacts, cette veille, finalement, de ce qui se passe dans le monde. Et peut-être des fois, même si on est en poste et qu’on aime, il peut y avoir une belle opportunité qui se présente et se dire « Tiens, je vais peut-être réfléchir à me dire est ce que ça vaut le coup de changer maintenant ? » Et puis, même chose sur mon CV, assez régulièrement, je le mettais à jour. Mais voilà, j’essayais d’améliorer dès que dans une entreprise, par exemple, la DRH était ouverte, je leur filais mon CV en disant « Est ce que vous pouvez regarder ? Est-ce que c’est bien ? Est-ce que ça parle ? » Avec l’APEC aussi, ils ont cette possibilité de faire des petits ateliers ou des petits retours sur « Qu’est-ce qu’un bon CV, comment se présenter ? » etc. J’ai cultivé ça au fur et à mesure du temps de mes expériences, de mes changements de travail. Et donc sur ma dernière expérience, quand je suis parti de ces six mois dans le monde médical avec l’hôpital public vers ce poste que j’occupe actuellement, la transition a été assez facile. Tout était prêt finalement. Et j’ai vu ce poste, j’ai envoyé mon CV et j’ai porté mon intérêt au poste, à l’environnement que je ne connaissais pas. Je n’avais jamais travaillé dans le foncier à l’international, donc c’était tout neuf pour moi. Et du coup, finalement, il n’y a pas eu beaucoup d’efforts à faire. C’était déjà prêt. C’est comme un entraînement de sportif, finalement. On s’entraîne un petit peu tous les jours et puis le jour de la compétition, on sait que quelques semaines avant, quelques mois avant, parfois, il faut renforcer l’entraînement, mais on ne part pas de zéro. Voilà comment j’ai abordé les choses.

Catherine Barloy

C’est ce que j’avais en tête. C’était l’entraînement pour un petit peu ton employabilité, le fait de maintenir un petit peu tout ça dans une veille. (Yacine Chouieb : C’est ça.) Un petit peu comme si tu plantais des graines à chaque fois. Parce que là, tu parlais de passer des entretiens, même si tu étais en poste, même si ce n’était pas forcément pour changer, mais créer un contact, t’habituer, rester dans le flow par rapport à…

Yacine Chouieb

Absolument. Et aussi mettre le travail à sa juste place, pour moi. Je ne prétends pas parler pour d’autres personnes, mais c’est à dire que le travail, c’est le travail. Le travail tel qu’on l’entend, il est en train de changer d’ailleurs de forme de plus en plus. Finalement, ce dont je parle aujourd’hui de changer de poste, il y a quelques années, c’était presque mal vu. Aujourd’hui, c’est devenu commun. Les personnes changent de poste. Après, il y a des activités. Quand j’étais dans le secteur avec les laboratoires pharmaceutiques, je travaillais beaucoup avec des grands laboratoires pharmaceutiques qui étaient beaucoup à Paris. Les gens changeaient de laboratoire tous les trois ans. C’était la règle, c’était comme ça. Ils venaient, ils faisaient des missions, puis ils changeaient de laboratoire. Finalement, je me suis dit que c’est un concept de dire que ce n’est pas bien de changer parce que j’ai eu ces retours-là. Parfois, vous changez trop d’emplois, un employeur pouvait me dire ça, qu’est ce qui me garantit que vous allez rester chez moi ? Rien. Il y a une expression anglaise que j’aime bien qui dit « It takes two to tango ». Il faut être deux pour danser un tango. Le salarié vend ses compétences à une entreprise, l’entreprise les achète. Finalement, c’est aussi une relation très commerciale, tout ça. Et que si l’entreprise n’achète pas assez cher, le salarié ne va pas vendre, va trouver un autre employeur pour vendre ses compétences. Voilà un peu comment je positionne tout ça. Et oui, donc voilà les résultats, l’APEC, les relations, LinkedIn. Mais même quand j’ai créé des entreprises, aussi avant de créer des entreprises, je me mettais en relation, j’avais tapé sur LinkedIn des entrepreneurs et puis j’échangeais avec eux, juste très spontanément en disant « Waouh, génial, j’adore votre parcours. J’ai vu votre conférence sur la présentation de votre future start up. Est ce qu’on pourrait en discuter ? Et étonnamment, quand on demande et on a des réponses. Vraiment, les gens ont envie de partager sur ce qu’ils font et c’est très intéressant, je trouve, et ça nourrit aussi.

Catherine Barloy

Je suis tout à fait d’accord avec toi. C’est ce qui m’a donné envie aussi de faire ce podcast. C’est, en fait, d’une part, un petit peu de mettre à l’honneur une personne et puis, il y a tellement à partager dans chacune de nos expériences, pour en faire profiter un petit peu tout le monde. C’est vraiment ça. Et tu as raison. Simplement, en fait, se mettre en relation avec un autre professionnel, pour lequel, en fait, on a vu qu’il y avait une de ces expériences qui résonnait plus avec notre parcours ou simplement se mettre en relation pour créer un partage. Et les gens sont pleins de bienveillance.

Yacine Chouieb

Absolument. Et puis, en plus, on va demander quelque chose qui est important pour la personne. C’est à dire que, je ne sais pas, quand je suis rentré dans le monde du pétrole, je n’y connaissais rien au pétrole et au gaz. J’ai contacté des personnes à travers le monde en disant qui travaillait. « Moi, je démarre là-dedans, je n’y connais rien. Est ce qu’on pourrait en discuter ? » Des fois, ils n’avaient pas le temps, mais ils me disaient « Tiens, regarde de ce côté-là ». Ils me donnaient. Finalement, je faisais un peu « une étude de marché » sans le vouloir, c’était un peu ça. Je m’ imprégnais d’une culture, d’un secteur d’activité et je trouvais assez facilement. LinkedIn, je trouve que c’est un superbe réseau pour ça. Parce que comme j’ai créé des entreprises, j’ai contacté encore une fois des entrepreneurs qui me disaient « En fait, c’est un peu comme les maillons d’une chaîne. Finalement, chacun donne un petit peu et puis finalement, des fois, quelqu’un me donne une information ou un contact qui va être super riche pour moi. » Pour lui, ce n’était pas grand-chose, pour elle, ce n’était pas grand-chose, mais moi, ça va m’aider. Puis moi, derrière, ça me donnait aussi une ouverture d’esprit de me dire « Je vais aider quelqu’un d’autre » parce que j’ai été aidé et je trouve que c’est vertueux tout ça. J’ai rencontré parfois des personnes dans des entreprises qui ne voulaient pas partager rien, qui gardaient leur savoir, qui étaient fermés, qui ne voulaient pas donner l’information. Presque comme on était dans de la rétention d’information pour pénaliser l’autre et je trouvais ça insupportable parce qu’il n’y a de richesse que ce qui se partage, en fait. Et ça se démultiplie en se partageant. J’avais entendu quelqu’un une fois faire une conférence qui disait « Si on partage un gâteau, on le coupe en deux, puis on le coupe en deux. » Par contre, si on partage le savoir, il se démultiplie, parce que je vais partager quelque chose et toi, tu vas y apporter quelque chose. Et là, ça va grossir. C’est un peu l’état d’esprit que j’ai par rapport au travail.

Catherine Barloy

J’entends beaucoup de bienveillance et d’envie de partager dans tout ce que tu nous partages. Quand tu étais dans ta période d’essai et que tu as souhaité changer de job, dans ta toute dernière expérience, tu as planté combien de graines ? Tu as eu combien de touches, combien d’entretiens par rapport à ça ?

Yacine Chouieb

C’est assez difficile de quantifier parce que ce n’est pas quantitatif. Comme je te le disais, c’est plutôt qualitatif, l’échange. Je cherche, je regarde, je discute et finalement, cette démarche fait que… Bien entendu, j’ai envoyé quelques CV, mais si je vais quantifier pour répondre peut-être plus à ta question et que tu ne peux pas faire une réponse alternative… Il y a les deux. Il y a un quantitatif et un qualitatif. Bien sûr, on ne peut pas occulter le quantitatif, c’est qu’il y a forcément, j’envoie des CV. Je ne les ai pas particulièrement comptés, mais je dirais que sur LinkedIn aujourd’hui, en plus, on peut faire des candidatures facilement, candidatures simplifiées, je crois, ça s’appelle. Donc le CV est prêt, j’appuie sur un bouton, c’est parti.

Catherine Barloy

C’est un petit clic.

Yacine Chouieb

C’est un peu de la pêche au gros. Et puis on voit bien où ça mord. Mais je sélectionnais là où j’envoyais des CV, mais je dirais que j’ai dû s’en me presser parce que j’étais encore en période d’essai. Je savais que j’allais partir, je savais que ça ne me plaisait pas. Presque deux mois avant la fin de ma période d’essai, au moment où je dis que je ne voulais pas continuer, j’ai commencé à activer un peu. J’en envoyais deux, trois candidatures par semaine sur des postes pré sélectionnés. Et puis, j’ai passé quelques entretiens. Et puis, quand ça ne donnait pas… Ça aussi, parfois, dans mon expérience passée, on met beaucoup d’enjeux des fois sur candidatures, en entretien. Ça m’est arrivé, par exemple, je postulais à Grenoble pour un job aussi à l’international, où j’ai passé, c’est mon record d’ailleurs, huit entretiens physiques dans l’entreprise. Donc, je partais de Nancy, j’allais à Grenoble. J’ai rencontré huit personnes jusqu’au directeur général, donc c’était assez conséquent. Et au dernier entretien, tout le monde, j’ai eu tous les feux verts sur les sept précédents, au huitième avec le directeur général, j’ai buggé en anglais. Comme quoi, ça arrive. J’ai eu un anglais très médiocre ce jour-là, mais peut être fatigué, peut-être pas. Et le directeur général a dit « Non, désolé, vous ne parlez pas suffisamment bien anglais. » Ce que ce qui m’a fait sourire en plus parce que je parle anglais. J’ai travaillé en anglais dans plein d’activités, mais je me suis dit « Bon, ça ne devait pas être là. » Mais du coup, j’avais mis beaucoup d’enjeux après huit entretiens presque. J’étais déjà dans l’entreprise pour moi et je me souviens quand il m’a dit non, j’étais effondré. Et ça m’a servi de leçon en me disant « Mais quelle idée d’être effondré ? ». Pour tout dire, j’en parlais très humainement, mais oui, j’ai pleuré après en me disant « Qu’est ce qui se passe ? ». Tu vois, j’étais vraiment déçu. Et puis finalement, j’ai appris de ça en me disant « Mais tu as tellement d’enjeux dans le truc que tu es devenu mauvais. Finalement, en anglais, ça participait aussi de ça. Et la réponse a été « À un coup près. Ça m’a fait mal. » Et c’est peut-être aussi pour ça où j’ai repris le rythme que j’avais, c’est à dire « Non, le travail, c’est le travail. Tout ne dépend pas de nous. Parfois, on peut être excellent, mais l’entreprise ne va pas vouloir forcément nous choisir. » Pour X raisons. Des fois, il y a des raisons très politiques dans les entreprises qui sont incompréhensibles pour un candidat. Si on considère ça de manière rationnelle, on oublie la part humaine et la part politique dans l’entreprise et on peut vite se retrouver en disant « Je suis mauvais. » Presque s’auto affliger, s’auto culpabiliser, des choses qui ne dépendent pas de nous. (Catherine Barloy : Oui, bien sûr.) Vraiment, le fait de mettre le travail à sa juste place, pour chacun encore une fois, c’est différent de « Pour chacun, c’est la juste place. » Mais oui, faire tomber les enjeux, le travail. C’est le travail, c’est intéressant, c’est important dans une vie. Ça nous permet quand même de gagner de l’envie et de nous épanouir, de nous former, mais jusqu’à une certaine mesure. Ne pas s’oublier dans le travail, de ne pas oublier de penser à soi, de ne pas oublier de prendre ce qui est bon pour soi dans le travail aussi. Dans les fonctions que j’ai pu avoir, je les ai toujours vécues comme des challenges enrichissants pour moi. J’allais puiser des choses pour m’enrichir, pour me cultiver, finalement, pour ouvrir mon esprit, pour apprendre. Et je continue de le voir comme ça.

Catherine Barloy

C’est peut-être. Ça qui donne également du sens, parce que ça alimente peut-être ta curiosité intellectuelle qui fait que. Tu en tires quelque chose.

Yacine Chouieb

J’allais dire quelque chose qui n’est pas négligeable non plus. Je parlais tout à l’heure, j’ai abordé rapidement l’hypnose, mais je crois que ça m’a beaucoup aidé aussi. C’est à dire que dans les périodes où j’ai cherché du travail, je faisais les recherches, mais j’avais des routines personnelles. Par exemple, je faisais de l’hypnose, bien entendu, de l’autohypnose, en l’occurrence, pour laisser faire des parties plus inconscientes de soi. C’est à dire qu’il y a le conscient qui veut quelque chose et un peu comme un enfant gâté qui dit « Je veux se jouer et je veux… » et qui va faire une crise. » Mais des fois, le jouet, on ne l’a pas. Par contre, il y a des choses à l’intérieur de nous, je trouve, des énergies, des possibilités, des ressources qu’on oublie parfois. Et avec l’autohypnose, ça m’a permis de les libérer. Et j’ai pu le constater dans certains entretiens où j’allais en entretien, je faisais l’entretien enfin j’y allais et je ressortais de là en disant « Je ne sais pas ce que j’ai dit ». Mais c’était bien, j’étais dans un flow, c’était limpide. Je voyais les choses, c’est à dire que s’il y avait des pièges dans l’entretien, je les voyais. Ce n’était même pas moi qui les voyais, c’était une partie peut être plus inconsciente de moi, mais je trouve que l’hypnose m’a permis ça aussi de prendre du recul et de laisser faire aussi, de pas être dans la contrainte et la force, mais d’être aussi dans la souplesse qui permet des fois que ce soit plus facile. Le flow, je ne sais pas comment on appelle ça.

Catherine Barloy

Moi aussi. J’appelle ça le flow.

Yacine Chouieb

Voilà, mais ça marche bien. Et puis aussi des routines sportives. J’ai toujours fait du sport. Je fais des arts martiaux depuis tout petit et je me souviens aussi d’une période où j’ai cherché à chercher du travail un peu plus longtemps que d’habitude. Et ma compagne me disait « Mais comment tu fais pour être d’aussi bonne humeur ? » Mais en fait, tous les matins, je me le faisais et je faisais des exercices de qi gong, de la gymnastique chinoise énergétique. Je ne sais pas. Mais après, quand j’ai retrouvé du travail, je me suis dit « En fait, ça m’a vachement aidé cette routine matinale de moment pour soi, et physiquement et mentalement, pour ensuite être beaucoup plus relax sur le reste. Et ça participe de ce que je disais avant, c’est à dire mettre le travail à sa juste place, même quand on n’en a pas, finalement. Quand on en a et quand on en a et quand on n’en a pas, c’est la même chose. Il ne faut pas que ça prenne toute la place dans l’esprit, parce que sinon, ça peut devenir polluant pour tout le reste.

Catherine Barloy

Oui, tout. À fait. Tout ce que tu dis là revient à cet équilibre entre les différentes sphères de qui on est et qui rejoint ce que tu disais tout à l’heure. Et il y a quelque chose aussi de super intéressant que tu as dit, c’est quand on reçoit un non, ça ne redéfinit pas l’humain que nous sommes. C’est un non par rapport à des compétences qui n’étaient peut-être pas adaptées aux postes ou des choses comme ça. Mais en gros, on vaut mieux que ça parce qu’ on est, nous, on a tellement de richesse en nous, tellement de choses à offrir au monde que c’était un peu le rendez-vous, le huitième rendez-vous avec le DG, ce n’est juste pas le bon moment. Et puis c’était peut-être une opportunité à rebondir sur autre chose.

Yacine Chouieb

C’est très juste que tu dis et avec le temps, je me suis dit mais en fait, au fond de moi, je ne voulais pas aller à Grenoble. Et je pense quelque part qu’une partie de moi m’a auto saboté à cet entretien et que je l’ai compris plus tard en me disant finalement, heureusement que je n’ai pas eu ce boulot. Parce que déjà l’entreprise en plus, tout le monde me l’a présenté comme un sacerdoce, c’est à dire que c’était un sacrifice de travailler dans cette entreprise et tout. Mais moi, j’étais bercé d’illusions. Il y avait tout le beau décorum derrière, de travailler à l’international, de voyager. Il y a pas mal de choses qui m’intéressaient dans ce poste et j’avais occulté tout ce qui pouvait me polluer. Et je crois qu’une partie de moi est venue me sauver en me disant « Coco, il y a tout le reste que tu n’as pas vu ou que tu ne veux pas voir qui ne focus que sur ce que tu as l’air d’aimer. » Donc oui, je pense qu’il y a eu ça, un peu de sabotage bénéfique. Je vais peut-être. Penser à remercier la partie de moi qui m’a saboté ce jour-là. Parce que j’en ai voulu pendant longtemps. Mais tu vois, là, tu réalises que finalement, c’était vraiment un mal pour un bien.

Catherine Barloy

Sauver le soldat Yacine.

Yacine Chouieb

C’est ça, exactement. Je me suis auto sauvé.

Catherine barloy

Juste une question par rapport à l’autohypnose. Dans ta routine, c’est un petit peu de la visualisation que tu mets en place ou c’est autre chose ?

Yacine Chouieb

Il y a de ça dans l’hypnose, il y a de la visualisation. Je regarde pas mal de conférences, etc. Donc, je retiens les idées qui me parlent, etc. Mais le cerveau ne fait pas la différence entre la réalité et l’imaginaire. Et dans l’hypnose, on est un peu là-dessus. C’est à dire comme les sportifs qui s’entraînent, parfois, on voit les skieurs en haut des pistes, revisualiser le parcours, etc. Pour les courses automobiles, il y a plein de sports. Et moi-même, d’ailleurs, je le fais quand je pratique des arts martiaux, je me mets en condition. C’est à dire que je switche d’état d’esprit presque en me mettant en mode combat, arts martiaux. Et donc, pendant hypnose, c’était un peu ça. Finalement, il y avait de la visualisation. Sur un entretien, par exemple, s’il y avait un entretien et que je commençais à sentir un peu de pression, je disais « Voilà comment ça peut se passer. » Et voilà, au mieux, je dis toujours. Et mon cerveau, en fait, le cerveau aussi, un peu comme je le disais juste avant, il repère ce qu’il a envie de repérer. Si on a imaginé que ça allait se passer mal, finalement, quand ça va se réaliser, on va repérer tous les éléments qu’on a imaginés qui font que potentiellement ça se passe mal. Et du coup, on va basculer là-dedans. Et à l’inverse, si on a imaginé que… Enfin, imaginé, ce n’est pas juste imaginer. En hypnose, ce n’est pas juste un effort d’imagination, c’est une détente d’imagination. On s’est projeté dans quelque chose de bienveillant, un entretien. Avec le recul nécessaire, on a assisté à la scène et quand on se retrouve concrètement dans l’entretien, finalement, notre cerveau va repérer ces éléments qu’on a pré imaginés. Et du coup, ça va se passer bien. Finalement, le positif engendre du positif, le négatif engendre du négatif, c’est basique, c’est presque grossier, mais on n’est pas loin de ça parfois. À quelques subtilités près, heureusement. Mais la vie est pleine de surprises, donc il faut aussi accepter ces surprises-là.

Catherine Barloy

C’est vrai qu’en fait, là, tu prépares ton cerveau à être tiré vers le haut par rapport à ce qu’il va capter, ce qu’il va gagner en énergie.

Yacine Chouieb

Absolument. Et puis, encore une fois, le cerveau est surprenant, intéressant et on n’apprend pas à travailler avec son cerveau. Quand on est à l’école, on ne nous apprend rien d’ailleurs. On nous demande d’apprendre à réciter des leçons et à sortir des résultats.

Catherine Barloy

On fait du bourrage de crâne.

Yacine Chouieb

C’est ça. Moi, j’ai un enfant qui a sept ans et l’autre jour, il me dit « Papa, comment on apprend à apprendre ? » Je trouvais la question fabuleuse. Parce que je lui ai dit « Apprends ta leçon. » Et il me dit « Mais comment j’apprends à apprendre ? » Et du coup, je me suis dit « Mais c’est une vraie question ça. On ne se pose pas assez comment on apprend à apprendre. » Est ce qu’il faut répéter tout le temps ? Est ce qu’il faut lire ? » Bref, il y a de ça derrière. Et du coup, c’est se donner les moyens, finalement, en autohypnose, de laisser aussi, parce qu’on a tous plein de ressources qu’on ignore parfois, qu’on occulte ou qu’on n’a pas accès. Et l’autohypnose permet ça, de se dire « Je vais laisser cette partie, ces ressources, je les ai. » Par exemple, en hypnose, j’entends des gens parfois venir me voir et me dire « J’ai peur de parler en public. Je ne sais pas parler en public. » Et puis, quand on interroge, on arrive toujours à trouver un moment où la personne a parlé en public et elle était bien. Et finalement, elle a cette ressource quelque part. Elle l’a eu une fois et si elle l’a eu une fois, elle est quelque part. C’est juste laisser accès à cette ressource là et oublier toutes les fois où finalement, oui, elle a eu peur parce qu’elle avait peur d’avoir peur. Donc forcément, la peur est venue et puis c’est un cercle vicieux.

Catherine Barloy

Je suis totalement d’accord. Alors, je ne t’accompagne pas du côté hypnose ou du côté psychologique, mais les personnes que j’ai en bilan de compétences, voilà, je vais aller chercher simplement leur montrer les forces qu’elles ont eues par le passé ou leurs talents. Et puis voilà, on les met, on les met vraiment devant leurs yeux. C’est comme ça qu’en fait, on gagne de l’énergie et puis que les gens après, révèlent vraiment leur propre potentiel par eux-mêmes.

Yacine Chouieb

Quand tu dis que ce n’est pas de l’hypnose, mais ça en est quand même. L’hypnose, c’est un bien grand mot, mais en réalité, c’est la vie. C’est de la communication avant tout. Oui, absolument.

Catherine Barloy

Je fais de l’hypnose sans le savoir, monsieur Jourdan.

Yacine Chouieb

Tout le monde fait de l’hypnose sans le savoir. On imagine souvent l’hypnose comme un Messmer qui fait faire la poule à des gens sur scène, mais ce n’est pas ça du tout. L’hypnose, c’est juste dès qu’on est passionné par quelque chose, qu’on écoute une conférence, qu’on lit un livre, on est déjà en état d’hypnose. C’est très humain, finalement, c’est un état naturel. Mais c’est vrai qu’on est sévère envers soi-même très souvent. D’ailleurs, on est souvent plus sévère envers soi-même qu’envers les autres. L’autoflagellation n’aide pas toujours. Il faut se remettre en question, c’est important, mais pas se faire du mal, ça ne sert à rien.

Catherine Barloy

Pas tomber dans la complaisance, mais être quand même sympa.

Yacine Chouieb

C’est ça. Oui, oui. Et les mots sont importants aussi.

Catherine Barloy

Les mots font parfois tout.

Yacine Chouieb

Mais voilà, le « je suis nul », « je ne trouve pas de travail », on est dur. Je l’ai fait aussi. Je peux le faire parfois dans un dossier que je travaille, mais je me reprends. Si je voyais quelqu’un agresser quelqu’un d’autre comme ça en lui disant « Tu es nul, tu ne sais pas bosser », je pense que j’interviendrai. J’ai un policier intérieur qui intervient en disant « Attends tu ne parles pas comme ça. » Ne lui parle pas comme ça, s’il te plaît. Il ne t’a rien fait.

Catherine Barloy

C’est tout à fait ça. En coaching classique, par rapport à cette petite voix, si tu avais un ami qui toute la journée te dit des choses pas sympa, combien de temps tu resterais avec lui ?

Yacine Chouieb

Tu lui mettrais un Bour pif au bout d’un moment.

Catherine Barloy

C’est vrai que la première étape, c’est se rendre compte qu’il y a une petite voix. Parce que parfois, on est tellement le nez dans le guidon qu’on ne se rend pas compte que ça va être presque.

Yacine Chouieb

Complètement c’est se mettre un peu en position de recul, en métacognition, je crois, on appelle ça en psychologie. C’est avoir un regard extérieur sur soi-même, être observateur de ce qui se passe. Et c’est pareil, c’est à force, on le voit, on l’entend, on n’est plus observateur par rapport à ses pensées, ses sentiments. On s’écoute plus. Je trouve que c’est bénéfique et c’est très lié. Je sais qu’on est dans de la recherche de travail, etc. Mais c’est la vie. La recherche de travail, ce n’est pas à part de la vie. C’est dans la vie, c’est dans l’être humain. Je trouve que tout ça est très, très lié.

Catherine Barloy

Et ce que tu disais aussi est important, c’est que ça ne fait pas tout. Ok, on cherche un emploi, mais OK, on a le droit aussi de faire de l’exercice physique. On a le droit aussi de prendre des congés.

Yacine Chouieb

Absolument. Tu vois, c’est assez intéressant ce que tu dis parce que là, aujourd’hui, cette semaine, j’ai exceptionnellement du temps en journée pour faire cet échange, mais c’est parce que je me retrouve en arrêt de travail et ça fait deux semaines que mon médecin dit « Il faut que vous arrêtiez un petit peu. Et je disais « Non, non, non. Ça va. » Parce qu’en fait, je me suis rendu compte en m’écoutant que j’avais cette petite voix qui disait « Non, non, non. Il faut travailler. Tu ne peux pas te mettre en arrêt, c’est trop facile ». Alors que j’ai un truc, mais rien de grave. Cette exigence aussi envers soi-même, parfois, c’est se dire « À quel moment je m’écoute ? ». Parce que si je laisse passer ça, plus ça, plus ça, au bout d’un moment, je vais me retrouver peut-être avec quelque chose qui sera plus lourd à prendre en charge. Et le médecin était très dans l’anticipation et c’est pour ça que je dis « Non ». En gros, il m’a dit « Il faut poser un petit peu la souris et le clavier là, parce qu’il faut faire des examens pour s’assurer qu’il n’y a rien de grave.» Justement, il n’y a rien de grave de toute façon. Mais du coup, ce médecin, il me disait « Ça fait deux fois que vous me dites que vous ne voulez pas vous arrêter. Donc je vous écoute, mais maintenant, c’est vous qui allez m’écouter. » En plus, il me disait, ce n’est pas la règle. Il y a des gens qui aiment bien s’arrêter. » Ça m’a fait sourire. Mais voilà, je trouve qu’on a souvent ça dans le travail, c’est qu’on s’oublie complètement. On ne s’écoute plus. Jusqu’à l’arrêt maladie. Et puis le corps, qui ne s’exprime pas, s’imprime. C’est une expression bateau, mais c’est qu’à un moment donné, le corps, il va envoyer un signal, puis un autre un peu plus fort, puis un autre. Et puis à un moment donné, il va falloir l’écouter parce qu’on n’aura plus de foi.

Catherine Barloy

C’est ça.

Yacine Chouieb

Il faut savoir. S’écouter et équilibrer les choses. C’est important.

Catherine Barloy

S’écouter et puis s’autoriser. Se donner le droit. On n’est pas là à dire « Oh le pauvre ». Non, on n’en est pas là. On est juste en train de dire « OK, qu’est ce qui résonne en moi ? » ou « On aime au niveau d’énergie ? »

Yacine Chouieb

Complètement. Et puis, sans dogme aucun, mais ce monde, c’est très organisé autour du travail. Il faut travailler et consommer. Finalement, c’est assez limité quand même. La vie, c’est un peu plus que ça, j’espère.

Catherine Barloy

Mais tout à fait et d’ailleurs, la première question que je t’ai posée pour ce podcast, c’est « Bonjour Yacine, est ce que tu peux te présenter ? » Et quand on se présente, on dit qu’on fait comme travail.

Yacine Chouieb

J’ai commencé comme ça. Je crois que j’ai donné mon âge et j’ai dit… (Catherine Barloy : oui, c’est vrai.) Bah mon âge, tu vois, faudrait peut-être que je m’interroge de savoir pourquoi j’ai donné mon âge en premier, en quoi ça me définit.

Catherine Barloy

Tu es un senior d’après la société.

Yacine Chouieb

Vu que je parle espagnol, « señor », ça veut dire «.Monsieur ».

Catherine Barloy

C’est super. Écoute, on parle, on parle, on parle et on arrive aux toutes dernières questions que j’avais pour toi. Mais je serais ravie de t’accueillir pour un autre podcast sur l’hypnose et sur tout ce que tu as à partager aussi là-dessus. C’est passionnant. (Yacine Chouieb : Avec grand plaisir). Par rapport aux dernières questions, est ce que tu aurais une lecture à conseiller à quelqu’un qui est actuellement à la recherche d’un nouvel emploi ou un site ?

Yacine Chouieb

En lecture, c’est marrant, tu me poses la question, il y a un truc qui me vient, donc je le dis, c’est Siddhartha . Le livre Siddhartha , c’est Hermann Hesse, je crois. Laisse-moi vérifier. C’est un livre que j’ai lu trois fois il y a longtemps et que j’ai adoré. C’est sur la vie de Bouddha, mais c’est super intéressant parce que ça montre les différentes vies qu’il a pu avoir. Et je pense que peut être ça m’a beaucoup inspiré quelque part, ça a dû parler. Parce qu’il a été riche, il a été pauvre, il a été seigneur, il a été esclave, il a eu des amours. Ça raconte sa vie et que finalement, il avait des croyances. Il y allait et puis il se rendait compte que ce n’était pas ça. Et puis il changeait, etc. Siddhartha , j’ai bien aimé d’ailleurs, je vais le relire. Un beau livre. Et podcasts, j’écoute pas mal de podcasts sur la psychologie, que je trouve, c’est un domaine qui m’attire, donc mieux se connaître, tout ce qui est un peu neurosciences, psychologie, développement personnel. Mais après, je trouve que c’est un peu galvaudé parfois, développement personnel. Il peut y avoir, il peut y avoir des fois rien à manger derrière. (Catherine Barloy : On est d’accord). Donc, il faut être sélectif et puis écouter ce qu’il nous parle finalement. Mais c’est la même chose aujourd’hui, les podcasts avec un mot clé sur une application, on trouve tous les podcasts reliés. Je trouve ça super intéressant, que ce soit sur le travail. Si, sur le travail, j’ai quelqu’un à recommander, qui m’a un peu aidé, beaucoup aidé, qui fait des vidéos, on le trouve assez facilement sur YouTube, Yves Gautier, un Coach qui donne beaucoup, beaucoup d’excellents conseils dans la recherche de travail, dans la communication et au-delà. Mais au départ, il était vraiment centré sur la recherche du travail. Et j’ai beaucoup aimé sur l’entretien d’embauche, des choses à faire, à dire, à ne pas faire, à ne pas dire. Présentez-vous, par exemple, cette fameuse question, présentez-vous en début d’entretien, comment répondre à cette question ? Qu’est-ce qui vous fait peur ? Et je trouve qu’il permet d’avoir un pas de côté par rapport aux classiques, de ce qu’on entend partout. Donc, je recommanderais volontiers Yves Gauthier. Ça s’écrit comme ça se prononce.

Catherine Barloy

De toute manière, je vais mettre la retranscription du podcast et puis je mettrai tous les liens que tu donnes. Parfait. Par rapport aux mots de la fin, est ce que tu aurais une phrase qui t’a tenu motivé pendant ta recherche ?

Yacine Chouieb

J’avais une phrase, c’est marrant parce que je l’ai imprimée. Il y a deux phrases en réalité. Il y en a une, tu vois, je suis sur mon bureau, elle est posée sur mon bureau, donc je vais te la lire. C’est un peu caricatural, mais tant pis, je la lis. C’est une phrase de Confucius qui dit « Ce qui est douloureux, ce n’est pas le changement, mais la résistance au changement. » J’aime bien cette phrase. Et j’avais une autre phrase aussi en espagnol sur la persévérance, parce que c’est un peu ça aussi, dans la vie, des fois, il faut persévérer pour obtenir des choses. En espagnol, ça dit… Je crois que c’est ça. Elle est simple en plus, c’est « Con el tiempo, una gota perfora la roca. Ça veut dire « Avec le temps, une goutte d’eau arrive à perforer la roche. » C’est une traduction pas très propre mais c’est un dicton espagnol que j’aime beaucoup. Petit à petit, des choses comme ça.

Catherine Barloy

C’est comme ça que tu te mets en place. Oui, mais tu sais, la goutte qui érode la roche, c’est comme ça que je me représentais dans mon précédent boulot. Quand on me confiait une tâche, on reconnaissait ma persévérance ça m’a donc parlé totalement.

Yacine Chouieb

Il n’y a pas de hasard. (Catherine Barloy : Tout à fait.) Après, il y a plein d’autres choses. En français, on pourrait plutôt être sur l’expression « on récolte ce qu’on sème » finalement. J’aime bien aussi quand on l’écrit de deux manières, ce qu’on sème, semer, ce qu’on s’aime soi-même, du verbe aimer. C’est intéressant de le voir aussi comme ça. C’est un peu la même idée qu’il y a derrière. Et puis la phrase de Confucius, elle dit un peu la même chose. Ne pas résister, mais accepter le changement, que les choses évoluent. Parfois, ce n’est plus l’heure de se battre. Il faut l’accepter et parfois, il faut se battre et puis s’écouter. C’est beau.

Catherine Barloy

Oui, c’est très beau. Tu as remarqué, je faisais une pause comme ça.

Yacine Chouieb

Même moi, je suis surpris en me disant « C’est pas mal. C’est joli. »

Catherine Barloy

Bon écoute Yacine, je te remercie beaucoup. Beaucoup pour tout ce que tu as partagé avec nous. C’était vraiment super. Je te souhaite plein de belles choses par rapport à tes vies professionnelles et par rapport à ta vie en entier. Je vais arrêter l’enregistrement et on va se dire au revoir hors ondes. Merci encore.

Yacine Chouieb

Merci à toi.

Cet épisode est terminé.

J’espère que comme moi, vous avez pris des notes et que cet échange a été inspirant pour vous.

Que ce soit sur la recherche d’emploi, l’entreprenariat, l’hypnose, le coaching, l’enthousiasme de Yacine est communicatif et m’a donné de nombreuses idées pour des podcasts que je vais vous préparer.

Je mets en lien sous la retranscription le lien pour contacter Yacine Et je vous donne rendez-vous vendredi prochain pour un épisode en solo sur le thème Comment se sentir mieux : je vous souhaite une belle semaine et je vous dis à très bientôt sur ce podcast.

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Si vous êtes resté jusqu’à la fin de ce podcast, sachez que j’organise un concours : pour cela, il vous suffit de laisser un commentaire sur apple podcast ou spotify et de m’envoyer la copie d’écran de ce commentaire sur l’adresse contact@bluemidlife.fr car nous ne savons pas qui nous met un commentaire. Tous les 8 podcasts, je ferai un tirage au sort pour offrir à une personne 1 heure de coaching dédiée à ses objectifs professionnels. A très bientôt

Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à le liker, à le partager, à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée et je vous souhaite une belle semaine.

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