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Blue MidVoice Episode 2 : Maud Alaux

Blue Midlife
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Podcast
Bilan de compétences
Coaching de vie
Nancy
Catherine Barloy
Jaquette du podcast 2 avec Maud Alaux

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Dans l’épisode de podcast d’aujourd’hui, je suis en tête à tête avec Maud Alaux. Maud est une entrepreneure qui a changé de vie en 2017 en entamant une reconversion professionnelle qui lui a permis de renouer avec ses passions. Maud est ébéniste, consultante Feng Shui, consultante en décoration et numérologue. Elle partage ses conseils et son expérience sur la reconversion professionnelle, l’entrepreneuriat et comment surmonter les difficultés.

Bonus Blue Midlife
  1. Présentation de Catherine Barloy : Coach en bilan de compétences pour Blue Midlife, elle partage son parcours de chef de projet en recherche clinique à coach via un podcast.
  2. Première interview du podcast : Catherine accueille Maud Alaux pour parler de son parcours d’entrepreneure après une reconversion professionnelle.
  3. Parcours de Maud Alaux : Ancienne manager dans le secteur privé, reconvertie en ébéniste, consultante Feng Shui, consultante en décoration et numérologue. Création de son entreprise en décembre 2019.
  4. Formation et accompagnement : Maud souligne l’importance de l’accompagnement pour la réussite, ayant été aidée par des coachs personnels, la Chambre des métiers de l’artisanat, l’APEC, et Pôle emploi.
  5. Difficultés et résilience : Maud partage les défis rencontrés au début de son entreprise, notamment en raison du Covid-19, et comment elle a surmonté ces obstacles grâce au soutien de ses proches et à une détermination constante.
  6. Conseils pour futurs entrepreneurs : Maud offre des conseils sur la nécessité de se faire accompagner, se connaître soi-même, créer un réseau professionnel, et s’organiser pour le succès.
  7. Importance du sens et du bien-être : Elle met en avant l’importance de suivre sa passion et de trouver un équilibre personnel pour maintenir l’énergie et la motivation.

En voici la retranscription et les liens pour joindre Maud:

Bonjour, je suis Catherine BARLOY, coach en bilan de compétences pour Blue Midlife. Après des années comme chef de projet dans la recherche clinique, je suis devenue coach et je vous accompagne pour trouver VOTRE voie professionnelle dès maintenant. Bienvenue sur ce podcast où je partage avec vous, seule ou avec mes invités, des conseils, des expériences, du coaching dans la bonne humeur. Alors on est parti pour l’épisode du jour.

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Bonjour et bienvenue sur l’épisode 2 du podcast Blue MidVoice. Nous entamons aujourd’hui notre première interview avec Maud Alaux, mais avant de vous en dire plus, je voudrais faire une petite dédicace à Noémie qui m’a laissé un message sur Instagram. Son message est le suivant : “Je suis en train d’écouter ton podcast, Cathy, bravo pour le dévoilement de ton parcours, ce n’est pas chose facile mais ça montre que tu as pris du recul sur tout ça.👏 Tu es source d’inspiration pour bon nombre d’entre nous !” Alors c’est le genre de message qui me fait chaud au cœur et qui me montre que je suis à ma place 😊 et puis cela me donne un boost d’énergie pour la journée : alors vous pouvez continuer à m’en envoyer😊 Je vais revenir maintenant à Maud Alaux. Alors Maud est avec nous pour son parcours d’entrepreneure au féminin et aussi parce qu’elle s’est reconvertie après un long parcours comme manager dans le secteur privé. Alors sans plus attendre, je vous laisse écouter son interview et on se retrouve juste après.

Catherine BARLOY

On est parti. Bonjour Maud.

Maud ALAUX

Bonjour Catherine.

Catherine BARLOY

Ecoute merci de m’avoir rejointe sur ce podcast. Tu es ma première invitée, c’est chouette.

Maud ALAUX

Merci à toi pour l’invitation et pour l’honneur d’être la première.

Catherine BARLOY

Maud, je te propose de te présenter et puis de présenter ce que tu fais.

Maud ALAUX

Oui, je m’appelle Maud Alaux, j’ai 39 ans. J’ai changé de vie en 2017 en entamant une reconversion professionnelle qui m’a permis de renouer avec mes passions. Je suis aujourd’hui ébéniste, consultante Feng Shui, consultante en décoration et numérologue et j’ai créé mon entreprise en décembre 2019.

Catherine BARLOY

Super. Tu vas pouvoir partager avec nous tous tes petits conseils et toute ton expérience. Donc alors juste première question, d’où est venue cette idée de créer ton entreprise ?

Maud ALAUX

Pendant ma formation en ébénisterie de 2017 à 2019, j’ai analysé mon projet et je me suis posée cette question « Est ce que c’était réalisable chez un patron ? » Très vite, mon projet étant atypique, je me suis rendu compte que l’entrepreneuriat était vraiment la solution pour pouvoir vivre mon projet personnellement.

Catherine BARLOY

Tu as volé de tes propres ailes à partir de cette date-là ?

Maud ALAUX

C’est ça.

Catherine BARLOY

Est-ce que tu as suivi des formations avant de te lancer ?

Maud ALAUX

Oui, j’ai suivi une formation technique pour mon nouveau métier d’ébéniste. J’ai passé un CAP et un brevet des métiers d’art. Je me suis également formée au niveau de la Chambre des métiers de l’artisanat pour pouvoir justement avoir les bonnes bases pour créer mon entreprise.

Catherine BARLOY

Par rapport à ton choix de formation plutôt technique, tu avais fait un bilan ? Qu’est ce qui t’a donné envie de faire cette formation ?

Maud ALAUX

Dans mon cas, c’était vraiment une passion d’enfance. J’ai vraiment ce souvenir de mon premier dessin technique vers six, sept ans. J’ai également pu approcher le travail du bois avec mon père dans son atelier quand j’étais petite. J’ai toujours travaillé de mes mains sur mes temps libres. C’était vraiment une passion. Donc pour moi, il n’y a pas eu cette notion de bilan de compétences parce que c’était quelque chose qui m’animait depuis petite. Mais en effet, sinon, j’en aurais fait un et je pense que c’est effectivement une bonne clé pour pouvoir entamer une reconversion.

Catherine BARLOY

Par rapport aux suivis que tu as eus au niveau des formations, est ce que tu as été accompagnée par Pôle emploi ou l’APEC ?

Maud ALAUX

Oui, c’est une très bonne question, Catherine, parce qu’en fait, l’accompagnement, pour moi, c’est une des clés de la réussite. Que ce soit avec effectivement personnellement, je me suis fait accompagner par une coach d’un point de vue personnel. Je me suis aussi fait accompagner par la fameuse Chambre des métiers de l’artisanat, vu le profil de mon futur métier. Mais je me suis fait accompagner aussi en amont de cette reconversion par l’APEC, puisque j’étais cadre, par Pôle emploi pour la partie technique de pouvoir justement entamer une formation en utilisant mes droits. Mais effectivement, l’APEC a été aussi une bonne clé pour pouvoir entamer cette reconversion.

Catherine BARLOY

Oui, en fait, c’est important d’être accompagnée parce que je pense que c’est tout nouveau quand on sort du monde du salariat et ça peut être bien également d’être accompagné par des professionnels comme l’APEC ou par Pôle emploi pour se lancer.

Maud ALAUX

Oui, tout à fait. Effectivement, à l’APEC, ça a été utile pour tout ce qui était justement questionnement, pour tout ce qui a été aussi vraiment pour challenger mon projet pour l’emploi. C’était vraiment cette question technique de pouvoir mettre un « schtample » sur le fait de faire une formation en utilisant mes droits. Mais je conseille également tout ce qui va être vraiment ce coaching d’un point de vue personnel, parce que quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on peut avoir des doutes, on peut avoir des peurs, on peut avoir des blocages, on peut avoir des loyautés, plein de choses qui vont ressortir et qu’on va travailler avec l’aide d’un thérapeute. Également, au niveau de l’accompagnement, ce qui m’a à l’époque… Je n’avais pas conscience de cette importance de se faire accompagner, notamment par des instituts comme la Chambre de commerce et d’industrie, qui aujourd’hui propose, par exemple des workshop collectifs qui vont vous permettre de challenger votre business model, de réaliser vos prévisionnels financiers, également de choisir votre statut juridique, d’avoir également les clés pour pouvoir réaliser des études de marché. Ce sont des workshop qui sont proposés gratuitement parce que c’est financé par la région.

Il y a également un accompagnement aux entrepreneurs individuels proposés par ce genre de chambre, également par la Chambre des métiers artisanal, qui permet aux nouvelles entrepreneurs ou à l’entrepreneur qui veut se lancer d’avoir ces accompagnements pour pouvoir partir au mieux dans cette nouvelle vie qui est l’entrepreneuriat.

Blue Midlife Podcast Feng shui

Catherine BARLOY

Ça permet de se lancer seule, mais accompagnée.

Maud ALAUX

Oui, tout à fait. Surtout, ça permet aussi de challenger économiquement son projet. Est-ce que le projet est viable économiquement ? Est ce qu’on a toutes les informations dont on a besoin ? Ce sont aussi des instituts qui vont rencontrer beaucoup d’entrepreneurs. Ce sont aussi des personnes qui vont vous permettre de vous mettre en lien avec d’autres personnes et qui ont vraiment une connaissance du tissu économique local, qui ont vraiment une expérience qu’ils vont mettre à votre service. Grâce à toutes ces aides régionales, c’est complètement accessible à tout type d’entrepreneurs puisque c’est gratuit et ça permet vraiment de se lancer dans les meilleures conditions. Vraiment, je conseille. Moi, j’ai fait l’erreur inverse de ne pas faire forcément appel à ce type de chambre au début. J’ai fait comme 90% des entrepreneurs, je me suis lancée un petit peu vite. Aujourd’hui, je fais appel à eux. Et donc en plus de l’accompagnement personnel, je suis accompagnée pour mon développement économique par ce type de chambres et sincèrement, je conseille vivement.

Catherine BARLOY

Super. Merci pour ce conseil. Là, actuellement, tu travailles seule ou tu as un associé ? Comment ça se passe ?

Maud ALAUX

Je travaille seule, mais j’ai des partenaires. C’est à dire qu’effectivement, moi, je travaille donc, que ce soit pour le Feng Shui, par exemple, je vais chez mes clients, mais lorsque j’identifie des besoins de thérapie, je vais les envoyer vers des thérapeutes, coachs, par exemple. Quand j’identifie, justement, au niveau du Feng Shui, des besoins de nettoyage énergétique ou de soins énergétiques, je les renvoie vers une collègue qui est énergéticienne. Je travaille seule, mais j’ai ces partenariats, j’ai ces personnes de confiance vers qui je peux envoyer mes clients.

Catherine BARLOY

D’accord. Tu t’es construit un réseau par rapport à tes différentes branches d’activité.

Maud ALAUX

Exactement, c’est ça.

Catherine BARLOY

Par rapport à tout ce que tu as mis en place depuis 2019, est ce que tu as rencontré des difficultés ? Dans ce cas-là, tu les as surmontées comment ?

Maud ALAUX

Oui, mon entreprise est un peu un enfant du Covid. Je me suis lancée en 2019 et en gros, les plus grosses difficultés que j’ai rencontrées, c’est déjà les moyens de production en ébénisterie parce que j’ai déménagé deux fois et que justement, j’ai connu trois confinements par rapport à mon activité et je ne pouvais pas accéder à l’atelier collaboratif dans lequel je travaillais le bois. J’ai eu aussi des annulations de commandes, des impossibilités de recevoir du public, toujours liées au Covid, ou de me déplacer chez des clients à certaines périodes. J’ai aussi eu un souci de santé que j’ai dû prendre en compte en priorité pendant quelques mois. Maintenant, c’est réglé. Effectivement, comment j’ai dépassé cette difficulté ? Déjà, j’ai eu du soutien de mes proches, amis, famille et de mes parents que je remercie. J’ai également accepté de me remettre en question. L’entrepreneuriat, c’est un questionnement aussi qui est perpétuel selon moi. C’est à ce moment de se dire « Tout n’est pas la faute du Covid, donc qu’est ce qui a marché et qui n’a pas marché dans ce que j’ai fait ? » pour pouvoir effectivement m’améliorer et me réorienter. J’ai aussi dépassé ces difficultés en ne lâchant rien, en étant déterminée, en se disant « C’est mon rêve, je pense qu’on va le réaliser. Les épreuves font partie du chemin, donc on y va. » On cherche des solutions, notamment par rapport aux moyens de production en ébénisterie où j’ai justement mis des choses en place, trouvé des moyens pour continuer à produire. Et par rapport à ce besoin de me créer un réseau pro que j’avais identifié suite à ce Covid qui nous avait un petit peu tous isolés et au fait que j’avais déménagé, changé de région. Du coup, j’ai mis en place des actions très concrètes, organisé des apéros pour rencontrer des professionnels du secteur dans lequel je travaille sur Colmar. Également, travailler mon référencement Google, mettre l’accent sur mon site internet, notamment par mon blog et également proposer des conférences en local pour me faire connaître des futurs clients en Feng Shui et autres.

Catherine BARLOY

Oui, en fait, plein de façons de rebondir par rapport à ce qui aurait pu être considéré comme des échecs. Tu les as retournés de façon à pouvoir te booster et continuer à progresser, c’est ça ?

Maud ALAUX

Oui, c’est ça. C’est super intéressant le concept que tu viens d’énoncer. Le mot échec, c’est hyper important parce qu’en France, on n’est pas habitué à l’échec, on le vit très mal. Les Anglosaxons, pour eux, les échecs, en fait, c’est le terreau de tes futures réussites. Et en fait, c’est vrai que l’entrepreneuriat, selon moi, c’est aussi déconstruire beaucoup de choses qu’on a intégrées par l’éducation française, que les Français, on n’est pas très tournés vers l’entrepreneuriat à la base. On n’a pas une culture de l’entrepreneuriat. On est en train de la découvrir puisqu’on est de plus en plus à se lancer dans l’entrepreneuriat. Mais en effet, cette question d’échec, elle est hyper importante parce qu’en fait, l’échec pourrait nous figer ou nous bloquer. Or, en fait, l’échec, c’est juste une erreur par rapport à quelque chose qu’on a envie de faire, mais on n’a pas utilisé la bonne méthode, selon moi. C’est juste cette question de « OK, on a toujours envie de le faire. » Oui, non, ça peut être non. On peut avoir eu un fantasme, une idée et se dire « Au final, ce n’est pas ce que je veux, je change.» Mais lorsqu’on est toujours motivé vers son objectif, que c’est vraiment un objectif qui est réel, à ce moment-là, c’est juste « Comment je réoriente ? Comment est-ce que je fais pour l’atteindre avec de meilleures méthodes ? » L’échec fait partie du chemin parce qu’en fait, c’est juste qu’on s’est trompé. Ce n’est pas grave, on fera mieux. Et en même temps, lorsqu’on progresse et je le vois au bout de trois ans d’entrepreneuriat, ces échecs, ça nous a vraiment forgés. Moi, je sais que par exemple, il y a des choses que je fais beaucoup plus vite, beaucoup mieux grâce justement à ces échecs. Et j’ai aussi acquis certaines souplesse sur certains sujets et qui me permettent de lâcher prise sur des choses et d’accueillir aussi certaines choses qui arrivent dans ma vie entrepreneuriale et qui se passent encore mieux que ce que j’aurais imaginé.

Catherine BARLOY

Un super message que tu viens de passer. C’est vrai que ce mot d’échec peut être un gros mot dans la tête de quelqu’un qui hésite à se lancer. Tu viens simplement de dire que c’était peut-être une erreur ou c’était peut-être juste un petit caillou sur le chemin. » On met en place des choses. Et ce que tu viens de dire à la fin en disant « Maintenant, je reçois, je lâche prise et ça se passe encore mieux que ce que j’avais imaginé. » C’est vraiment super.

Maud ALAUX

C’est vrai, si ça peut motiver des entrepreneurs ou des futurs entrepreneurs. L’échec, c’est quelque chose qui nous construit et il ne faut pas en avoir peur parce que c’est comme un entraînement de sportif où il y a des jours où ça va être plus difficile que d’autres, mais ce n’est pas grave et on va en tirer une force intérieure qui est importante.

Catherine BARLOY

Là, tu as remonté par rapport à l’énergie. Qu’est-ce que tu pourrais nous partager comme plus beau moment de ces premières années ?

Maud ALAUX

Déjà, quand je suis arrivée à Saint Quentin la veille de ma première journée de formation en ébénisterie, je suis arrivée avec deux valises, une couette, un oreiller dans un hôtel à 34 ans. Et là, je me suis dit « Ça y est, c’est ma renaissance ». Je suis arrivée vraiment en mode : je suis allé chez mes parents qui ont très gentiment fait garde meuble pendant quelques temps de mes affaires de Paris. J’avais vraiment tourné complètement une page. Je les en remercie d’ailleurs d’avoir gardé ces affaires chez eux. Du coup, je suis repartie avec vraiment presque rien. Et ça a été super libérateur parce que c’est cette notion de « C’est ma renaissance ». Ça, c’était vraiment un super beau moment. Mes deux années de formation en ébénisterie et aussi le fait d’apprendre à pratiquer ma passion de manière professionnelle avec des gens passionnés qui nous donnent tout. Vraiment, je conseille le lycée des métiers de l’ameublement de Saint Quentin, mais à 100% pour les personnes passionnées par le bois, parce que ce sont des gens formidables. Mes semaines de formation en Feng Shui aussi, c’est pareil. Je me suis dit « C’est bon, c’est la bonne voie, c’était génial.» Et après, par rapport à mon entreprise, vraiment le jour de la création de l’entreprise, les photos aussi de mes meubles sur mon site, c’était rigolo avec une super photographe que j’aime beaucoup. Le lancement de mon site aussi, ça a été un moment joyeux vraiment. Et puis, les premières conférences de transmettre et de pouvoir partager cette passion du Feng Shui avec des personnes qui ont envie aussi de l’appliquer dans leur quotidien chez eux. C’était super. C’est super, ces conférences. Et puis, effectivement, quand je suis à l’atelier. Quand je suis à l’atelier, vraiment, je suis heureuse. Je ne changerais pour rien au monde.

Catherine BARLOY

C’est super. Suivre sa passion.

Maud ALAUX

Oui, vraiment. Par rapport à tes auditeurs et tes auditrices, vraiment, qui se posent ces questions-là, je sais très sincère, j’avais une vie très confortable avant, j’ai gagné vraiment bien ma vie, j’avais des beaux vêtements, des belles choses et je suis tellement heureuse d’avoir aujourd’hui dans mon quotidien mes passions. Tout n’est pas facile, tout n’est pas rose. Il y a des hauts, il y a des bas, mais il y a cet objectif vraiment de « Je suis mon rêve. » C’est une forme d’aventure et je suis heureuse, effectivement, de le vivre. Il y aura des moments de bas dans l’entrepreneuriat, il y a des moments de hauts, mais effectivement, on sait pourquoi on le fait. Il y a du sens.

Catherine BARLOY

C’est surtout ça, retrouver le sens et la flamme qui est en nous et qui était en train de s’éteindre.

Maud ALAUX

Exactement. Je ne sais pas si je l’ai énoncé, mais j’ai eu un début de Burn out en 2017 et c’est ce que j’ai appelé un rappel d’âme plus tard. Parce que sur le coup, je n’ai pas compris ce qui se passait. J’avais augmenté en salaire, j’avais augmenté en responsabilité. J’avais un petit copain à l’époque, donc je me suis dit « Mais ce n’est pas possible. Pourquoi est-ce que j’ai ça ? » Plus tard, je me suis rendu compte que c’était vraiment un rappel d’âme. J’appelle ça comme ça, avec mes croyances. Ce moment où tu te dis « Non, c’est pas du tout ta voie, même si elle est confortable matériellement, il y a autre chose qui t’appelle. »

Catherine BARLOY

Tu es dans une voie où tu montes tranquillement les échelons et à un moment, en fait, t’as ta petite voix intérieure qui te dit « OK, t’es bien, mais là, il faut faire quelque chose parce que ça ne va pas aller. »

Maud ALAUX

Oui, c’est ça. Je ne connais pas bien ces principes de Burn out, etc, mais c’est comme s’il y avait effectivement un message que ton corps essaie de te faire passer de plus en plus fort pour que tu puisses l’entendre.

Catherine BARLOY

Oui, c’est ça. Quand le cerveau n’a pas réussi à faire passer le message, c’est ton corps qui fait passer le message et qui, dans les cas les plus graves, à la fin, t’empêche de te lever le matin parce qu’ il dit « C’est bon, on s’arrête. » Il ne faut pas en arriver là. C’est surtout ça. C’est important d’écouter sa petite boussole intérieure, son niveau d’énergie, résister un peu, partir de sa zone de confort aussi. Mais à un moment, si tu n’écoutes plus ton niveau d’énergie, tu risques gros.

Maud ALAUX

Non, je suis d’accord avec toi, je le comprends très bien. Et je vois la différence entre ces moments où justement, j’avais cette fin de carrière dans mon ancien métier et maintenant, je peux avoir des bas aussi parfois par rapport à l’entrepreneuriat. Je peux être fatiguée, je peux être déprimée. Ça en fait partie, je vais être très sincère. Il y a des moments où justement, je suis dans des moments où ça ne va pas non plus très bien parce que forcément, il y a des choses qui me posent des soucis ou autres, mais ce n’est plus du tout la même chose. Je ne sais pas comment t’expliquer. C’est qu’en fait, tout a du sens. Il y a cette notion de « OK, même quand il y a des bas ou même quand tu es un peu déprimée, ça n’a pas du tout… Ce n’est pas grave, je sais qu’il y aura des hauts après et je sais que je le fais pour une bonne raison qui est d’être dans cette forme d’aventure personnelle et de suivre ce rêve. C’est plus du tout les mêmes choses. Tu parlais d’énergie et c’est ça qui est intéressant, c’est que du coup, par rapport à cette entrepreneuriat, je me répète, cette notion de sens est hyper importante parce que même dans ces moments de bas, de fatigue, etc, ça a tellement de sens que la motivation est toujours là.

Catherine BARLOY

Oui, il y a le sens qui est derrière et qui allume cette envie de continuer, je pense.

Maud ALAUX

Exactement, c’est ça. Et se dire que les bas font partie du chemin parce qu’on a tous ce que je viens d’exprimer, on l’a tous. Donc après, c’est juste effectivement comment est-ce qu’on s’accompagne et qu’on se fait accompagner pour le vivre ? Quelle est l’énergie qui suit ça ?

Catherine BARLOY

C’est ça qui est beau. C’est ça. Et donc là, par rapport à ton activité actuelle, est ce que tu as besoin de travailler en salariat à côté de ton activité ?

Maud ALAUX

Oui. Moi, je n’en vis pas pour l’instant totalement. Du coup, je fais ce qu’on appelle des jobs alimentaires. Du coup, je m’étais posée la question de raccrocher avec peut-être un job plus spécifique, etc. Mais moi, personnellement, je n’en ai pas envie. Ça peut être une solution aussi pour d’autres entrepreneurs. Mais en tout cas, je fais effectivement des jobs alimentaires parce que, je me répète, je n’en vis pas forcément totalement. Mais au début, j’avais un peu du mal à quitter de retravailler à côté, parce qu’effectivement, l’entreprise demande quand même beaucoup de temps. Mais au final, c’est pas mal. Ça fait baisser la pression pour l’instant, le temps que j’en vive complètement. Et puis, paradoxalement, j’ai plus de clients quand j’ai une activité salariée à côté. Je pense qu’on parlait d’énergie. Je pense que j’ai encore des choses à travailler, justement, par rapport à mes blocages ou à la pression, etc. Et par rapport à lâcher prise. Et je pense que le fait de travailler à côté, quand j’ai des activités salariées à côté, effectivement, ça doit faire baisser une forme de pression qui doit libérer de l’énergie.

Catherine BARLOY

Oui, je pense aussi que tout est question d’énergie. Quand tu vas bien, ça roule.

Maud ALAUX

Oui, c’est ça. Par exemple, les mois où, justement, je n’ai pas d’activité salariée à côté, je fais beaucoup de choses, mais je pense qu’il y a un peu cette pression de « ça serait bien qu’un client rentre », « ça serait bien que plus de clients rentrent », etc. Je pense que quand tu travailles à côté, il y a une forme vraiment de lâcher prise de « Ce n’est pas grave, j’ai une base financière, donc ça vient ou ça ne vient pas. De toute façon, je kiffe ce que je fais ». Je pense que cette énergie qui se libére au niveau de l’univers, on doit travailler un peu, « C’est bon, elle est zen, elle est dans la joie. Je lui envoie du monde. »

Catherine BARLOY

Et au quotidien, tu as mis en place une routine ? Il y a quelque chose qui est régulier ou alors c’est un petit peu en fonction ?

Maud ALAUX

Elle est super intéressante, ta question. C’est une grosse question pour moi parce que je me suis rendue compte grâce au Human Design, je ne sais pas si tu connais. J’ai découvert ça il y a quelques semaines. Le Human Design, je ne saurais pas trop le décrire, mais je trouve ça super intéressant. Ça t’explique un peu ton type énergétique, comment tu fonctionnes, tes zones d’énergie, etc. C’est super intéressant. Ça explique quelque chose que je ressentais déjà, c’est que moi, je ne fais pas de cyclique, c’est que je veux avoir beaucoup d’énergie. Là, par exemple, je peux travailler, mais de 8h00 à 22 h00, je vais produire énormément de choses et il y a des moments où je vais avoir beaucoup moins d’énergie. Ce n’est pas non plus la catastrophe, mais j’ai moins d’énergie, donc je vais avoir moins d’idées, je vais être moins productive. J’ai fait ce Human Design en janvier, depuis deux mois, j’ai décidé de surfer dessus et d’avoir ce moment où je vais utiliser cette énergie qui est très présente quand elle est là. Et quand elle est restreinte,( cigale/fourmi) du coup, je vais surfer sur ce que je vais produire pendant cette phase-là.

Après, c’est peut-être ce conseil, peut-être, pour un marché, si tes auditeurs/ auditrices, cycliques se reconnaissent là-dedans. Par contre, pour les personnes qui sont plus linéaires, oui, je pense qu’une routine peut être plus idéale. C’est une grosse question pour moi, routine, pas routine, et aussi parce que je suis multi activité. Quand je suis dans la production d’ébénisterie, ce n’est pas du tout la même façon de travailler que quand je vais faire du Feng shui ou de la numérologie. C’est pour ça que pour moi, la routine, c’est une grande question, mais je ne sais pas si je peux en appliquer une ou pas. En tout cas, par contre, oui, je pense qu’une routine quand tu es entrepreneur, et notamment quand tu travailles de chez toi, c’est hyper important. Mais j’ai quand même une forme de routine. Par exemple, je fais toujours ma to do List de la semaine, le dimanche soir au plus tard. Ne serait-ce qu’au niveau de la charge mentale, comme ça, tu sais effectivement comment tu t’organises. Et puis, au niveau de la productivité, pareil, je fais toujours ma to do List du lendemain, la veille, au soir. Je la refais toujours pour dormir sereinement.

Maud ALAUX

Et après, en termes d’hygiène personnelle, énergétique, de vie, au moins marcher tous les jours, même si tu travailles chez toi. Essayer de marcher. Et puis, comment dire avoir des routines comme ça, de faire attention à bien se coucher, pas trop tard non plus. C’est que toi, quand tu es entrepreneur, t’es toujours tenté par le dernier message, le mail, le machin, le truc. Donc, te dire quand même, non, là, il faut aussi savoir décrocher. Et je vous rappelle surtout quand on travaille de chez soi.

Catherine BARLOY

On va mettre en application déjà tes conseils pour cette routine. Sinon, des conseils plus généraux par rapport à un futur entrepreneur qui voudrait se lancer ?

Maud ALAUX

Oui, effectivement. Comme on a annoncé tout à l’heure en début de podcast, je conseille vraiment de se faire accompagner. Au niveau de l’entreprise elle-même, par des professionnels comme la Chambre de commerce industrie, la Chambre des métiers d’artisanat quand on est artisan ou la BGE d’ailleurs. La BGE, je ne l’ai pas citée, mais elle est très bien aussi pour ça.

Catherine BARLOY

La BGE, c’est quoi ?

Maud ALAUX

Je ne sais plus à quoi correspond l’acronyme, mais en gros, c’est un organisme qui, pareil, va accompagner les entrepreneurs dans leurs démarches de création et de développement d’entreprises. Ils peuvent mettre à disposition des locaux pour du coworking, pour même louer des locaux pros. Et ils vont aussi accompagner les entrepreneurs dans leurs démarches de développement et de création. Ok. Voilà. Et donc, l’intérêt, je me répète, de se faire accompagner, c’est vraiment de mettre les entrepreneurs face aux réalités économiques, de challenger leurs projets tout en étant soutenus. Il y a vraiment ces deux dimensions. Ce sont des acteurs économiques qui vont du coup soutenir le projet des entrepreneurs, mais aussi challenger, mettre le doigt là où il y a peut-être des flous, des choses à améliorer. C’est vraiment, je trouve, une super façon de se lancer. Comme je le disais, de se faire accompagner par un ou une coach quand on en ressent le besoin. Je dirais également mettre de l’énergie dans le fait de bien se connaître. Parce que là, effectivement, on quitte le salariat, on n’est plus dans des contraintes imposées par un patron, mais on va en avoir d’autres.

C’est bien se connaître, ses points forts, ses défauts, son fonctionnement pour pouvoir s’organiser en fonction, pour pouvoir effectivement également, je parlais de contraintes, un peu identifier aussi ces nouvelles contraintes parce qu’ on va vraiment travailler d’une autre façon. On peut choisir de travailler un peu comme on l’a appris en entreprise, mais on peut travailler complètement différemment. C’est vraiment aussi un petit peu anticiper ce décalage là, ce changement et voir ce que nous, on veut mettre en place. Je dirais aussi se créer un réseau professionnel multi compétences, ne pas hésiter à décrocher son téléphone, à appeler ses collègues, les gens qui font la même chose que nous, à appeler des personnes qui font des choses complémentaires à nous. Ne pas hésiter à aller voir des partenaires, notamment des partenaires financiers, les banquiers, tout ce qui peut être des partenaires identifiés, rencontrer des gens, parler de son projet, sans dévoiler ses secrets s’il y a des secrets de fabrication ou s’il y a des choses un petit peu où on est pionnier. En tout cas, spitcher, aller dans des événements de rencontre d’entrepreneurs. Je dirais également faire partie de groupes d’entrepreneurs ou d’entrepreneuses. Pour les femmes, il y a aussi des groupes dédiés aux femmes, pour des entraides entre femmes.

Des choses plus larges, entrepreneurs en général. L’intérêt de ce type de groupe, on en trouve sur Facebook notamment ou même en physique à la BNI ou d’autres groupes locaux d’entrepreneurs, c’est de pouvoir poser des questions. Des questions aussi bien très terre à terre par rapport à l’entreprise, mais aussi des questions plus d’ordre, de ce dont on a besoin, effectivement, de parler d’un point de vue émotionnel, etc. C’est vraiment des groupes où on va avoir des réponses aussi bien pragmatiques comme « Comment je fais ma facturation ? Est-ce que j’utilise un logiciel ? Si oui, lesquels ? Quels sont les contraintes juridiques ? », etc. Tout comme « J’ai une cliente qui m’a dit « C’est trop cher, je ne comprends pas. » Comment vous réagissez, vous, de votre côté ? » C’est des groupes qui sont assez intéressants parce qu’on y trouve du soutien, mais aussi des réponses très concrètes. Notamment, il y a un groupe qui s’appelle Les P’tites Bavardes que je peux conseiller sur Facebook, mais il y a plein de groupes qui existent, donc n’hésitez pas. Par rapport aux conseils que je peux donner, c’est vraiment de tester, d’oser, de ne pas avoir peur de faire des erreurs, c’est dont on parlait tout à l’heure.

Je conseille aussi d’identifier son ou ses canaux de vente privilégiés, parce que quand on est auto-entrepreneur, on va se retrouver avec beaucoup de choses à faire. Il y a des choses qu’on va devoir prioriser, d’autres qu’on va devoir déléguer quand on peut le faire, quand on a des personnes qui peuvent nous aider à le faire ou alors il va falloir qu’on supprime même des tâches. Du coup, il va falloir vraiment faire ce travail de gestion de projet, de justement pouvoir un petit peu prioriser, etc. Et donc les canaux de vente, on ne pourra pas forcément, on pourra peut-être, mais on ne pourra pas forcément être sur tous les créneaux. C’est vraiment dans un premier temps en tout cas, identifier où sont ces canaux de vente privilégiés. Est-ce que ce sont des marchés locaux, des salons, des réseaux sociaux ? Si oui, quels réseaux ? » Parce qu’on a plusieurs aujourd’hui, LinkedIn, Insta, Facebook, le ou lesquels ? Est-ce que le site Internet est un canal de vente ? Quand on aura identifié son ou ses canaux de vente, c’est y mettre prioritairement son énergie avec ce que vous aurez identifié comme stratégie pour communiquer.

Après, effectivement, je dirais se former parce que quand on est entrepreneur, on est multi casquettes. C’est vraiment se former là où on a besoin de le faire, ne pas hésiter. Il n’y a pas de honte, on ne connaît pas tout, on est là pour évoluer. Je dirais également se rendre visible, communiquer et créer une communauté autour de ce qu’on fait. Communiquer aussi sur son pourquoi, pourquoi est-ce qu’on le fait ? Quelles sont nos motivations ? Qu’est ce qui nous anime ? Parce qu’en fait, c’est comme ça que les personnes vont aussi venir à nous, parce qu’ils vont comprendre ce qu’on a envie d’apporter au collectif.

Catherine BARLOY

Par rapport au pourquoi, je trouve ça super important que tu en parles. Parfois, on peut être fait. Tu parlais des moments de doute. Et si on a un pourquoi fort, ça nous permet de continuer à avancer parce qu’on se dit « J’ai quelque chose à apporter au monde. » Et ce serait vraiment dommage de l’en priver.

Maud ALAUX

C’est vrai. Tu as tout à fait raison. Je suis tout à fait d’accord avec toi. Et en plus, je ne sais pas si tu y adhères, mais moi, j’adhère qu’on a une mission d’âme individuelle et collective en même temps. C’est qu’à la fois l’entrepreneuriat, c’est ça qui est fabuleux, je trouve, c’est qu’ à la fois on grandit parce qu’on travaille beaucoup sur soi en étant entrepreneur et en même temps, on livre beaucoup aussi parce que dans le statut salarié, on est forcément bloqué parce qu’on travaille pour quelqu’un, pour le rêve de quelqu’un et pour les objectifs de quelqu’un. Là, vraiment, comme tu dis, on est là pour donner au monde, oui, des choses qu’on est venu leur donner en (incarnation), donc tout à fait d’accord avec toi. Par rapport aux conseils, moi, je dirais aussi s’organiser des temps de repos et de détente. C’est important aussi, on parlait d’énergie, pour relâcher l’énergie, pour aussi forcément se détendre physiquement et mentalement, mais aussi pour relâcher l’énergie. Ne pas se comparer aux autres entrepreneurs et aux entreprises du même secteur. Quand on est dans des moments de doute, quand on est au moment où ça ne marche pas forcément trop bien pour soi, ne pas se comparer.

Gardez vraiment et défendre ses convictions et son unicité. Pourquoi est-ce que nous, on est venu apporter au monde, comme tu le disais, qu’est-ce que nous, on est venu faire ? Rester dans son unicité. Comme on dit tout à l’heure, se rappeler qu’il y a des hauts et des bas, mais que les bas, ils font partie de l’aventure entrepreneuriale. Tu parlais de doute, etc. Et c’est là qu’effectivement, quand on a des moments de bas, se rappeler qu’il y a du sens, se rappeler que demain sera meilleur et ne pas se laisser abattre par ces moments de bas, parce qu’ils font partie du chemin et qu’ils sont aussi constructifs. C’est dans ces moments de bas aussi où on prend des décisions, où on se réoriente, où on fait autrement, où on où on évolue. Donc les voir autrement, ces moments de bas, même s’ils ne sont pas forcément agréables, et se dire qu’il y aura d’autres moments de hauts plus tard. Et puis qu’on sera fier aussi de les avoir dépassés. Après, j’ai des conseils Feng Shui. Des conseils Feng Shui pour les entrepreneurs. Pour les entrepreneurs, je conseille quand même d’avoir un agencement Feng Shui, et notamment quand les personnes travaillent de chez elles.

Quand les personnes travaillent de chez elles, notamment en termes d’auto-entrepreneuriat, je conseille quand même d’avoir un espace travail entreprise qui soit dédié chez soi. Même quand on a un petit espace, ça peut être un bureau avec un battant qu’on ferme et symboliquement, le soir, on a fermé son bureau et on passe à autre chose, même si c’est dans la pièce commune, etc. Vraiment trouver une façon de faire pour qu’il y ait un espace vraiment dédié le jour à l’entrepreneuriat, qu’on puisse y travailler. C’est notre bureau, c’est notre espace entreprise, donc ça doit être quelque part symboliquement et matériellement marqué chez soi, mais également qu’on puisse fermer cet espace. Même si ce soit peut-être un bureau, une pièce de l’habitation, mais si c’est dans une pièce partagée, quelque chose qui fasse que symboliquement, on va fermer ce bureau, mais on y entre aussi le matin. Il y a cette notion de vie privée, vie pro à pouvoir marquer d’un point de vue Feng Shui chez soi. Après, je dirais, placez votre bureau face à la pièce, c’est à dire avec votre dos au mur, avoir un mur dans le dos. C’est hyper important aussi, on se sent soutenus et c’est important quand on travaille en entrepreneuriat, cette espèce de soutien énergétique que crée le mur et en même temps, la vue vers son projet, parce que devant nous, c’est le phénix, c’est ce qui nous projette vers l’avenir.

Donc, avoir une vue dégagée vers la pièce et idéalement, et c’est important, avec la vue sur la porte d’entrée. Notre cerveau reptilien, pour pouvoir se concentrer et mettre toute son attention sur ce qu’on fait, a besoin d’avoir une vue sur les ouvertures et notamment la porte d’entrée de la pièce. C’est le cerveau reptilien qui se prépare toujours aux dangers, à réagir aux dangers. Ça, c’est super important aussi pour l’entrepreneur qui veut être bien concentré et bien travailler chez lui ou même dans son local d’entrepreneurs. Je dirais pas de fenêtre dans le dos. Effectivement, travaillez avec un mur dans le dos parce que la fenêtre va évacuer les énergies. L’énergie circule, donc on va être plus fatigué, on va apparaître plus de mal à se concentrer. Et enfin, je dirais, conseil Feng Shui que je peux donner, c’est de placer idéalement, et c’est quand même beaucoup mieux, votre bureau, votre espace de travail dans les directions et les secteurs qui vous sont le plus favorables. C’est le fameux chiffre trois en Feng shui, donc si besoin, les personnes peuvent trouver sur Internet aussi ces Kua de l’information, effectivement, et donc pouvoir se placer dans ces espaces et directions quoi pour pouvoir bénéficier des meilleures énergies disponibles.

Du coup, je prêche pour ma paroisse, mais j’ai forcément organisé mon bureau en mode Feng Shui et je bosse tellement mieux qu’avant où je ne pouvais pas le faire. Vraiment, c’est approuvé le fait que ce soit effectivement important, ce type de conseil, pour pouvoir bien vous concentrer, bien travailler et tirer une meilleure partie de votre espace.

Catherine BARLOY

D’accord. Je fais tout à l’envers, c’est parfait.

Maud ALAUX

Est-ce que tu te concentres mieux en travaillant face au mur ?

Catherine BARLOY

Là, je suis face à la fenêtre et la porte est dans mon dos, donc mon cerveau reptilien cherche peut-être toute la journée à voir comment il peut sortir de la pièce. Je ne sais pas.

Maud ALAUX

Tu te verrais faire le test de changer ton bureau peut être de place ?

Catherine BARLOY

Oui, j’étais en train d’y réfléchir tout à fait. Et puis je t’en dirai.

Maud ALAUX

Oui, carrément, tu me diras. Tu me diras tout à fait.

Maud ALAUX

Tu me diras.

Catherine BARLOY

Oui. Parce que du coup, c’est une partie d’une pièce, ma chambre en l’occurrence, et donc je ne fais pas forcément la séparation pro/ perso. J’éteins mon ordinateur, mais c’est tout. Et oui, l’orientation et tout ce que tu viens de dire, je me dis « Ah ben non, je ne fais pas. » « Ah ben non, je devrais faire. »

Maud ALAUX

Si tu veux on en reparlera après le podcast, sans souci, avec grand plaisir. Et oui, bien sûr, on pourra parler de l’agencement de ta pièce, justement, pour que tu puisses bien te concentrer.

Catherine BARLOY

Oui, oui, oui. Merci beaucoup, Maud.

Maud ALAUX

Avec plaisir. Avec plaisir.

Catherine BARLOY

Merci aussi pour tous ces conseils que tu viens de donner. C’est super intéressant. Je pense que je vais mettre en description la retranscription de notre entretien, du coup, tout sera noté. J’ai encore juste deux petites questions. Est-ce que tu aurais une lecture à conseiller à quelqu’un qui souhaiterait se lancer ?

Maud ALAUX

Moi, je ne lis pas très vite, donc je ne lis pas beaucoup de livres. Je suis plus tuto, plus podcast. J’adore les podcasts, donc c’est génial que tu en fasses un. Du coup, j’écoute beaucoup de choses et j’en lis moins. Par contre, il y a quand même un livre que je conseille pour tout ce qui est notion de marque, justement, où on reprend cette notion de pourquoi est-ce qu’on fait les choses ? Pourquoi nous ? Ça s’appelle Do It Your Marque, ou par contre marque en français, M A R Q U E, de Morgan Maugendre. Je trouve intéressant cette notion de comment lancer sa marque avec son petit échantillon de charte graphique aussi sur un visuellement reconnaissable. Après, effectivement, je vais plus conseiller des vidéos, plutôt la chaîne YouTube de David Laroche. Je ne sais pas si tu le connais. Oui. Je ne sais pas si tu apprécies aussi.

Catherine BARLOY

Oui, c’est beaucoup d’énergie.

Maud ALAUX

Carrément, pareil. Je l’écoute beaucoup aussi par rapport à l’entrepreneuriat et du coup aussi les P’tites Bavardes dont j’avais parlé tout à l’heure, le compte Insta de Mélanie Young qui, comme toi, elle coache les personnes pour justement leur communiquer des bons tuyaux pour l’entrepreneuriat, etc. C’est une partie qui est encore une fois, pragmatique et toute une partie qui invite à travailler sur soi pour déplacer ces blocages aussi qui peuvent bloquer certaines facettes de l’entrepreneuriat pour la personne. Elle a notamment une formation que j’avais achetée à l’époque qui est vachement intéressante. Justement comment définir son pourquoi avec des petites méthodes, tout ça. Je conseille pas trop de livre, je suis désolée, mais du coup, j’aurai ses conseils là.

Catherine BARLOY

Je suis un peu dans le même mood que toi, c’est à dire que j’écoute beaucoup de podcasts également et oui, oui. Donc, je te rejoins. Sinon, est ce que tu as une phrase au quotidien ou une phrase qui te motive, une citation, quelque chose qui. Te booste ?

Maud ALAUX

J’en ai plusieurs. Elle varie en fonction du temps. C’est en fonction de mes besoins. Je l’ai fait évoluer. À un moment, j’ai eu besoin de la phrase « Je suis la poule aux œufs d’or. » Parce que quand tu penses à l’entrepreneuriat, il y a des moments où tu peux peut-être te faire piquer un peu de concepts ou peut être effectivement des moments où t’as besoin de voir ta propre valeur. Cette phrase, elle m’avait accompagnée. « Je suis la poule aux œufs d’or. » Dans le sens où j’ai des idées qui viennent comme ça. Je suis créatrice de concepts. C’était intéressant comme phrase. En ce moment, c’est aussi « je vis mon aventure personnelle ». Cette notion de c’est une aventure, un peu en mode Zelda comme on le disait, il y a des hauts, il y a des bas, mais c’est mon aventure à moi, rien qu’à moi, c’est la mienne et du coup, elle est chouette. Elle me plaît bien. C’est cette notion de « Je vis mon aventure personnelle ». C’est une façon aussi pour moi, cette phrase d’accueillir, tu vois, ce que la vie me vient me faire expérimenter. L’accueillir et puis d’en faire mon propre parcours.

Catherine BARLOY

C’était vraiment un beau moment de partage. Je voulais te demander, Maud, s’il y a des gens qui veulent te contacter ? Où est ce qu’on peut te joindre ?

Maud ALAUX

Merci pour cette question et merci beaucoup pour ton invitation, Cathy. C’était effectivement un super échange. Ça m’a fait très plaisir d’échanger avec toi. Alors, pour me contacter, j’ai un site internet. C’est Maudalaux.com. J’ai également une page Facebook, un compte Instagram et une chaîne YouTube où je donne des conseils Feng Shui et où je (remet) des vidéos échanges avec des personnes qui ont des sujets complémentaires aux miens en termes de Feng Shui et autres pratiques.

Catherine BARLOY

Super. Je mettrai tous les liens dans la description du podcast. Je te souhaite une très belle continuation. Je te remercie beaucoup.

Maud ALAUX

Merci beaucoup, Catherine. Merci.

Catherine BARLOY

On restera en contact.

Maud ALAUX

Avec plaisir. Merci beaucoup, Catherine. À bientôt. Au revoir.

Catherine BARLOY

Au revoir.

Et voilà l’épisode est terminé. Maud a partagé énormément de choses notamment l’importance de l’accompagnement lors d’une reconversion professionnelle ou de la création d’une entreprise et la nécessité de se remettre en question pour progresser mais pas seulement, elle vous a également donné de précieux conseils et questions à se poser avant et pendant le lancement.

Je mets en dessous de la transcription de ce podcast tous les liens pour joindre Maud sur tous ses domaines de compétences.

Je vous donne rendez-vous vendredi prochain pour un épisode en solo sur le thème “Pourquoi vous ne passez pas à l’action ?”. D’ici là, très belle semaine à vous et à très bientôt.

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Si vous êtes resté jusqu’à la fin de ce podcast, sachez que j’organise un concours : pour cela, il vous suffit de laisser un commentaire sur apple podcast ou spotify et de m’envoyer la copie d’écran de ce commentaire sur l’adresse contact arobase bluemidlife.fr car nous ne savons pas qui nous met un commentaire. Tous les 8 podcasts, je ferai un tirage au sort pour offrir à une personne 1 heure de coaching dédiée à ses objectifs professionnels. A très bientôt

Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à le liker, à le partager, à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée et je vous souhaite une belle semaine.

Vous pouvez joindre Maud Alaux ici :

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