Il y a quelques années, cela m’arrivait de ne pas être très sympa avec moi, éh oui, d’écouter cette petite voix intérieure qui me disait que je n’allais pas y arriver, que je n’étais pas à la hauteur etc, etc…
Un vrai théâtre dramatique
Quand on écoute notre petite voix, elle est rarement sympa. Elle nous invente des plans horribles, nous voit avec des lunettes déformantes, pointe du doigt nos moindres défauts.
Il est vrai que nous n’avons pas appris à prendre soin de nous et de nos pensées.
Au fur et à mesure et surtout grâce au coaching, elle est partie.
Alors oui, je parle parfois seule mais je suis dans un mode neutre où je décris ce que je fais (dites-moi que je ne suis pas la seule 😁). Je n’ai plus ce monologue intérieur critique.
Je l’ai bâillonné. Bien sûr, ce n’est pas venu en une seule fois par un coup de baguette magique. Cela s’est fait progressivement.
Se rendre compte
Se rendre compte est la première étape.
Quand vous vous surprenez à penser de travers à propos de vous, corrigez-vous intentionnellement en une réflexion plus positive. Un exemple ?
« J’suis grosse dans cette robe » devient « Je m’aime comme je suis, mes rondeurs font partie de moi ».
« Pff, je ne retiens rien, je perds la mémoire ou quoi ? » devient « Je me concentre et mon cerveau retient toutes les informations ».
« Je suis lente » devient « Je prends le temps de bien faire les choses pour ne pas y revenir ensuite ».
Le but est de mettre progressivement une intonation allant vers le positif. Mais pour rester crédible, il faut y aller par étapes et donc passer par le neutre.
Passer par une phase neutre
Brooke Castillo qui était coach poids au départ conseillait à ses clientes de passer par l’étape 2:
Phrase : Pff, j’suis grosse
- Première étape: On remarque la critique
- Deuxième étape : on neutralise : J’ai un corps
- Troisième étape : j’aime mon corps : il est impossible de passer de l’étape 1 à l’étape 3 sous peine de perdre de la crédibilité auprès de notre cerveau critique.
On va prendre ce que notre petite voix a tendance à pointer du doigt et le rendre neutre puis positif. Au fil du temps, cette petite voix inamicale disparaitra ou deviendra sympa, si, si, c’est possible 😊
Ce petit exercice est à faire quand vous vous prenez en flagrant délit « d’écoute de petite voix ».
Ajoutons du positif
Maintenant que vous allez apporter de la vigilance à votre dialogue intérieur, il serait intéressant de ne pas s’arrêter là 😊
Une fois la graine plantée, autant l’arroser.
J’aime avoir des rêves : oui, là je parle de rêves, je sors des plans d’action. Je partage avec vous comment j’ai recâblé mon cerveau.
Je me suis écrit mes rêves sur papier avec des phrases hyper positives à la première personne et au présent. Ceci pour me booster, me projeter, ressentir des ondes positives quand je lis ces phrases et donc arroser les graines.
Ces phrases ne sont que pour nous. Personne d’autre ne les lira et nous n’avons pas besoin de l’avis d’autrui sur ces phrases. Elles sont là pour nous gonfler à bloc et pour transformer notre petite voix intérieure en notre meilleure… meilleure… meilleure amie. Créez vos petites phrases à vous.
N’hésitez pas à les écrire en couleur ou à mettre de la couleur autour. Le beau attirera l’œil et vous donnera envie de les lire régulièrement.
Dans votre vie de rêves, vous avez le droit de vous donner tous les droits, alors profitez-en. Cela peut être dans tous les domaines. Donnez les détails que vous souhaitez, imaginez-vous vraiment, vivez-le au moment où vous les lisez.
Non seulement, cela mettra du positif et du beau dans votre cœur mais cela enverra un belle énergie.
Avec les mots, nous traçons notre futur.
Si vous avez envie de partager avec moi votre domptage de petite voix, laissez moi un commentaire ci-dessous.
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