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Blue MidVoice Episode 28 : Rachel Pierre

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L’épisode est en ligne :

🚀 Redécouvrez le back-office en mode freelance 🎙️

🌟 J’ai le plaisir de vous présenter l’épisode 28 du podcast Blue MidVoice : j’ai eu le privilège d’accueillir Rachel Pierre comme invitée. 🎧✨

Nous avons plongé dans le monde passionnant du freelancing et de l’entrepreneuriat, explorant les défis uniques et les réussites inspirantes de Rachel 🚀💼 

Au fil de la conversation, nous avons abordé le back office dans les différents rôles et même la création d’un collectif de freelances, OfficeLab. 🌈

Nous avons discuté de l’importance du réseau, des avantages d’une communauté solidaire, et du pouvoir de la collaboration entre freelances. 💪🤝

🎙️Voilà je vous laisse découvrir Rachel, son parcours, et également ses conseils pour les personnes qui souhaitent se lancer dans l’entreprenariat et je vous souhaite une bonne écoute 🎧 Le podcast est disponible sur toutes les plateformes d’écoute. Vous pouvez aussi le retrouver ainsi que la retranscription de ce podcast ainsi que tous les liens associés : en suivant le lien en commentaires / dans ma bio.

Dites-moi en commentaires quelles pépites ce podcast vous a transmises : j’ai hâte de vous lire 📖

Je suis Catherine BARLOY, coach en bilan de compétences pour Blue Midlife sur Nancy mais surtout à distance.
Je partage avec vous et avec mes invités des conseils pour envisager une vie professionnelle plus épanouie.

Si vous avez aimé cet épisode, laissez-moi une note et un commentaire sur Apple Podcast, Spotify ou votre plateforme d’écoute ! Cela aide le podcast à se faire connaître 😊 . 

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En voici la retranscription et les liens associés :

Bonjour, je suis Catherine BARLOY, coach en bilan de compétences pour Blue Midlife. Après des années comme chef de projet dans la recherche clinique, je suis devenue coach et je vous accompagne pour trouver VOTRE voie professionnelle dès maintenant. Bienvenue sur ce podcast où je partage avec vous, seule ou avec mes invités, des conseils, des expériences, du coaching dans la bonne humeur. Alors on est parti pour l’épisode du jour.

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Bonjour à tous et bienvenue sur l’épisode numéro 28 du podcast Blue MidVoice où je reçois en interview Rachel Pierre. 

Mais avant de plonger dans le vif du sujet, je voudrais remercier Aurélie et Christine qui m’ont envoyé de gentils messages concernant le podcast et ce que cela leur apporte. Alors Merci beaucoup à vous, ça m’aide à rester motivée pour vous donner encore plus de contenu de qualité et du contenu qui vous sert. Alors vous qui m’écoutez, n’hésitez pas à en faire autant et je réponds à tous les messages 😊 Vous pouvez me joindre sur les réseaux ou bien sur contact@bluemidlife.fr 

Et donc nous voilà parti pour l’épisode du jour avec Rachel Pierre : 

Alors je connais Rachel grâce au réseau de Nina Ramen qui se nomme Ramentafraise et qui est un réseau exclusivement féminin sur LinkedIn et sur Slack. C’est un groupe non-mixte qui aide les femmes à prendre la parole sur LinkedIn. Je souhaitais rencontrer des femmes entrepreneures donc j’ai posté un message et l’une de ces personnes fut Rachel et j’aime vraiment ces réseaux qui permettent de faire de très belles rencontres 😊. Rachel est ici aujourd’hui pour nous partager des conseils et son expérience sur son métier d’Office Manager mais pas uniquement et sur l’entreprenariat. Alors je n’en dis pas plus et je vous souhaite une bonne écoute :

Catherine BARLOY

C’est parti. Bonjour Rachel.

Rachel PIERRE

Bonjour, enchantée.

Catherine BARLOY

Oui, je suis également enchantée de te rencontrer grâce à ce podcast. Nous nous sommes connues par le réseau RamentaFraise et donc ce podcast nous réunit autour de ton projet et de ton parcours. Donc, merci d’être ici aujourd’hui avec moi sur ce podcast et je te propose de commencer par te présenter, présenter ton parcours et ton projet.

Rachel PIERRE

Alors, je m’appelle Rachel Pierre, comme le prénom, et je suis responsable administrative et financière et office manager freelance. Je suis freelance depuis 2018. J’ai été office manager salariée pendant une petite quinzaine d’années avant de me lancer en freelance. J’ai pris mon temps. Je suis “bloom late » on dit en anglais ou quelque chose comme ça. Et j’apprends l’anglais en ce moment parce que j’ai déménagé et que maintenant je suis obligée de parler anglais. C’est le sens du mot. Je ne suis pas sûre d’avoir dit correctement le mot, mais c’est le sens.

Catherine BARLOY

Et donc, par rapport à ton rôle d’office manager, est-ce que tu pourrais nous définir un peu plus en détail ce qu’est un office manager, s’il te plaît ?

Rachel PIERRE

Oui. Alors, l’office manager, c’est un métier qui est arrivé il y a une petite vingtaine d’années maintenant en France, qui est apparu plutôt aux États-Unis quand les start- up se sont créées dans les années fin 80, début des années 90, où ils avaient besoin de postes très transverses. Et l’office manager, c’est le poste transverse par excellence. C’est la fusion du responsable administratif et financier et du responsable service généraux. On a vraiment en charge toute l’expérience collaborateur, toute la gestion de l’entreprise au quotidien. Pour faire simple, ce qui nous définit le plus, c’est notre objectif, c’est de faciliter la vie de toutes les équipes afin que chacun puisse se concentrer sur son cœur de métier. Beau programme qui revêt pas mal de réalités différentes en fonction des entreprises dans lesquelles on travaille, parce qu’il n’y a pas les mêmes besoins en back office.

Catherine BARLOY

Et donc là, plutôt que de te lancer dans une entreprise particulière, tu as préféré lancer ta propre entreprise pour travailler pour différentes entreprises ? Comment t’est venue cette idée ?

Rachel PIERRE

Ça a mis plusieurs années à germer et il y a plusieurs facteurs qui m’ont décidée. Déjà, je suis plus à l’aise avec la posture de chef d’entreprise freelance, partenaire de mes clients que la posture de salarié. J’aime beaucoup travailler en entreprise, j’aime beaucoup travailler avec les équipes, mais quand on est salarié en tant qu’office manager, c’est parfois difficile d’être reconnu à sa juste valeur. C’est parfois aussi difficile de se faire entendre par la direction qui a un positionnement un peu vertical, justement, contrairement à ce que je disais sur la transversalité du poste. Et ça, on gagne beaucoup en qualité relationnelle quand on passe freelance sur ce type de métier, parce qu’on est vraiment d’égal à égal avec nos clients. On n’a plus ce côté hiérarchique et ça facilite vraiment les échanges et les projets pour les clients. Ça, j’ai apprécié et c’est pour ça que j’ai voulu me lancer et je suis assez satisfaite de ce que j’ai trouvé en freelance. La deuxième raison, c’est que ce que j’aime particulièrement, moi, dans mes posts, c’est créer le poste ou c’est maintenant que je suis en freelance, parfois, c’est reprendre le poste à un moment de transition dans l’entreprise.

Rachel PIERRE

Si l’entreprise grandit, si l’entreprise se fait racheter aussi, ça arrive. Un projet de rachat d’entreprise ou un projet de levée de fonds, ce qui se fait beaucoup dans les start- up. Il y a un moment où il faut prendre en main un peu tous les process, tout le back office, faire monter sur la marche supérieure. Et ça, c’est vrai que quand on est salarié, moi, j’avais tendance à changer d’entreprise tous les deux, trois, quatre ans maximum. Parce que si l’entreprise ne progresse pas aussi vite que moi, on va dire, du coup, je m’ennuie parce que j’ai mis en place toutes les choses qui font que l’entreprise tourne et que le back office tourne. Et moi, il y a moins d’enjeux sur mon poste. Et c’est des postes où soit après, on doit se spécialiser. On va se spécialiser sur les RH ou sur le juridique ou sur les services généraux, qui n’est pas toujours faisable dans les TPE, PME. Il n’y a pas forcément besoin d’un spécialiste sur ces métiers- là. Soit il n’y a pas n’y a pas vraiment d’évolution possible. Moi, je partais parce que je n’avais pas envie de me spécialiser. Ce que j’aime, c’est être généraliste.

Rachel PIERRE

Et finalement, je me suis dit quitte à partir, autant partir plus rapidement. Je préfère être freelance et changer de mission. Oui, je change de mission tous les un an, un an et demi. Parfois, je fais des missions plus courtes aussi, vraiment, de management de transition sur six mois avant que l’entreprise recrute quelqu’un à temps plein. C’est beaucoup plus varié, diversifié et ça me convient mieux.

Catherine BARLOY

C’est ce que j’étais en train de penser. C’est un petit peu, tu arrives, la situation est pas très claire, tu remets tout au carré et puis tu passes le bébé à quelqu’un qui va pérenniser la chose. Mais toi, tu as eu le côté intéressant, un petit peu challengeant.

Rachel PIERRE

Oui, voilà. L’opérationnel peut être très intéressant aussi, mais c’est vrai que moi, je préfère vraiment les situations où je reprends les sujets en main, je processe. Je trouve aussi les bons outils. Je suis très chercheuse de solutions. Et après, former des équipes. Pour moi, je suis vraiment une cheffe de projet. Je suis plus à l’aise dans ce rôle- là en freelance, mener à bien un projet de A à Z et ensuite passer la main que de gérer le quotidien d’une équipe, en tout cas aujourd’hui. Après, peut- être qu’un jour, j’aurai envie de retourner plus dans le quotidien et dans la vie d’une entreprise sur du long terme, mais pas pour le moment.

Catherine BARLOY

Et donc là, quand on fait appel à toi, tu interviens en présentiel ou à distance ou il y a un mixte par rapport aux équipes ?

Rachel PIERRE

Sur les missions où je vais plus avoir d’office management, oui, j’ai tendance à faire de l’hybride. Je tiens à mon télétravail parce que ça me permet vraiment un niveau de concentration que je ne peux pas obtenir en présentiel quand on est sur un poste comme ça où on est très sollicités par les équipes. Même quand j’étais salariée et que j’étais temps plein, se concentrer dans l’ open space quand on est office manager, c’est une vraie gageure. On est tout le temps interrompus, on a toujours des sollicitations, des notifications, etc. Même sur ces missions- là, je gardais toujours une partie de télétravail pour faire le travail de fond, mais j’intervenais aussi dans les bureaux pour avoir un lien avec les équipes. Parce que quand on fait du management de transition, quand on fait de la formation des équipes, c’est quand même important de connaître les équipes. C’est plus difficile de le faire en télétravail. Maintenant que je suis en full remote depuis que j’ai déménagé, je vais plus être sur des missions de responsable administratif financière, plus sur la gestion financière, la gestion RH et je vais moins intervenir sur les parties Office Management pur. Sauf quand j’ai des clients qui sont eux aussi en full remote.

Rachel PIERRE

Quand toutes les équipes sont en full remote, on a une façon de travailler qui fait qu’ il y a des moyens de communication qui sont différents et on peut travailler sur ces sujets- là, même en télétravail.

Catherine BARLOY

Et donc là, au moment de te lancer, oui, tu avais ta formation initiale, formation métier, mais est- ce que tu as fait une formation supplémentaire au niveau de l’entrepreneuriat ?

Rachel PIERRE

Déjà, je n’ai aucune formation initiale sur le métier d’office manager puisque ce métier n’existait pas quand j’étais étudiante. J’ai appris sur le tas au fur et à mesure de mes expériences. Quand je me suis lancée en freelance, je n’ai pas vraiment suivi de formation, mais j’ai beaucoup réseauté, j’ai beaucoup lu à droite à gauche. À l’époque, il a fermé maintenant, je crois, mais à l’époque, il y avait un blog qui était génial, qui s’appelait « Amédée, le bon génie des freelances », sur lequel j’ai eu ensuite, par la suite, l’occasion de participer et d’écrire des articles moi- même. Ça m’a vraiment appris beaucoup de choses sur le freelancing et notamment sur la posture de freelance, sur la gestion du temps, la gestion de l’argent qui est complètement différente quand on est en freelance par rapport à quand on est salarié. Mais je n’ai pas suivi de formation en tant que telle. De toute façon, je ne suis pas très quelqu’un qui suit des formations. Moi, j’aime apprendre par moi- même. Je cherche l’information et je l’intègre, je la digère.

Catherine BARLOY

Et donc là, par rapport à ton lancement, tu parlais de ton réseau. Est- ce que tu as été accompagnée également ou mentorée ?

Rachel PIERRE

J’ai profité de mon premier congé maternité pour faire un accompagnement avec l’APEC. C’était plus un accompagnement sur le fait de me valider à moi- même mon appétence à l’entrepreneuriat, savoir où j’allais et pas juste me lancer comme ça. Après, sur la création du projet en tant que tel, pas tant que ça. Et oui, j’ai eu la chance d’avoir une autre office manager qui est très connue maintenant dans notre communauté, qui est Lia Bazin, qui organisait à l’époque des meetups sur différents sujets. On pouvait s’inscrire et aller comme ça. C’était sympa, c’était en after work. Et elle en avait organisé un sur le freelancing et du coup, j’y suis allée. Et pareil, j’ai pu bénéficier du retour d’expérience de personnes qui s’étaient lancées avant moi et sur mon métier. Parce que souvent, quand on s’intéresse au sujet des freelancings, on tombe souvent sur les mêmes métiers qui ne sont pas trop les métiers du back office. Surtout en 2018, on était vraiment très peu encore à vouloir se lancer sur ces métiers- là en freelance.

Catherine BARLOY

Oui, c’est pour ça d’ailleurs que je suis contente de t’avoir comme invitée à ce podcast, parce que les métiers du back office, on ne trouve pas beaucoup d’interviews à ce niveau- là et c’est pour ça aussi que ça m’intéressait de t’inviter et d’avoir ton avis et ton expérience. D’ailleurs, au niveau de ton expérience, tu trouves comment tes clients ?

Rachel PIERRE

Alors, j’ai mis en place un système. En fait, c’est plutôt mes clients qui me trouvent que moi qui les trouve. Je ne prospecte pas du tout. Je déteste la prospection. En tant qu’office manager, on est extrêmement sollicités. C’est épuisant et je n’ai pas du tout envie de faire vivre ça à mes clients, donc je ne prospecte pas du tout. Moi, je me suis surtout mise sur LinkedIn. Je poste deux fois par semaine sur mon compte personnel et deux fois par semaine sur le compte du collectif, mais j’en parlerai après. Et voilà, ça m’offre une visibilité et puis mon réseau, mes anciens clients, les office managers qui me connaissent, les responsables administratifs financiers qui me connaissent. C’est vraiment du bouche à oreille. Quand quelqu’un détecte un besoin, il pense à moi et il donne mon numéro et ça se fait comme ça. Et depuis deux ans, on va arriver à l’anniversaire des deux ans, j’ai cofondé avec Roxane Linière, une autre freelance du back office. On a cofondé un collectif de freelance, ce qui permet à aussi de se partager des missions entre freelance. Parce que c’est vrai que c’est un point qu’on ne pense pas quand on se lance, c’est que faire des prospects qu’on ne va pas prendre parce qu’on n’a plus le temps ou est- ce que le périmètre de la mission ne correspond pas exactement à notre périmètre d’expertise.

Rachel PIERRE

Quand on commence, on s’imagine toujours qu’on va chercher beaucoup de clients, que ça va toujours être un sujet, mais au final, surtout sur les métiers comme nous où on vend beaucoup notre temps, notre calendrier est vite rempli et on se retrouve à devoir dire non, surtout que c’est assez étrange les coïncidences, mais ça arrive assez souvent que les demandes de missions arrivent par lots et donc on ne peut pas répondre à toutes en même temps. Et donc le collectif de freelance permet dans ce cas- là, de proposer la mission aux autres membres du collectif et comme ça, les autres membres bénéficient d’une mission qui leur arrive tout cru.

Catherine BARLOY

Donc oui, tu as une associée, donc pour le collectif, mais pas forcément pour le côté professionnel ?

Rachel PIERRE

Oui, j’ai deux vies professionnelles. J’ai mon métier de freelance avec mes clients, soit des clients long cours que j’accompagne, soit des clients plus ponctuels pour lesquels je peux faire des audits ou je peux même, comme je disais, écrire des articles, vraiment faire de la pédagogie sur des sujets de la gestion des entreprises la plupart du temps. En tout cas, le monde merveilleux de l’entreprise pour faire large. Ensuite, j’ai la deuxième casquette qui est la casquette de fondatrice du collectif OfficeLab avec Roxane, qui accueille aujourd’hui 30 freelances. On est tous freelances. C’est le principe du collectif. Ce n’est pas une entreprise. On n’a pas de salariés, il n’y a pas de lien hiérarchique, on est tous indépendants et on travaille tous ensemble. On a vraiment fondé une communauté, donc on anime la communauté au quotidien et chaque membre est partie prenante de la vie du collectif et de la vie donc, on se partage des missions en plus.

Catherine BARLOY

Oui, c’est un peu l’image récurrente que j’utilise de podcast en podcast, mais c’est vrai. Le fait d’être en collectif, tout comme le fait d’être entouré par un réseau, ça permet certes d’être entrepreneur et donc d’être seul à sa barre, de prendre ses décisions, de les assumer, mais également d’avoir un soutien quotidien de façon à pouvoir absorber un petit peu les périodes down et puis de partager aussi les beaux moments quand tu signes un contrat.

Rachel PIERRE

Exactement. Et nous, comme on est sur des métiers vraiment avec un spectre très large, ça arrive assez régulièrement qu’on se pose aussi des questions sur des sujets qu’on découvre et d’avoir le collectif derrière avec… Il y a toujours quelqu’un qui s’est déjà posé cette question et qui peut répondre ou au moins donner une piste de réponse ou donner le bon contact qui va savoir répondre. C’est un soulagement aussi. On travaille seul, mais on n’est pas seul. On a toujours des gens sur qui compter et voilà, toujours des gens sur qui compter.

Catherine BARLOY

Oui, c’est important de pouvoir se reposer sur ce collectif ou son réseau dans les moments un peu plus bas en énergie ou quand on rencontre des challenges. Et toi, en fait, par rapport à ton expérience, comment tu as réussi à passer outre les challenges que tu as pu rencontrer ?

Rachel PIERRE

Je touche du bois. J’ai été assez chanceuse. Je n’ai pas rencontré beaucoup de difficultés majeures. Je suis complètement passée, par exemple, au travers de la crise sanitaire, puisque j’ai été en congé maternité pendant toute la durée du premier confinement, je n’ai pas du tout subi ça, ni en tant que freelance… J’avais des consoeurs qui se sont retrouvés sans mission du jour au lendemain, ni en tant qu’office manager. Pour le coup, certains ont été submergés par la vague de : il a fallu passer toutes les équipes en remote, s’occuper de maintenir aussi le lien et s’assurer que les gens ne craquent pas. Et tout ça en gérant tout l’administratif, toutes les nouvelles règles qui sortaient à peu près tous les jours. Moi, j’ai suivi ça de très loin, par exemple. Je n’ai pas été impactée par cette difficulté- là. Je n’ai jamais eu non plus, encore une fois, je touche du bois, de difficultés pour trouver des clients, trouver des missions Ça s’est toujours bien goupillé. Et même les moments où ça a été plus calme, c’était des moments que j’ai vraiment appréciés. J’ai appris à apprécier ce côté un peu cyclique du freelancing où on n’est pas toujours avec son agenda rempli de missions.

Rachel PIERRE

C’est grâce à ce genre de choses qu’on peut créer des collectifs de freelance. C’est qu’à un moment, on a du temps et on se dit « OK, qu’est- ce que je vais faire de ce temps ? Si je lançais ce projet qui est dans ma tête depuis quelque temps, allez, hop, on rencontre les bonnes personnes et ça se fait bien. » Moi, si je rencontre une difficulté, c’est plus aujourd’hui, depuis que j’ai déménagé, sur l’organisation, vie pro, vie perso, maintenant que je suis passée en full remote, en plus dans un pays où on n’a pas forcément toutes les mêmes infrastructures qu’en France pour gérer les enfants. C’est un peu laborieux aujourd’hui d’arriver à faire la frontière pour la vie de famille. Dès qu’il y a un sujet avec, par exemple, l’école, c’est moi qu’on appelle, c’est moi qu’on va solliciter, c’est moi qui vais prendre du temps. C’est vrai qu’il faut malgré tout continuer à gérer ses clients, à gérer le collectif. Moi, ça peut me peser parfois, ce genre d’événement.

Catherine BARLOY

Donc, tu cherches une Marie Poppins pour pouvoir t’aider au quotidien ?

Rachel PIERRE

C’est ça. Une Marie Poppins qui repart pas au bout de six mois parce qu’elle n’a plus de visa. Oui, oui. Je rêve d’avoir une Mary Poppins, vraiment.

Catherine BARLOY

Oui, ça te permettrait d’avoir un bel équilibre dans tout ça.

Rachel PIERRE

Oui. Ou alors, il y a des choses qu’il faut que moi, je me réinvente aussi. Ça fait cinq ans que je suis sur un modèle. Peut- être qu’il est aussi temps d’envisager un modèle un peu différent qui intègre ce côté un peu mouvant. Ça serait aussi une nouvelle étape dans le freelancing parce qu’aujourd’hui, c’est vrai que j’ai calqué comme je travaille avec des entreprises, je travaille en B2B, j’ai un peu calqué mon mode de travail avec la façon dont je travaillais quand j’étais salariée. Je travaille toute la journée devant mon ordi, etc. Peut- être que je peux faire différemment.

Catherine BARLOY

Oui, c’est vrai que dans l’entrepreneuriat, ce qui est important, c’est de se renouveler, de s’adapter et également de ne pas s’oublier dans l’équation.

Rachel PIERRE

Exactement. Je pense que c’est ça ma difficulté aujourd’hui, c’est que jusqu’à présent, je n’ai pas l’impression d’avoir vécu de difficultés, parce que j’ai toujours trouvé un moyen de m’adapter sans le subir. Là, je trouve que je le subis un peu.

Catherine BARLOY

Oui, je l’entends dans ce que tu partages et en même temps, par rapport à ce que tu nous as partagé précédemment, je vois qu’à chaque fois, tu as réussi à trouver un autre rythme et une autre façon de t’ organiser. Là, par rapport à l’opposé, aux bons moments que tu as rencontrés, est- ce que tu en aurais certains à nous partager ?

Rachel PIERRE

Moi, ma plus grande fierté aujourd’hui, c’est vraiment la création du collectif. Je partais vraiment de rien dans ce collectif. On partait d’une idée et on a vraiment tout construit de la première brique jusqu’à aujourd’hui et on est loin d’avoir fini le château. Tout se construit au quotidien en équipe alors qu’ en freelance, finalement, je me suis beaucoup plus appuyée sur mes acquis. C’est mon métier d’origine. Je n’ai pas révolutionné, j’ai juste changé de statut. Et au passage, comme je disais, j’ai gagné en qualité de relationnel, etc. Mais ça n’a pas été… Je ne me suis pas dit « J’ai réussi, c’est fou. C’était assez fluide pour moi. Alors que vraiment, OfficeLab, à chaque fois que je prends un peu de recul, je me dis « Ouais, on a réussi et on en est là déjà. » Alors qu’on partait de rien, encore une fois. Et qu’on a appelé des gens en leur disant « T’as envie de monter un projet avec nous ? ». Ils ont fait « Mais oui, on arrive ». On arrive à emmener des gens sur ce projet, sur ces idées. C’est assez enthousiasmant.

Catherine BARLOY

Donc oui, tout cela, ça donne une belle collection de jolis moments. Si je t’ai bien entendu, bien écouté, pour l’instant, tu n’as pas besoin de travailler en salariat en même temps ?

Rachel PIERRE

Non. En fait,  j’ai fait une première tentative de freelancing, mais j’avais peur. J’avais peur de l’instabilité financière. Je n’étais pas très à l’aise à l’époque avec ça, parce que ma situation personnelle faisait aussi que c’était plus un sujet que maintenant. Donc, j’ai gardé le salariat en même temps et en fait, je recommande pas plus que ça parce que ça nous limite dans nos mouvements. Quand on se lance, on se lance et je trouve qu’on est plus créatifs si on n’a pas ce filet de sécurité du salariat qui nous prend aussi du temps, de l’énergie. Moi, je sais que quand je suis salariée, j’ai tendance à investir énormément d’énergie pour l’entreprise pour laquelle je travaille et du coup, c’est un peu plus poussif derrière pour lancer mes propres projets. Alors que quand je suis freelance, full freelance, je vends un certain nombre d’heures à chacun de mes clients et chacun de mes clients me challenge beaucoup. Je ne peux pas juste dépenser de l’énergie sur un seul. Je suis obligé de compartimenter et bien switcher. Et finalement, je le vis mieux et ça me permet même de trouver du temps pour des projets autres.

Rachel PIERRE

Donc, je ne recommande pas le salariat à côté du freelancing.

Rachel PIERRE

Moi, je suis très admirative des personnes qui se lancent en freelance, notamment les parents solos qui osent se lancer comme ça. Moi, là, vraiment, je suis dans une situation où c’est confortable pour moi aussi de me lancer et de tester des choses. Parce que je sais que derrière, je ne suis pas seule à assurer le quotidien de mes enfants. Donc, vraiment, je suis admirative des gens qui osent se lancer, qui vont et qui continuent. C’est un vrai challenge, je trouve.

Catherine BARLOY

Oui, surtout seule, réussir à trouver son équilibre, vie perso, vie pro, mais je l’ai entendu aussi pour toi. Tu parlais d’équilibre vie perso, vie pro, de compartimenter tous ces clients que t’as en parallèle. Comment tu t’organises au quotidien pour tout ça ?

Rachel PIERRE

Quand je faisais un peu de présentiel, j’avais tendance à vraiment découper ma semaine en journées par clients. C’était le lundi, je travaillais pour tel client, le mardi, je travaillais pour tel client. Après, j’étais capable d’adapter aux urgences. S’il fallait appeler l’URSSAF le jeudi, alors que normalement, je suis censée bosser pour ce client- là le lundi, je le faisais avec plaisir. Mais chaque client était bien défini. Maintenant que je suis en full remote, j’ai offert plus de flexibilité à mes clients, mais aussi parce que je suis sur des missions qui demandent aussi un peu plus de régularité dans les réponses, etc. Quand on est le lien avec l’expert comptable, avec le gestionnaire de paye, etc. C’est pareil, on ne va pas attendre… Alors que c’est la semaine de la clôture de paye, je ne vais pas attendre la semaine prochaine pour valider les choses. Je vais plus travailler comme ça au fil de l’eau, mais avec toujours un contingent d’heures ou de jours par mois à louer à chaque client. J’utilise un outil qui s’appelle Toggle, qui est un time tracker qui me permet de dire à chaque client « Je suis dans les clous » ou « Peut- être que là, je vais facturer plus parce que tu as des projets qui demandent un peu plus de temps » ou beaucoup d’onboarding, ce qui peut arriver aussi.

Catherine BARLOY

Oui, ça te permet vraiment de gérer au réel les différents budgets et horaires et de pouvoir les tenir au courant au fur et à mesure.

Rachel PIERRE

C’est de la communication. Oui, non, je ne leur fais pas la surprise de les facturer le double de ce qui est prévu. On se définit une base un jour par semaine et si je vois qu’on commence à arriver à un jour et demi, deux jours, je les préviens. Et s’il faut, après, c’est à eux de décider. C’est à eux et à moi, en fonction de ma capacité à absorber au niveau de mon planning. Si je peux passer à deux jours, que eux, c’est OK pour eux, on y va. Si sinon, si moi, j’ai vraiment plus de bande passante ou si eux n’ont pas le budget, dans ces cas- là, on priorise les sujets et on décide que je vais m’occuper que d’une partie de la mission que je dois faire. Et là encore, intérêt du collectif. Si jamais il y a des sujets qui ne peuvent pas être dépriorisés et qui doivent être gérés de front, moi, je peux aussi faire appel à un autre membre du collectif qui monte avec moi sur la mission et on travaille en binôme en redéfinissant le périmètre de chacun. Il y en a un qui va prendre en charge  le RH et l’autre va prendre en charge plutôt la partie admin financière.

Rachel PIERRE

Et comme ça, les sujets vont se continuer à être traités sans que moi, je mette aussi mon planning en péril, ma charge mentale, ma vie familiale, que sais-je ?

Catherine BARLOY

Oui, ça donne vraiment une grande flexibilité à toute ta gestion de projet. Que tu la veuilles en solo ou à plusieurs, c’est vraiment tout bénéfice pour le client.

Rachel PIERRE

Complètement. Pour les clients, c’est vraiment une sécurité. Ils savent qu’on est freelance et qu’on a la flexibilité du freelancing et en même temps qu’il y a cette sécurité derrière du collectif. C’est déjà arrivé que des personnes, finalement, doivent arrêter une mission parce que problème de santé, etc. Et quelqu’un d’autre du collectif a repris la mission à la volée. Ça, c’est aussi tout l’intérêt de travailler avec des freelances, c’est qu’en général, on est quand même des gens avec une bonne expertise, avec un côté très opérationnel. On est … On a des process, surtout dans nos métiers de back office, je pense, mais on a des process assez bien définis. On arrive à prendre en main une mission et un client très, très rapidement. Il n’y a pas besoin de plusieurs semaines de passation, de formation, etc. On est habitué à  arriver chez les clients, à allumer l’ordi et c’est parti.

Catherine BARLOY

Oui, j’entends qu’avoir des process et une organisation bien rodée, ça permet d’avoir un côté plus rassurant au quotidien. Est- ce que tu aurais d’autres conseils à donner à quelqu’un qui souhaiterait se lancer dans l’entrepreneuriat, dans ta partie ?

Rachel PIERRE

Dans ma partie ? Dans toutes les parties, d’ailleurs, j’ai envie de dire, mais le réseau, pour moi, c’est vraiment le conseil majeur. On a vraiment cette image d’Épinal du freelance solitaire chez lui, mais en vrai, moi, je n’ai jamais rencontré autant de monde et parlé à autant de monde que depuis que je suis freelance. Et bien avant d’avoir créé le collectif, c’est vraiment un mindset très ouvert. Moi, par exemple, je n’ai jamais vu les autres personnes qui font les mêmes métiers que moi comme des concurrents. Pour moi, c’est des confrères, des consœurs. Je trouve que c’est vraiment ça qui aide à trouver des clients, qui aide à surmonter des coups de mou, qui aide à voir plus loin, à se projeter aussi dans une façon de travailler qu’on n’avait pas forcément envisagée. C’est hyper enrichissant de participer à des événements, de rencontrer des gens, de commenter les posts des autres sur LinkedIn, d’avoir comme ça ce relationnel régulièrement. Pour moi, quand on est freelance, je trouve que ça relève de l’hygiène de vie, de réseauter.

Catherine BARLOY

Oui, de s’entourer, d’écouter les autres, d’écouter un petit peu ce qui est en dehors de notre sphère aussi. Ça peut être enrichissant aussi de ce côté- là. Là, on arrive doucement à la fin de cette interview. E st- ce que tu aurais une source d’information, un livre, un podcast, un site à conseiller à quelqu’un qui souhaiterait se lancer dans l’entrepreneuriat ?

Rachel PIERRE

Moi, quand je me suis lancée, j’ai lu un livre qui s’appelle Devenir freelance. Il date peut- être un peu parce que quand je l’ai lu, moi, c’était déjà en 2018, donc il y a peut- être des choses à revoir Devenir freelance de Moine et Bertrand. Je me souviens, c’était très bien fait. Les chapitres étaient bien définis sur des sujets très pratico- pratiques, ce que moi, j’apprécie. Comme je disais, je ne suis pas très dans la formation parce que souvent, je trouve que la formation, ça reste de surface, très théorique, etc. Là, on comprend tout de suite où ils veulent en venir. Il n’y a pas de blabla, il y a des fiches, je me souviens, il y a des schémas et notamment leur explication de comment bien calculer son TJM, qui est un peu une des questions que tout le monde se pose quand on se lance. C’était assez pertinent. Il y avait des notions que moi, je n’avais pas forcément en tête avant de lire le bouquin. Il y avait ce livre- là. Après, moi, je me suis beaucoup inspirée de Amédée, mais je crois qu’il est plus disponible. Sur les podcasts, on n’est pas vraiment sur un podcast pure freelance, mais il y a un podcast que j’aime bien qui est le Board, pardon, Flavie Prévot, et son podcast, c’est le Board.

Rachel PIERRE

Moi, j’aime pas mal ce qu’elle fait. C’est pareil, elle fait notamment… Je ne sais pas si elle continue maintenant, mais il y a eu tout un moment où elle faisait des podcasts avec des épisodes très courts. Et là encore, c’était des conseils très actionnables. C’était très intéressant. Et je ne consomme pas beaucoup de podcasts. Ce n’est pas mon média préféré. Je pense que sur les ressources… Après, je vous dirais bien de des ressources qu’on a en interne chez OfficeLab, mais il faut être membre. Mais on a pas mal de ressources de bonne qualité puisqu’on fait un thème par mois, avec plusieurs ressources écrites et un café thématique chaque mois. Et ça commence depuis deux ans maintenant, ça commence à faire une belle bibliothèque de ressources.

Catherine BARLOY

Oui, j’imagine. Et là, quand tu parles du collectif, la question qui me vient, c’est comment peuvent faire les gens pour vous rejoindre dans ce collectif ?

Rachel PIERRE

La première étape, c’est de nous envoyer un email à collectif@officelab.Fr, en nous disant « On a écouté le podcast, on a envie d’en savoir plus etc. » et là, je détaillerai plus précisément, mais en gros, nous, on s’assure derrière que la personne est bien freelance et travaille bien dans le back office. Par exemple, malheureusement, les architectes ne peuvent pas nous rejoindre. Et ensuite, si effectivement ça matche, on envoie le lien pour payer la cotisation annuelle. Et une fois que la personne a payé sa cotisation, elle a accès à notre Slack où elle peut parler avec les autres, à tous nos événements et à notre fameuse bibliothèque de ressources et à tout notre espace de partage.

Catherine BARLOY

Donc, avis aux amateurs. Et comme je le disais, on arrive doucement à la fin de cette interview. Est- ce qu’il y a une phrase qui te motive , qui te porte au quotidien ?

Rachel PIERRE

Moi, il y a une phrase que j’utilise assez souvent pour expliquer ma façon de travailler. C’est « J’espère le meilleur et je prévois le pire. » qui est une citation de X Files. Sinon, j’aime bien « La faille dans le plan, c’était le plan”. Mais bon, ça ne me motive pas trop, mais je l’aime bien. Ça me fait rire.

Catherine BARLOY

Merci beaucoup. Merci de nous avoir fait découvrir toute cette sphère du back office et le collectif également, qui donne envie de vous rejoindre, même si ce n’est pas du tout ma partie.

Rachel PIERRE

Faut monter ton collectif. C’est la deuxième étape après le podcast.

Catherine BARLOY

Oui, tout à fait. Si des gens souhaitent joindre toi directement, ils Font comment ?

Rachel PIERRE

 l’idéal pour me joindre, c’est LinkedIn. Rachel Pierre sur LinkedIn. Rachel Pierre et après, je ne sais pas s’il y a beaucoup de Rachel Pierre, ceci dit.

Rachel PIERRE

Mais après, c’est marqué freelance, office manager, RAF, office lab en gros, sur ma bannière. Il y a peu de doute sur mon identité sur LinkedIn.

Catherine BARLOY

Rachel, merci beaucoup pour tous ces partages sur le métier d’office manager et tous les métiers du back office. Et puis aussi pour toutes ces informations sur le collectif. J’espère que de nombreuses personnes seront intéressées de faire partie de ce collectif.

Rachel PIERRE

J’espère aussi. Merci beaucoup pour l’invitation, Catherine. C’est toujours très sympa de pouvoir un peu discuter de son quotidien et pourquoi pas inspirer des gens.

Catherine BARLOY

Oui, c’est tout à fait ça. Inspirer et motiver. Je te remercie beaucoup Rachel et je te souhaite une très belle journée. À bientôt.

Rachel PIERRE

Merci, toi aussi.

Catherine BARLOY

À bientôt.

Et voilà l’épisode est terminé. J’ai beaucoup aimé cet épisode qui m’a permis d’enfin rencontrer Rachel et également de mieux connaître sa profession, et comme à mon habitude j’ai pris pleins de notes que je vais vous partager : Alors : 

  1. Rachel souligne l’importance du réseau & de la communauté pour partager des missions, des expériences et bénéficier d’un soutien mutuel.
  2. Elle utilise principalement LinkedIn pour accroître sa visibilité. Elle ne prospecte pas activement, mais mise sur le bouche-à-oreille et son réseau professionnel pour attirer des clients. Le collectif facilite également la répartition des missions entre freelances.
  3. Elle organise son temps en travaillant avec un système de time tracker (Toggle) pour chaque client. Elle offre de la flexibilité, mais communique régulièrement sur les heures travaillées et les ajustements éventuels.
  4. Et pour finir dans mes notes, Rachel conseille de s’investir dans le réseautage, de rester ouvert d’esprit et de voir les autres professionnels comme des partenaires potentiels plutôt que des concurrents.

Je garde également un point : c’est le podcast Le Board de Flavie Prévot que je vous conseille si vous êtes solo. Il y a énormément de matière dans tout ce qu’elle partage.

Comme d’habitude, dites-moi en commentaires ce que vous avez gardé, vous, comme phrases qui vous ont marqué. 

Si vous êtes resté jusqu’à la fin de ce podcast, sachez que j’organise un concours : pour cela, il vous suffit de : 

– laisser un commentaire sur les plateformes d’écoute et de m’envoyer la copie d’écran de ce commentaire sur l’adresse contact@bluemidlife.fr ou 

– de mettre un commentaire sur les réseaux ou 

– de m’envoyer un message tout simplement. 

Voilà vous avez le choix, mais sachez que ces commentaires sont comme un boost pour moi pour me conserver motivée à continuer à vous partager du contenu de qualité. Tous les 8 podcasts, je ferai un tirage au sort parmi tous les commentaires pour offrir à une personne 1 heure de coaching dédiée à ses objectifs professionnels. Depuis le début de ce podcast, déjà trois personnes ont gagné 1 heure de coaching alors ce sera peut-être votre tour très bientôt.

Je vous donne rendez-vous vendredi prochain pour un épisode solo intitulé Quand rien ne va dans notre recherche d’emploi . D’ici là, très belle semaine et à très bientôt.

Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à le liker, à le partager, à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée et je vous souhaite une belle semaine.

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