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Blue MidVoice Episode 34 : Stéphanie Junk

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Stéphanie Junk
Assistance pré-comptable

L’épisode est en ligne :

« Rien n’est impossible si tu donnes les moyens. » Stéphanie Junk

🎙️Aujourd’hui, je suis ravie de partager avec vous un moment tout à fait spécial et enrichissant. J’ai eu le privilège d’interviewer une entrepreneure extraordinaire, Stéphanie Junk, dans mon dernier podcast. Stéphanie, avec son parcours impressionnant de comptable à directrice administrative et financière, et maintenant assistante virtuelle pour mamans entrepreneuses, nous offre une mine d’or de conseils pratiques, d’astuces de vie et d’inspirations professionnelles.

Dans cet échange plein de fraîcheur et d’authenticité, Stéphanie nous parle de l’importance cruciale de la gestion administrative et financière pour les entrepreneurs, mais aussi de la nécessité de trouver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Elle nous confie les défis et les joies de jongler entre son rôle de maman et celui d’entrepreneure, un sujet qui résonnera sûrement avec beaucoup d’entre vous.

Ce podcast est un véritable trésor pour tous ceux qui cherchent à s’inspirer d’une histoire de réussite entrepreneuriale, tout en maintenant un équilibre sain avec la vie personnelle. Stéphanie partage également des pépites sur l’importance de construire un réseau de soutien et l’art de tirer des leçons des échecs.

Je vous invite chaleureusement à écouter ce podcast. Que vous soyez un entrepreneur en herbe, un parent qui jongle entre responsabilités familiales et ambitions professionnelles, ou simplement à la recherche d’une dose d’inspiration et de conseils pratiques, cette conversation avec Stéphanie Junk est pour vous !

🎧Vous pouvez retrouver cet épisode de Blue MidVoice sur toutes les plateformes d’écoute (ou dans le lien en commentaires).

Partagez cet épisode s’il peut inspirer l’un de vos proches ou de vos collègues !

À très bientôt pour d’autres échanges inspirants !

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Si vous me découvrez avec ce post, je suis Catherine BARLOY, coach en développement professionnel et coach en bilans de compétences.

Je vous aide à trouver VOTRE voie pro dès maintenant.

Contactez-moi afin de voir ensemble comment je peux vous accompagner au mieux.

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En voici la retranscription automatique :

Bonjour, je suis Catherine BARLOY, coach en bilan de compétences pour Blue Midlife. Après des années comme chef de projet dans la recherche clinique, je suis devenue coach et je vous accompagne pour trouver VOTRE voie professionnelle dès maintenant. Bienvenue sur ce podcast où je partage avec vous, seule ou avec mes invités, des conseils, des expériences, du coaching dans la bonne humeur. Alors on est parti pour l’épisode du jour.

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Bonjour à tous et bienvenue sur l’épisode numéro 34 du podcast Blue MidVoice où je reçois en interview Stéphanie Junk.

Mais avant de plonger dans le vif du sujet, je voudrais vous rappeler que vous pouvez retrouver toutes mes offres d’accompagnement sur le site bluemidlife.fr B L U E M I D L I F E .fr  et surtout retrouver toutes les ressources gratuites que je partage avec vous : les épisodes de podcasts, les articles de blogs mais également des cahiers d’approfondissement pour chaque sujet abordé dans mes podcasts en solo bref tout cela rien que pour vous alors je vous attends avec impatience sur mon site bluemidlife.fr.

Et donc nous voilà parti pour l’épisode du jour avec Stéphanie Junk :

Alors je connais Stéphanie grâce à LinkedIn. C’est elle qui m’a contactée il y a quelques mois pour faire grandir notre réseau. Et ce sont de belles rencontres, car quand vous aurez entendu Stéphanie, vous aurez, vous aussi envie de la suivre aussi bien sur LinkedIn que sur Instagram. Stéphanie nous partage ici de très nombreux conseils aussi bien au niveau organisation, suivi d’activité, vie perso-vie pro et je vous laisse découvrir tout cela, mais c’est également un épisode plus long que les autres qui vous apportera énormément d’énergie. Stéphanie est spécialisée en tant qu’assistante virtuelle pour les mamans entrepreneuses, offrant une gamme de services qui incluent le soutien administratif, la pré-comptabilité, et l’assistance avec des stratégies de communication, notamment sur Instagram. Stéphanie a évolué de comptable à directrice administrative et financière avant de se lancer dans l’entrepreneuriat. Cette transition lui a permis de reconnaître et de répondre aux besoins administratifs et comptables des entrepreneurs individuels. Dans cet épisode, Stéphanie met notamment en évidence l’importance pour les entrepreneurs de bien gérer les aspects administratifs et pré-comptables, souvent négligés mais cruciaux pour éviter des problèmes légaux et financiers. Alors je n’en dis pas plus, Comme d’habitude, dites-moi ce que vous avez gardé, vous, comme passages qui vous ont marqué et je vous souhaite une bonne écoute:

Catherine BARLOY

Bonjour Stéphanie.

Stéphanie JUNK

Bonjour Catherine.

Catherine BARLOY

Alors comment vas tu ?

Stéphanie JUNK

Écoute, je vais bien ce matin. Un petit peu de stress en ce moment avec cette rentrée parce que voilà, j’ai beaucoup de changement dans mon planning et il a fallu que je me réadapte avec cette rentrée donc. Mais je t’en parlerai un petit peu plus au fur et à mesure de la conversation. Et je pense que beaucoup de mamans comprendront ce que je suis en train de vivre actuellement.

Catherine BARLOY

Les challenges du métier de maman et d’entrepreneure en même temps. Exactement. Stéphanie, est ce que tu pourrais te présenter et présenter ce que tu fais, tes projets, ton parcours ?

Stéphanie JUNK

Alors donc, je m’appelle Stéphanie, je suis en fait assistante virtuelle pour les mamans entrepreneuses en ligne, donc j’accompagne les coachs. J’accompagne également des personnes qui font des stratégies au niveau Instagram de communication, des community manager, toutes les prestations en ligne en fait. Et je me suis lancée en décembre 2021. Mais j’ai vraiment commencé à travailler et avoir mes premiers clients en janvier 2022. Alors ça a été très très vite parce qu’en fait, je me suis aperçue en quinze ans, en fait de salariat, j’étais directrice administrative et financière, alors je suis passée de comptable à directrice administrative et financière. J’ai pas été propulsée DAF comme ça du jour au lendemain, mais je me suis rendue compte d’une problématique, c’est que j’avais en fait beaucoup d’amis, que ce soit des hommes ou des femmes qui se lançaient dans l’entrepreneuriat en micro-entreprise ou en gérant solo SASU, SARL, EURL, mais en fait qui avait un gros souci, c’est tout ce qui était administratif et pré comptabilité. C’est à dire qu’ils avaient clairement pas le temps de gérer tout ce qui était ces tâches là et qui se retrouvaient un petit peu dans l’embarras, soit en fin de mois avec leur expert ou en fin d’année au niveau du bilan, ou ils se retrouvent avec des tableaux de 15 millions de lignes et ils n’avaient pas le temps de gérer ou en micro-entreprise.

Stéphanie JUNK

J’ai eu une amie qui avait monté une société et qui s’est retrouvée avec un contrôle URSSAF. Ça arrive à tout le monde et ça je le répète assez souvent. Pas parce qu’on est en micro-entreprise, qu’on n’a pas le droit d’avoir un contrôle URSSAF, c’est même un contrôle fiscal. Et elle n’avait pas fait ses facturations correctement au niveau des numéros, de la chronologie des mentions légales et elle s’est retrouvée avec 15 000 € d’amende à payer. Et là, ça a été un déclic parce qu’en fait, je lui avais déjà proposé mon aide. En fait, gratuitement, elle n’a jamais voulu. Alors je pense que parce que elle voulait gérer son business solo, ce que je peux comprendre, mais elle a commis cette petite erreur mis bout à bout. Et puis du coup elle a clôturé sa société et ça, ça a écœurée en fait de l’entrepreneuriat, elle est repartie dans le monde du salariat et quand j’en parle aujourd’hui, elle me dit mais je me revois plus monter une société parce que ça l’a clairement écoeurée. Et du coup, c’est pour ça que je me suis lancée dans cette niche là parce que je me suis dit mais autant mettre mon expérience en fait sur des personnes qui en ont vraiment besoin.

Stéphanie JUNK

Et c’est pour ça que je me suis lancée en décembre 2021 sur cette profession pour les assister dans leur administratif, leur pré comptabilité et faire le lien aussi avec leur expert comptable et qu’ils aient une visu à l’instant t de leur, de leur comptabilité, de leur administratif et que tout soit en règle sans prise de tête.

Catherine BARLOY

D’accord, c’est bon, tu apportes un package complet Et alors une petite question comme ça par rapport à ce que tu apportes. Donc tu apportes une sorte d’organisation, de priorisation de ce à quoi il faut penser. Est ce que tu préconises également des logiciels à utiliser ou.

Stéphanie JUNK

Oui, Alors j’ai deux types d’accompagnement. Je vais avoir des accompagnements qui vont être complètement ponctuels. Ça va être une sorte d’audit, en fait, de leur facturation, de leur système d’organisation. Là, je vais leur proposer en fait des outils, d’améliorer l’organisation avec d’autres outils, de voir aussi, par exemple, je vais prendre un cas tout bête, mais voir si leur facturation est bien faite, leur donner des astuces, etc. De leur faire des tutos aussi sous forme vidéo pour faire leur déclaration URSSAF, etc. Pour qu’ils puissent en fait avoir les éléments en main ou leur déclaration d’impôt sur le revenu, etc. Parce que ça aussi c’est un autre souci quand on est en micro-entreprise. Et après j’ai un autre accompagnement, c’est vraiment un accompagnement mensuel où là clairement c’est beaucoup plus. J’ai beaucoup plus de personnes qui sont en entreprise avec des cabinets d’expertise où là je fais vraiment le lien. Mais eux en fait, comme ils ont des cabinets d’expertise, ils ont des logiciels qui sont fournis en général par des cabinets d’expertise, de pré comptabilité comme Time QuickBooks et qui sont quand même de super outils.

Stéphanie JUNK

Il ne faut pas, faut pas cracher dessus. Mais c’est vrai que ça reste un outil de pré comptabilité. On voit pas forcément la vision de l’entreprise à l’instant T. Et donc là je mets en place des tableaux de bord de suivi. Donc pour tout ce qui est analyse du chiffre d’affaires, des charges. Mais aussi un seuil de rentabilité et vraiment les KPI financiers à suivre ainsi que la trésorerie. Parce que ça c’est aussi le nerf de la guerre. Quand on est entrepreneur, savoir où on va, si on peut prendre un prestataire extérieur, si on a les moyens de se verser une rémunération, ça aussi c’est quelque chose qu’il faut prendre en compte. Et donc ça, je le propose également dans mes services.

Catherine BARLOY

D’accord. Oui, c’est vraiment très, très complet par rapport à cet accompagnement là.

Stéphanie JUNK

Et j’accompagne également les personnes dans la. Tout ce qui est RH parce que on a aussi en tant que gérant SARL, même en micro-entreprise, on peut avoir des aides pour prendre des apprentis. Et faut dire que les dossiers d’apprentissage c’est quand même un truc où il faut que ça soit vraiment coller dans les bonnes cases, les cerfa, etc. Et pour avoir cette aide, on va avoir un dossier en béton. Et donc j’accompagne également aussi des entrepreneuses justement à faire ces formalités là pour qu’elles soient aux normes et qu’elles puissent avoir cette cette aide de l’Etat qui leur permet d’avoir un stagiaire en alternance à disposition et qui soit financé en partie par le pro.

Catherine BARLOY

D’accord, d’accord, d’accord. Et là, en fait, les personnes que tu accompagne, c’est présentiel à distance. Comment ça se passe en fait ?

Stéphanie JUNK

Alors moi c’est vraiment au départ je faisais quelques missions en présentiel et en fait il s’avère que le différentiel marche beaucoup plus. Et du coup là, toutes les missions que j’ai à l’heure actuelle depuis même bien un an, c’est que du différentiel. Et ça n’empêche que c’est hyper enrichissant parce que bon, moi je fais des points hebdo en fait, en fonction des besoins des clients. Alors ça peut être soit un point hebdo, soit un point mensuel en fonction des missions qui sont données. Forcément, si tu as un accompagnement de 5 h par mois, tu vas pas faire un point hebdo. Par contre, voilà, dès qu’il y en a besoin, un point visio et donc ça nous permet de nous voir, de pouvoir échanger sur les problèmes, les problématiques actuelles de ma cliente mais aussi moi, lui faire un feedback. Et puis c’est hyper enrichissant en fait, parce que souvent, comme j’accompagne les mamans entrepreneuses comme moi, on se soutient. En fait, c’est aussi un moment de partage un peu. Comment ça va en ce moment avec les problématiques que tu rencontres ?

Stéphanie JUNK

Moi, mes enfants, ça va être ça, moi ça va être ça. Et c’est vrai que cet échange, même que en visio, c’est hyper enrichissant, c’est vraiment quelque chose que. Ça me. Ça me réconforte, ça me réconforte et en même temps, je me dis j’ai bien fait de faire cette activité, même à distance. Parce que ce lien qui se crée avec mes clientes, c’est quelque chose que j’ai jamais connu dans le salariat, vraiment. Et ce partage, il est unique. Et le fait qu’on soit toutes en fait même, même preneuses. Moi j’appelle des mamans entrepreneuses, on se soutient mutuellement même s’il y a une relation de client prestataire. En fait, c’est comme si elle n’existait plus à ce moment là. Donc ça, c’est vraiment enrichissant.

Catherine BARLOY

Mais oui, je l’entends par rapport à ce partage, un petit peu d’énergie qu’on a que je peux avoir aussi en coaching. Mais tu vois dans une interview maintenant, la visio, elle passe outre toutes ces barrières où on dit ah oui, la distance, non, c’est carrément autre chose. En fait, ça nous rapproche complètement.

Stéphanie JUNK

Alors là je te rejoins complètement. C’est vrai qu’on avait un gros apriori avant en disant Visio c’est pas pareil. Moi je trouve ça génial parce que même en distance, ça nous permet de nous voir, de communiquer et rien que de se voir en fait c’est un contact en fait qu’on aurait pas eu par mail etc. Et maintenant c’est rentré dans les mœurs en fait. Et c’est comme si la personne on avait en face de nous. Moi j’ai tous les mois depuis j’ai fait un coaching. L’année dernière j’ai rencontré douze business friend. Tous les mois on se fait un apéro en visio et ça nous permet de voir, de nous voir etc. Et puis quand c’est pas en visio, on se fait des petits, des petits messages vocaux sur WhatsApp pour se motiver entre nous c’est. Enfin voilà, ça reste de la communication et vraiment moi je trouve que c’est des outils qui sont mis à notre disposition, à notre disposition et qui nous permettent d’avoir ce lien malgré que ce soit à distance. C’est quand même un lien hyper fort.

Catherine BARLOY

Mais oui, tout à fait ça, ça crée vraiment déjà un réseau, mais un réseau humain en fait, c’est ça que des échanges entre les machines.

Stéphanie JUNK

Donc exactement. Et ça renforce justement le côté humain d’une prestation, d’une collaboration. Moi justement, j’aime à me dire que au début, c’est vrai que c’est compliqué de déléguer, par exemple l’administratif, l’après comptabilité. Au début j’appelle ça une collaboration, mais dès que on sent les échanges évoluer etc, ça passe à une coopération. Pour moi le terme est complètement différent et on voit que c’est dans les deux sens. L’échange, il est dans les deux sens en fait qu’il y a plus de relation en fait entre prestataires et justement clients ça n’existe pas, ça n’est pas ça existe. Oui, parce qu’il y a le lien de facturation, de service, mais en fait avec l’échange entre entre nous, ça n’existe plus et c’est ça qui est top.

Catherine BARLOY

Oui, c’est ça, progressivement. En fait, c’est pas qu’on s’apprivoise, mais on se connaît mieux. Et puis les relations évoluent, et puis la confiance également.

Stéphanie JUNK

Exactement. Oui, oui, oui.

Catherine BARLOY

Et et donc, par rapport à tes clients, tout à l’heure, je crois que c’était en off. Tu me partageais en fait que ça avait été très vite pour ton lancement. Comment tu as trouvé tes premiers clients ?

Stéphanie JUNK

Alors mon tout premier client et je travaille encore avec. C’est un homme. Alors voilà, comme quoi, ça c’est aussi important à dire, c’est que souvent on se niche dans nos publications parce que voilà, on a une cible de cœur. Moi c’est les mamans entrepreneuses parce que j’en suis une, je connais leurs problématiques et voilà, ça me tient à cœur d’aider des mamans entrepreneuses. Déjà, on n’est pas beaucoup de femmes entrepreneures et je trouve que entre mamans plus entrepreneuses, on a le devoir de se soutenir déjà entre vous, en tant que femme, mais aussi en tant que maman. Donc c’est pour ça que c’est ma cible de cœur. Mais c’est pas parce qu’on se niche qu’on ne peut pas aider les autres personnes. Moi voilà mon premier client. C’est un contact que je connais en fait depuis que je suis euh. Moi j’avais 18 ans quand j’ai connu cette personne et en fait son mari a monté une société et donc quand il a vu que je me suis lancée tout de suite, il m’a contacté en fait.

Stéphanie JUNK

Donc on est passé sur un petit contrat, c’était 4 h par mois, c’était pas grand chose, mais c’était pour l’aider. Donc c’est ça, c’était en janvier et en février, début février, j’ai eu un. Je m’étais inscrite sur plusieurs plateformes, donc Malte, voilà, il y a plusieurs plateformes et je m’étais dit de toute façon, on va se donner toutes les chances. Je m’étais inscrite sur plein de plateformes, donc, dont Malte et Malte. J’avais eu un contact et j’avais eu une vidéo d’entretiens avec une personne qui était maman entrepreneuse aussi. Donc je peux pas révéler son nom parce que forcément j’ai des clauses de confidentialité donc je peux pas dire son nom. Mais voilà, on a une visio, ça s’est super bien passé en fait, on avait vraiment les mêmes valeurs, on venait toutes les deux d’un milieu ouvrier. En tout cas nos grands parents qui nous ont, qui ont poussé en fait nos parents justement à faire des études etc pour avoir des postes à responsabilité qu’ils ont. Voilà un peu plus de c’est qui nos parents après nous nous ont propulsés.

Stéphanie JUNK

En fait voilà, à être un peu plus travailleur etc au niveau des études et à essayer d’avoir des postes à responsabilités mais toujours qui nous plaît, enfin voilà, dans un domaine qui nous plaisent. Et voilà, on avait échangé là dessus, puis ça a marché tout de suite et j’ai eu un contrat. Voilà un super contrat avec elle. Et d’ailleurs elle est encore ma cliente à l’heure actuelle et je travaillais donc trois jours par mois pour elle, donc autant te dire que trois jours en fait, je facturait 3 000 € en fait de chiffre d’affaires dès le mois de février. Donc je me suis dit mais en fait, comment je vais faire ? Je pensais pas en fait ça allait aller aussi vite et après je suis passée directement enfin en direct avec elle. Je peux, je sais plus passer par Malte en fait on a un marché et du coup voilà, on a collaboré. Donc maintenant ça va faire deux ans que je travaille avec cette personne et puis après les réseaux sociaux, voilà, j’avais sous estimé un peu ce pouvoir des réseaux sociaux.

Stéphanie JUNK

Je ne vais pas dire j’approche la quarantaine et c’est vrai que moi, pour moi, au départ, quand on lance sa société, c’était les flyers, c’était les cartes de visites, etc. Et c’est vrai que à titre perso, j’étais sur Facebook, j’étais sur Insta, mais pour moi c’était pas un réseau professionnel, sauf LinkedIn mais LinkedIn. C’est vrai que je le voyais. Enfin pour moi c’était très contraignant. C’était quelque chose qui me plaisait pas du tout. J’aimais pas ce réseau, enfin c’était voilà, c’était trop pro et trop guindé et voilà, J’avais vraiment pas envisagé ça. Et du coup j’ai suivi une formation. D’ailleurs, je vais remercier encore Clémentine Edon qui en fait, j’ai suivi une formation business avec elle, donc pendant six semaines avec d’autres assistantes virtuelles, donc tout un panel. On était douze et c’est grâce à elle en fait que j’ai réussi à me positionner sur les réseaux sociaux. Alors je connaissais la niche, ça c’était pas un problème, mais j’avais sous estimé donc ce pouvoir des réseaux sociaux et c’est grâce à elle en fait que j’ai réussi un peu à développer mon activité sur les réseaux sociaux, qui m’a apporté ensuite d’autres clients.

Stéphanie JUNK

Et en fait, je me suis complètement désinscrite des autres plateformes.

Catherine BARLOY

Donc oui, moi j’étais connue par LinkedIn et. Et c’est vrai que j’ai l’impression en fait que tu publies beaucoup, mais en fait il y a tellement peu de personnes qui qui publient que tu as une grande place en fait dans mon fil.

Stéphanie JUNK

Et pourtant je ne publie que deux fois par semaine. Je sais pas en fait. LinkedIn. Alors par rapport à ça, je vais revenir sur cette formation. Ce que je pense que ce qui est important aussi à dire, c’est que voilà, moi j’ai sous estimé ce pouvoir des réseaux sociaux et clairement ça a été une erreur de ma part. Pourquoi ? Parce qu’en fait, quand je me suis lancée, comme j’ai dit, je pensais que c’était des flyers etc. En fait, j’allais taper des gens aux alentours. Et en fait non, pas du tout. J’avais beau mettre des flyers, en fait, je voyais que le tas quand je passais chez l’ostéo ou chez. Diminué pas, en fait. Et quand j’ai fait cet accompagnement, je l’ai fait un petit peu trop tard à mon goût. Et c’est ce que je préconise en fait aux mamans entrepreneuses qui vont se lancer ou qui ont le projet de se lancer ou qui viennent juste de démarrer, c’est de faire des formations business. Pourquoi ? Parce que ce.

Stéphanie JUNK

Ce côté réseaux sociaux est hyper important parce qu’on est on est en 2023 et forcément le réseau social, que ce soit Instagram, que ce soit Facebook, que ce soit LinkedIn, il prend une place importante dans notre business. C’est notre plate forme de communication. C’est comme ça que les gens nous connaissent. C’est comme ça d’ailleurs qu’on s’est connus. C’est comme ça que je commence. C’est par exemple Instagram. Pour moi, c’est mon levier d’acquisition client qui est de plus en plus important. Mes clientes, maintenant viennent que d’Instagram, j’en ai eu une de LinkedIn. Mais sinon, la majeure partie des personnes que j’ai facturées cette année, c’est Instagram. Et pourquoi ? Parce que j’ai fait cette formation business. Que je me suis adressé à ma cible et qu’on m’a appris à le faire. En fait, même si dans ma tête je parlais aux mamans entrepreneuses, en fait non, je ne parlais pas aux mamans entrepreneuses, je parlais en global. Et puis je ne savais pas en fait parler directement à ma cible.

Stéphanie JUNK

C’est à dire que j’évoquais les services que je pouvais apporter, ce que ça pouvait apporter à leur business, sans pour autant dire que moi aussi j’étais une maman entrepreneuse, que voilà que je comprenais leurs problématiques, que. Il y a tout ça à mettre en place. Il y avait aussi le branding. Voilà, il faut que ça colle aussi à la personnalité de notre cible, tout ça. Moi j’en avais pas conscience du tout. Et puis il faut dire aussi que la prospection, ça passe aussi par les réseaux sociaux et que moi j’avais une peur de la prospection. Mais pour moi, j’avais peur de passer pour la vendeuse de tapis parce que clairement, c’est pas ma zone de génie que j’avais peur d’être un peu trop. Voilà. Dur parce que moi on me prospecté de façon très dure. Et puis ben je pense que tu connais aussi ce problème où tu es appelée toutes les 30 secondes par SFR ou pas, et ça te gave en fait. Et donc t’as pas envie de ressembler à cette personne, donc en fait tu sais pas faire et on n’est pas commercial.

Stéphanie JUNK

Enfin voilà. Et c’est pour ça que je dis que j’aurais dû faire cette première formation bien avant et pas attendre un an parce que ça m’aurait peut être apporté plus de clients dès le départ. Qualifier a ma cible et pas faire cette erreur que j’ai faite et que j’en ai parlé librement sur les réseaux sociaux, c’est d’avoir accepté et accepté. Pardon pour chiffrer au départ, pour me dire ben oui, j’ai fait le bon choix. Peut être des personnes que j’aurais pas en fait voulu accompagner parce que elles me ressemblaient pas. En fait, c’était pas les valeurs que je prônait, mais j’avais envie de chiffrer et en fait j’avais des boule au ventre d’accompagner des personnes comme ça. Et j’ai mis fin à ces collaborations après cette formation en me disant mais non, en fait ça marche pas du tout avec mes valeurs et puis c’est pas grave, je vais me sortir un peu, excusez moi du terme, mais des fois je vais prendre la prospection maintenant, on m’a appris à le faire et je vais trouver des personnes qui me ressemblent.

Stéphanie JUNK

Mais tout ça c’est un process et il faut se faire accompagner vraiment. Voilà.

Catherine BARLOY

Parce que en fait, comme tu nous le partager, en fait, tu as ton bagage que tu avais en tant que salarié, donc comptable. DAF Voilà, ça donne ton bagage académique. Et donc quand tu t’es lancée, t’avais pas du tout fait d’autres formations ou d’accompagnement.

Stéphanie JUNK

Alors moi en fait, à côté, j’avais une formation de formateurs, donc je m’étais dit au cas où ça ne marche pas. Donc j’avais fait ma micro, donc assistante administrative et comptable et j’avais même un micro. J’avais fait une adjonction d’activité pour formatrice, donc sur tout ce qui est comptabilité, sur ce qui était les outils Excel, etc. Je m’étais dit au cas où ça ne marche pas, ça peut marcher peut être sur d’autres comme ça, moi ça me fait un complément de revenu, mais en fait non, j’avais pas fait de formation commerciale parce que dans mon métier, je n’étais pas commerciale, j’avais pas fait de formation non plus marketing puisque je. Moi j’étais pure comptable. DAF voilà, je ne faisais pas de marketing, même si voilà, ça rentrait dans mes budgets, mais c’était pas moi qui le faisait concrètement. Pareil, on parle aussi de mindset entrepreneurial, mais c’est quelque chose qui est hyper important parce qu’en plus, en tant que maman, euh, double pression en fait, on monte sa société, donc on a tout comme on en parlait en off, on a tout l’aspect business etc etc.

Stéphanie JUNK

Montagnes russes entrepreneurial. Se dire voilà, aujourd’hui est ce que je vais chiffrer demain, comment ça va se passer ? Est ce qu’il n’y a pas d’autres actions ? Il va falloir que je mène de front. Est ce que ma cliente va me payer ? Est ce que voilà, il y a plein de questions. Est ce que je vais avoir le temps de tout faire ? Et puis à côté de se dire est ce que ma vie perso, est ce que ça va ? Est ce que j’arrive à avoir du temps ? Est ce que je dois aller chercher mon fils ? Je dois aller, je dois faire le mercredi et les activités scolaires. Et puis le week end, il y a le rugby et puis ben voilà, on a double peine entre guillemets, j’ai envie de dire, mais on le choisit. Mais il faut se faire accompagner. Moi je sais que pendant ce business, ce coach business, ce coaching business, elle m’a appris clairement le marketing, donc tout ce qui est branding etc. La façon de prospecter et chose que moi je veux vraiment, c’était pas ma zone de génie, mais vraiment pas du tout les deux hein.

Stéphanie JUNK

Le marketing ça. J’ai rencontré douze Business France qui font exactement la même chose que moi, mais pour autant on n’est pas du tout concurrents. C’est à dire que pour l’instant, là je commence à être full. Mais il y a eu une période où il y avait d’autres personnes qui étaient foule qui me recommandaient là. Moi je suis foule, donc je les recommande parce qu’on n’a pas forcément les mêmes domaines de prédilection. Il y en a qui sont plus sur les automatisation, il y en a qui vont être plus sur le community management. Bah voilà. Donc on peut se recommander entre nous, enfin ça c’est top. En plus on s’est créé un groupe WhatsApp et Discord où on échange en fait sur nos problématiques, on s’entraide si on a des problématiques avec nos clients qu’on n’a pas rencontré forcément à ce moment là, Peut être qu’il y en a une d’entre nous qui a rencontré. Donc déjà c’est un groupe, voilà. Et puis au niveau mindset, il y a des moments, il y a des jours où on se lève, on a envie de chialer, on n’est pas bien et on va leur dire et on va dire voilà, aujourd’hui je vais pas bien, il y a ça qui va pas et ça qui va pas par rapport à des petits trucs.

Stéphanie JUNK

C’est pas forcément un grand truc. Des fois on se fait des montagnes de pas grand chose, mais ces personnes, elles sont là aussi pour ça. Et le niveau mindset donc dans ce business là, dans ce dans cet accompagnement là, il y avait un coach mindset qui est intervenu, il s’appelle Julien Paradis. Si vous le suivez pas, suivez le parce que vraiment il a une façon de parler. Je sais pas, il dégage quelque chose, il a un pouvoir, il a une puissance dans ses mots et on a eu un accompagnement avec lui, on avait une masterclass qui était compris là dedans, donc on avait une masterclass. Donc copywriting, on a une masterclass sur le métier d’assistance virtuelle, comment blinder ses conditions générales de vente, etc. Donc, tu vois ça, moi je l’avais fait déjà avant un an, mais tu vois, pour les personnes qui se sont lancées, c’est pour ça que je dis cette formation, c’est peut être un petit peu trop tard, mais je l’ai faite et donc il y avait quand même aussi.

Stéphanie JUNK

Donc cet accompagnement mindset sur base, c’était une masterclass, ça a duré 2 h, mais d’où ? Là j’ai vu l’importance des mots, du mindset, etc. Et moi depuis ce temps là, je me fais accompagner et j’ai pas honte de le dire parce que c’est vrai que dans les années 80 tu pouvais dire tu vas voir un psy, c’était fait pour les fous. On est quand même en 2023, va falloir que ce petit truc qui saute, hein. Voilà, moi j’ai besoin de parler à quelqu’un d’extérieur depuis que je suis entrepreneur et depuis que j’ai fait ce coaching, je me suis rendu encore plus compte que j’ai besoin de lâcher ce lest, de me dire voilà, ça c’est quelque chose que j’ai pas envie de parler à la maison, que même si j’en parle avec mon mari, voilà que j’en parle à quelqu’un d’extérieur. Et ma psychologue, je la vois une fois par mois, que ça aille bien, que ça aille pas bien, je m’en fiche, j’y vais une fois par mois si j’en ressens le besoin un peu plus.

Stéphanie JUNK

Mais j’ai besoin de lâcher, voilà. De lâcher la pression, de lâcher mes problématiques à l’heure actuelle, de lâcher aussi des bonnes nouvelles, Enfin voilà tout. Mais on a besoin de se faire accompagner. Il ne faut pas avoir honte justement de se faire accompagner sur ce point de vue là. Parce que voilà, comme on le dit déjà, entrepreneur soit homme femme, c’est compliqué. Mais avec cette casquette en plus de maman entrepreneure, il faut lâcher quoi ? Il faut vraiment lâcher. Alors que ce soit un accompagnement coaching, ça peut peut être aider certaines personnes d’entre nous. Juste sur un moment donné, ça peut être une solution, un accompagnement comme moi, psychologique. Voilà. Sur du long terme, tu vois, c’est pas forcément, comme je disais, trois séances par mois, ça peut être une séance par mois, mais aussi des petites priorités. Savoir se donner du temps en fait à soi, mais vraiment casse toi, C’est à dire pas pour nos enfants, pas pour notre activité, pour nous.

Stéphanie JUNK

Et ça, j’ai eu du mal à l’intégrer parce que je me disais faut que je bosse en fait, faut que je bosse, je laisse, j’ai pas le temps, ça c’est le mal du siècle aussi. C’est une bonne excuse de se dire j’ai pas le temps en fait, faut le prendre ce temps parce que sinon on va péter un plomb. Enfin concrètement et alors ça peut passer par le coiffeur. Voilà, c’est prendre du temps pour nous, mais ça peut passer aussi par des séances de réflexion. Enfin voilà, réflexologie, sophrologie même mettre des écouteurs, écouter sa musique, se mettre des petites séances de sophro youtube si on n’a pas le temps ou pas les moyens d’aller voir une sophrologue. Il y a des vidéos sur YouTube qui font 30 45 minutes, ça permet de lâcher en fait. Mais ça il faut vraiment en prendre compte. Mais dès le départ, même si ça va bien en fait, s’accorder déjà des temps dans son planning, ça c’est l’erreur que je rentre, que j’ai faite au départ, que je commence justement à.

Stéphanie JUNK

Me vraiment fixer des créneaux horaires parce que. Et je pense que je suis pas la seule, parce que quand je parle avec mes clientes, c’est aussi l’erreur qu’elles ont commis au début de ne pas se caler ce temps en fait de mindset pour nous en fait, de prendre du leste en fait. Et on se l’accorde pas. Et souvent ça mène à des situations qui peuvent être dramatiques comme le burn out. C’est pas réservé qu’aux salariat. En fait, c’est pas parce qu’on a monté notre entreprise qu’on a monté notre business qu’on fait ce qu’on veut. En fait, entre guillemets, on peut pas avoir un burn out justement, bien au contraire, on se met beaucoup de pression, donc faut savoir se réserver ce temps, c’est.

Catherine BARLOY

Sain et et ça nous sort du modèle un peu rouleau compresseur où on dit allez, c’est le business, c’est la famille, allez, j’assure tout sur tous les plans.

Stéphanie JUNK

On peut pas tout gérer. Enfin faut savoir qu’on est quand même humaine. Enfin c’est on n’est pas des robots, on a le droit de pleurer, on a le droit de prendre un oreiller à la fin de la journée parce que bah voilà, quand on a bossé, notre gamin a hurlé parce qu’il faisait sa crise et que bah on était clairement pas dispo à ce moment là parce que on a absorbé trop d’informations par notre travail. On a le droit de crier un bon coup dans un oreiller. C’est pas c’est pas être une mauvaise maman, bien au contraire, c’est de se dire que oui, là on n’en peut plus, on a besoin d’être aidé, on a besoin d’être soutenu. Et c’est pas un drame de pleurer justement, bien au contraire, c’est ça prouve qu’on est humaine, que ben voilà, on peut pas tout gérer d’un coup, c’est pas possible En fait, on n’est pas des robots, on Une journée ça fait 24 h. Notre cerveau, il est limité en terme d’informations, on n’a pas un USB à mettre en rab, on sait pas, c’est pas possible.

Stéphanie JUNK

Donc faut l’alléger au max en fait pour l’alléger au max. Et puis il faut savoir prioriser, prioriser au max. Voilà. Oui.

Catherine BARLOY

C’est important en fait. Parce que notre business repose aussi sur nos épaules et uniquement nos épaules. Et donc si on se ménage pas à nous, qui va nous ménager ?

Stéphanie JUNK

Ben c’est ça en fait. Si déjà un business qui marche bien, c’est aussi derrière une entrepreneuse qui marche bien, c’est à dire qui est bien dans ses pompes. Si on n’est pas bien dans ses pompes, clairement le business, ça va aller un temps, mais après ça n’ira plus. Donc si on ne prend pas soin de nous, qui c’est qui va le faire à notre place en fait ? Personne. Même si on est peut être entouré de gens très très bien intentionnés. Mais si nous on n’arrive pas à mettre des mots sur nos maux, c’est pas les gens en fait qui vont le faire pour nous. Donc déjà, il va falloir se dire bah voilà, là c’est vrai, en ce moment je suis pas bien, qu’est ce qui va pas ? Déjà l’écrire et après essayer de trouver une solution. Moi je sais que là par exemple, on en a parlé en off. J’ai publié un post ce matin, il y a eu la rentrée. Voilà. Moi l’année dernière mon petit était en grande section de maternelle, pas devoirs, le pied.

Stéphanie JUNK

J’avais pas d’étude puisque 16 h 30 il rentrait et il était à la maison. En plus c’est un enfant qui s’occupe tout seul, c’est un deuxième. En même temps, c’est vrai qu’on a moins de temps à lui consacrer, donc ils sont beaucoup plus autonomes, les deuxièmes que les premiers. C’est le premier, on est beaucoup sur eux et du coup on fait beaucoup de choses avec eux et c’est plus souvent eux qui vont nous dire Maman, je sais pas quoi faire parce qu’on a été trop derrière eux, parce que voilà. Erreur de notre part, on peut pas leur en vouloir, c’est nous qui avons donné le mauvais exemple. Mais voilà, ils n’avaient pas de devoirs. À 16 h 30, il rentrait s’amuser avec ses deux Go dans sa chambre nickel et le grand CM2 donc très autonome au niveau de ses devoirs. Je regardais en fin de soirée. C’était cette année. Passage en CP, devoirs avec un enfant qui ne sait pas lire forcément, sinon c’est pas drôle. Ben les profs, ils donnent des poésies.

Stéphanie JUNK

Apprendre une poésie pour un enfant qui sait pas lire. Maman doit venir ou maman doit venir, sachant que moi j’ai un mari qui est donc mécanicien, avion qui est en décalé, qui travaille les week ends de week end par mois. Donc forcément, une réorganisation à revoir au complet le grand qui passe au collège. Pareil, il a beau être autonome, on sait que les enfants en sixième peuvent vite décrocher. Donc il faut être super vigilant. Donc concrètement, là, depuis septembre, je suis en train de revoir mon organisation et je ne vais pas dire que ça m’a pas stressée. Je suis encore actuellement en pleine réflexion de mon organisation. Ça va faire un mois que l’école a repris mais voilà, il faut un temps d’adaptation et c’est OK. Enfin voilà, faut dédramatiser. Alors oui, il y a des moments où par exemple hier soir j’étais pas bien, j’avais j’avais une pression etc. Parce que mon fils a passé une mauvaise journée, du coup j’avais une boule au ventre et ce matin je me suis réveillée encore avec cette petite boule au ventre.

Stéphanie JUNK

Ben c’est pas grave, il faut. Voilà, aujourd’hui je publierai moins sur les réseaux. Et puis ici je vais peut être dire voilà, aujourd’hui je vais pas bien. Voilà, j’ai eu ça, c’est à ça, je vais expliquer, parce que c’est aussi important de le dire aussi aux mamans, de dédramatiser et donc du coup d’exprimer notre ressenti même quand ça ne va pas bien. Mais voilà, c’est ok quand même. C’est pas parce que voilà, on est pas bien, c’est voilà, c’est un temps d’adaptation et de toute façon, on le sait, quand on a des enfants, on est obligé de se réadapter à chaque fois. Voilà, là c’est des passages de classe, mais ça peut être aussi. Par exemple, moi quand j’ai commencé mon petit dernier, il était quand même en petite section. Euh petit. Donc voilà, j’ai dû adapter mon rythme de travail, donc j’ai dû créer des petits trucs. Bon, on va pas les voir pendant l’interview, mais voilà, j’avais créé des petits trucs, des petits Angry Birds, alors rouge et bleu en bleu, c’était sur la poignée de la porte, comme pour dire tu peux venir, tu peux me faire un bisou si tu veux, mais je travaille le rouge, c’était tu ne rentres pas ?

Stéphanie JUNK

Je suis en visio pour lui expliquer. Voilà, maintenant j’en ai plus besoin. Voilà. Mais voilà, à chaque âge d’un enfant, on va être obligé de s’adapter à chaque passage de classe, mais aussi à chaque problématique de son enfant parce que on est maman avant tout. Donc voilà, notre enfant, il a un problème, ça nous touche, donc forcément on va être moins productive. C’est notre enfant, on voit qu’il a un souci. Voilà, donc il y a ça aussi qui rentre en jeu. Et ça il faut le compter entre guillemets dans notre planning. C’est peut être bête à dire comme ça, mais c’est des choses que moi j’avais pas mis en place au départ. C’est à dire j’avais, j’avais mis des temps imprévus dans mes blocs de temps parce que moi je marche par blocs de temps par priorité, mais j’avais pas prévu le temps d’aller chercher mes enfants à l’école, j’avais pas prévu le temps. Il peut m’arriver quelque chose avec mon enfant qui est malade ? C’était dans l’imprévu. Mais en fait, un imprévu, ça peut durer 1 h, ça peut durer 3 h, ça peut, mais j’avais pas prévu par exemple dans ce créneau imprévu mon fils va pas aller bien, moi je serai pas bien ou un de mes fils, que ce soit le grand, le petit ou moi, je vais avoir un coup de mou.

Stéphanie JUNK

Parce que là en ce moment je suis fatiguée, je suis fatiguée parce que j’en fais trop. Ça je l’avais pas prévu, j’avais pas prévu non plus. Ben là par exemple, un changement comme ça, comme le collège, CPE, et cetera. Mais en fait. Bah voilà, tout est question de réadaptation en fonction de. Alors c’est vrai que sur le coup, ça peut nous paraître super perturbant et c’est pour ça que je parlais de la petite boule au ventre qui reste voilà de temps en temps, mais après elle disparaît cette boule au ventre. Il faut juste justement l’accepter et se dire que tout n’est pas acquis, que ce soit au niveau d’un business mais aussi d’une organisation. Ça, ça varie en fonction des clients, forcément, mais aussi en fonction de nous, d’autres de notre chronobiologie aussi. Parce que là, il y a des gens qui vont travailler très très bien le matin, qui vont être très, très productifs le matin. Donc, dans ce cas là, vont concentrer toute leur tâche le matin.

Stéphanie JUNK

Alors c’est chouette, hein, dans le papier, mais si ton enfant est malade le matin, tu fais comment ? Voilà. Donc faut vraiment tout envisager. Et puis la boule, elle part au fur et à mesure. Une fois qu’on arrive en fait à se dire c’est ok, enfin c’est pas grave, tu as le droit d’être pas bien, tu as le droit d’avoir des imprévus et tes clients en veulent pas parce que ben elles comprennent, elles passent par là aussi en fait. Donc tu te mets la pression inutilement parce qu’en fait moi je sais que ça c’est ça aussi le gros souci, c’est que je m’en voulais parce que j’avais pas prévu ces temps, mais je m’en voulais parce que je me disais mais non, je ne vais pas pouvoir faire cette mission pour ma cliente ou mince, je vais prendre du retard dans mon business. Bah écoute, c’est pas grave, tu feras pas de publication cette semaine. Qu’est ce que ça fait ? Enfin en clair, c’est une publication. C’est pas grave, tu en feras deux quand tu seras mieux.

Stéphanie JUNK

Et puis j’ai appelé une fois une cliente en disant écoute, j’ai un problème, mais c’est pas grave Stéphanie, t’as vu en ce moment t’arrêtes pas. Ok, donc faut se décontracter quoi. Enfin, faut vraiment arrêter de prendre trop les choses à cœur, même si je sais, même moi je dis ça là Et ça se trouve, demain je vais me dire oh la la la la ! Mais non, faut essayer de dédramatiser au max au maximum. Vraiment ça c’est hyper important. Oui.

Catherine BARLOY

J’entends que tu nous partages des challenges. Tu parlais tout à l’heure des des clients que tu avais acceptés au départ et qui correspondaient pas à tes valeurs de ton métier. J’aime pas trop le métier, mais ta casquette maman qui peut en fait impacter émotionnellement ou au niveau du temps tout ton business de de se mettre la pression, d’être hyper perfectionniste par rapport à tout ce qu’on veut mettre en place et une grosse charge. Donc oui, ça c’est vraiment des challenges que tu arrives à surmonter. Et puis je pense qu’on fait grandir et c’est pour ça que tu peux nous les partager aussi maintenant, parce que ça fait partie de toi, de ton rythme, de ta nouvelle organisation. Et est ce que tu vois d’autres challenges qui qui mériteraient d’être partagés avec nous ? Nos auditeurs et nos auditrices pour. Pour leur montrer un petit peu comment toi aussi tu es venue à bout d’un tel challenge.

Stéphanie JUNK

Alors moi ce que je donnerais aussi comme exemple, c’est que faut pas rester sur ses acquis business. Quand je dis ça, c’est moi. Comme je l’ai dit tout à l’heure, j’ai eu une grosse cliente dès le départ. C’est cool. Sur le papier, tu facture 3 000 € à une cliente en tout début, c’est magnifique. Enfin, juste voilà, je revenais. Même moi je revenais pas quoi. Je me rappelle à l’époque, ma maman est un très gros soutien pour moi. C’est grâce à elle que j’en suis là à l’heure actuelle, que j’ai ce caractère là aussi parce que c’est elle qui m’a poussé à me dire elle est une nana, on est en 2020, à l’époque on était pas en 2023. Mais tu peux, tu as le droit de faire ce que tu veux dans la vie etc. Tu peux. Enfin voilà, elle m’a toujours boosté quoi. Quand j’ai monté ma société, c’est elle qui était derrière moi. Mais ouais, tu as raison à 100 % et elle m’a toujours soutenu.

Stéphanie JUNK

Quand je lui ai annoncé cette nouvelle, elle m’a dit Ah mais je suis trop fière de toi et tout ! Moi j’étais aux anges, c’était limite une gamine. J’étais une gamine en train de sauter dans mon garage parce qu’il faisait très froid à l’époque. J’étais dans mon garage en disant oui c’est bien sur le papier, mais voilà, je suis restée sur un acquis. C’est de se dire Et pourtant cette cliente, je l’ai encore un, mais c’est de me dire j’ai une cliente que je facture tant par mois, j’ai trois jours par semaine, c’était deux jours par semaine complets avec elle. Alors c’est vrai que c’est énorme, hein. Donc pardon, mais je suis restée sur l’acquis en me disant ça va durer. Faut savoir quand même que moi je suis restée avec cette grosse cliente jusqu’au mois de juillet. Elle m’a mis en pause en août 2023 parce qu’elle avait ses congés. Le truc c’est bête, mais je n’y avais même pas pensé en se disant moi je prendrai pas de vacances cette année, c’est ma première année.

Stéphanie JUNK

J’ai même pas pensé songé une seconde que la personne allait prendre des congés. Déjà ça. Mais aussi elle a eu beaucoup moins de prospects. Son activité s’est ralentie. Donc financièrement, elle a dû me mettre en pause. Et là, c’est là que le bât blesse. C’est que, et c’est pour ça, ça revient un peu à ce que j’ai dit tout à l’heure au niveau de la formation. Je savais pas prospecter et du coup je me suis retrouvée en fait du jour au lendemain. Elle a été très honnête, très transparente. Elle m’a dit voilà, financièrement là je peux plus, j’ai pas de prospect pour l’instant. D’ailleurs je me demande si je vais pas fermer ma société etc. Donc oula moi en pleurs derrière parce que j’ai qu’une grosse cliente avec des petits clients à côté, mais c’est pas ce qui va me faire vivre à la fin du mois. Enfin clairement je. Et donc faut vraiment pas mettre ses billes dans le même panier. Moi Ben non, vraiment, là tu vois, au mois de novembre, octobre, novembre de 2022, elle m’a reprise.

Stéphanie JUNK

On a un contrat qui est beaucoup moins important, mais ça m’a fait une ma première leçon de business, vraiment. C’est à dire ne met pas tes billes dans le même panier. C’est bien beau d’avoir un seul client si le client se casse la gueule. Bon, on se casse la gueule clairement. Enfin. Alors c’est cool sur le papier. Comme je l’ai dit, j’ai sauté comme une dingue, mais je suis redescendu aussi comme une dingue. C’est à dire que quand elle m’a annoncé, même si c’était de façon très correcte, ça a été fait. Vraiment, elle a été très adorable. Elle l’a fait de façon très cordiale, etc. Elle était même dégoûtée en fait de mettre fin à cette cette collaboration parce qu’elle n’avait plus les moyens financiers à l’époque de pouvoir le faire. Mais moi j’étais allé quinze, quinze, quinze pas en dessous. Là j’étais pas bien. Et le fait d’avoir fait ce. C’est pour ça en fait que j’ai fait ce coaching. D’ailleurs, c’est ce qui m’a poussé à le faire en me disant je sais pas prospecter, il vient de m’arriver ça.

Stéphanie JUNK

Pourquoi t’as pas fait cette formation avant en fait ? Et ça a été le déclencheur de ça. Et maintenant, en fait, je me retrouve, alors j’accompagne. A l’heure actuelle, j’ai cinq clients réguliers. Cliente, pardon, régulière, parce que j’ai un homme. C’est pour ça que j’ai des clients alors que j’ai plus de clientes, alors ça va être du féminin. Cliente Mais j’ai aussi des petits contrats ponctuels. Ça va être des audits comme j’en parlais tout à l’heure des audits. Mais ce qui me permet en fait d’avoir une sécurité, c’est à dire de me dire si à un moment donné, il y a une de mes clientes qui ne peut plus, qu’est ce qui peut arriver ? Enfin voilà, comme la cliente que je parlais qui m’a repris là où je passais quand même de deux jours par mois à 10 h par mois, c’est plus du tout la même chose, mais ça m’a permis de prendre d’autres clientes, voilà, sur des durées par exemple de 10 h. Mais voilà, j’ai plus de petites clientes plutôt qu’une grosse cliente.

Stéphanie JUNK

Et ça, je pense que c’est l’erreur qu’on peut faire en début, en tout cas en lancement, de se dire ouah, super génial, j’ai une super grosse cliente et c’est très bien, Je vais pas dire que c’est pas bien, mais assurez vous en fait que déjà la personne corresponde à vos valeurs. On en parlait tout à l’heure, mais aussi que elle représente pas plus de 50 % de notre chiffre d’affaires. Parce que voilà, ça peut arriver que elle aussi elle ait des problèmes financiers, qu’elle ait plus de prospects et que son activité marche moins. Et du coup vous vous casser la figure en même temps qu’elle et c’est pas le but. Je pense qu’on en a déjà assez comme ça. Donc diversifier en fait votre portefeuille client. Et même quand vous avez des clients, prospecter encore parce que ça se trouve, je dis des bêtises, vous allez prospecter pendant un mois sur les réseaux ou votre cible Et bien entendu parce que on ne va pas aller sur Facebook si les mamans ne sont pas sur Facebook par exemple.

Stéphanie JUNK

Dans mon cas, ça sert à rien, vraiment. Moi c’est pour ça que je privilégie LinkedIn et Instagram, parce que c’est là que j’ai le plus de prospects. Mais je continue à prospecter. Pas forcément tout de suite dans le but de vendre, mais de créer déjà une communauté qui potentiellement le jour aura besoin, la personne aura besoin et que moi j’aurai des disponibilités, on pourra se caler parce que voilà, ça se trouve voilà, ça se trouve là, je prospecte en ce moment. Je sais pas moi, la semaine prochaine, j’ai peut être une cliente qui va arrêter une collaboration. Eh bien, j’aurais peut être justement prospecté une cliente qui va voir que du coup, j’ai une collaboration qui s’arrête, qui sera peut être intéressée en fait par ce créneau, en fait. Donc vraiment, faut pas se dire voilà, c’est bon, je suis blindé, j’arrête de prospecter. Ben non, en fait, vous êtes à moins que vous ayez quelqu’un qui le fait, qui le fasse pour vous. Ça c’est pas un souci.

Stéphanie JUNK

On peut déléguer cette partie. Moi d’ailleurs là je commence à déléguer ma modération sur les réseaux sociaux parce que clairement, c’est pas ma zone de génie et j’ai plus le temps. Enfin voilà, à un moment donné, faut prioriser mais il faut le faire. C’est pas quelque chose qu’on peut mettre en stand by, c’est comme si. Voilà, je sais pas, je vais dire une bêtise. Apple ne communique pas sur son prochain produit. Bah c’est pareil en fait. Sauf que bon, eux ils ont débarqué enfin un service marketing, ils ont un service commercial, mais là on a toutes les casquettes, donc c’est à nous de faire le boulot. Voilà, ça c’est le gros conseil que je donnerais aussi.

Catherine BARLOY

Pour entretenir ton réseau et pas seulement pour vendre, mais comme tu disais, pour créer cette communauté qui t’entoure.

Stéphanie JUNK

Exactement.

Catherine BARLOY

Qui peut te challenger mais qui est souvent plus soutien et.

Stéphanie JUNK

Et en plus, en parlant de soutien, il y a aussi le soutien tu vois moral. Et en plus il y a aussi le soutien, euh comment dire business, enfin voilà, sur l’activité, etc. Et Mais il y a aussi comprendre la problématique actuelle de notre cible aussi. Parce qu’elle change, elle évolue, la problématique de notre cible. Il y a des moments. Moi je vais prendre mon cas en tant que maman. C’est vrai que la plus grosse des problématiques qu’on va entretenir, c’est le problème de temps. Savoir jongler entre l’équilibre familial et l’équilibre business, franchement, c’est quelque chose de pas facile. Même moi là, ça fait deux ans, c’est pas facile, enfin même maintenant et il faut dédramatiser, c’est pas facile et c’est pas facile pour tout le monde. C’est pas. Il y en a une qui s’en sort mieux que l’autre et voilà. En aucun cas, si on a chacune notre façon de fonctionner, il faut qu’on prenne chacune notre rythme. Il n’y a pas une méthode qui est meilleure que l’autre.

Stéphanie JUNK

Ça, je ne le dirai jamais assez. Mais il y a aussi voilà, il y a un moment donné, moi j’avais dans ma cible. Bon, c’est problématique cette problématique. Ton équilibre, elle restera toujours. Mais il y a aussi d’autres problématiques. Par exemple, à un moment donné où je vais voir que on va me poser beaucoup de questions sur le passage à la TV. Et pourtant c’est un sous domaine de ma cible et à d’autres moments, ça va être plus. Je sais pas gérer ma tréso. Voilà. Mais ça va arriver par période. Et donc c’est à ce moment là qu’il faut communiquer avec sa cible sur ces thèmes là qui rentrent en fait dans notre domaine de prédilection. Mais comprendre sa cible en fait leur problématique à l’instant T. Savoir par exemple, il y a des mamans qui vont se dire est ce que je ne passe pas en société ? Est ce que ça serait pas plus rentable pour mon foyer de passer en société ? Est ce que c’est le bon moment pour moi pour déléguer ?

Stéphanie JUNK

Eh ben c’est là. En fait, quand la problématique elle se pose que il faut répondre à cette problématique et comment en fait répondre à cette problématique si on n’échange pas avec ces personnes ? C’était juste ça en fait. Et donc la communauté, c’est ok. Avoir du soutien, mais c’est aussi comprendre sa cible parce que sinon on peut pas en fait échanger et avoir un réseau en fait autour de nous, si on n’échange pas clairement avec sa cible, c’est ça sert à rien et puis voilà. Enfin c’est quelque chose qu’on entretient en fait au jour le jour et pas quand on a plus de prospects, quand on a plus de clients. Voilà, c’est.

Catherine BARLOY

C’est un peu ton jardin que tu continues à arroser, même si tu n’as pas encore de fleurs, tu les arrose. Et puis quand les fleurs sont fanées, tu continues à arroser et puis ça reviendra et c’est ça.

Stéphanie JUNK

Mais c’est pas quelque chose comme tu disais, c’est le jardin. C’est pas parce que voilà, il y a un coup de gel qu’il faut pas. Faut pas en prendre soin. C’est justement faut pas attendre le coup de gel. Faut il faut y aller en amont. C’est c’est quelque chose qui s’entretient au jour le jour. Et puis si vous avez pas le temps, si t’as pas le temps sur deux jours de ne pas communiquer sur les réseaux, c’est pas grave si après tu arrives à te caler un moment, mais faut le prévoir ce temps aussi. C’est plein de petites choses comme ça qu’il faut prévoir. C’est pour ça qu’on parlait tout à l’heure de temps disponible, temps priorisé. Tout ça, c’est quelque chose en tant que maman entrepreneur qui est hyper important parce que on a des priorités qui sont différentes en fonction des mamans au niveau business, au niveau de l’âge de nos enfants. Au niveau. Parce que c’est sûr que si j’ai un adulte, un ado de treize ans et un bébé de quatre mois, mes priorités vont pas être les mêmes.

Stéphanie JUNK

Mais c’est aussi important. Par exemple aussi le temps pour nous, comme on en parlait tout à l’heure sur ces petits temps là, il faut, il faut, il faut en prendre conscience. Les temps de formation aussi. Et le budget formation alloué. Parce que c’est pas parce qu’on est devenu entrepreneur. Il ne faut pas continuer à se former, il ne faut pas continuer à faire, à pratiquer une veille, que ce soit sur notre métier, mais sur aussi des outils qui commencent à se lancer à côté. Par exemple, là, on est en train de voir la révolution. Des IA, etc. Il faut se former. Enfin, concrètement, on ne peut pas passer à côté. Sur les réseaux sociaux, l’algorithme change tout le temps, donc on est obligé de se tenir informé, à moins qu’on délègue. Et là, il faut se poser la question à savoir quand. Quand est ce que c’est le bon moment pour nous ? Est ce qu’on a les moyens financiers de le faire ? Moi souvent, ce que je dis aussi, que ce soit dans mes stories, que ce soit quand je présente mes services, c’est que.

Stéphanie JUNK

C’est vrai, on a monté notre business solo, on a envie de tout gérer. C’est un peu comme quand on a fait notre bébé. C’est notre bébé, enfin, c’est notre troisième enfant. Si on en a deux ou si on en a trois, c’est notre quatrième, etc. Mais en fait, à tout gérer tout seul, c’est le meilleur moyen de se planter. Pourquoi ? Parce qu’en fait, on n’a pas l’esprit libre. C’est à dire ? Oui, sur notre zone de génie, on est super forts. Voilà, c’est notre domaine de prédilection. D’ailleurs, c’est pour ça qu’on s’est lancé parce qu’on voulait apporter notre expertise à un public cible. Mais à force de faire des choses qui ne sont pas de notre ressort, on perd du temps. Et moi, là, je me. J’ai toujours dit ça et je le répète, c’est que c’est pas parce qu’on délègue 2 h par mois. Moi je prends mon cas à moi. Ma prestation horaire, c’est 40 €. D’accord, 2 h par mois.

Stéphanie JUNK

Euh, sur d’administratif, c’est quand même 2 h par mois de gagné, soit avec ses enfants, soit sur sa zone de génie, soit pour, soit se prendre un temps pour soi parce qu’on n’arrive pas à se le caler. Voilà, ça peut être voilà, 80 € par mois. C’est pas un énorme budget, mais faut le prévoir. Voilà. Ça peut être. Par contre, si on voit vraiment, on est débordé et qu’on a les moyens financiers, ça peut être beaucoup plus. Moi là, j’ai vu. Voilà, j’ai mon équipe, mon activité qui a explosé. Comme je le disais tout à l’heure, je suis en pleine réorganisation parce que voilà, je suis obligé de revoir mes priorités. Et bien j’ai commencé à déléguer parce que je ne pouvais plus clairement faire ma modération. Donc voilà, j’ai délégué 15 h par mois de modération. Là, je suis en train de me renseigner et de faire mon business plan pour voir si je peux financièrement déléguer ma création de contenu. Alors pas mes posts écrits parce que je veux que ça reste moi parce que c’est.

Stéphanie JUNK

Mais voilà, j’ai une façon de parler qui est propre à moi et j’aime, Voilà, ça me ressemble à moi, mais voilà, tout ce qui est visuel, c’est pas quelque chose qui est dans ma zone de génie et j’y passe énormément de temps. Alors que si je prends, voilà quelqu’un qui euh voilà, c’est sa spécialité. Forcément, elle va prendre déjà. Deux fois moins de temps que moi à le faire et je vais économiser. Alors certes, je vais payer, je vais, je vais financer, je vais, je vais payer cette personne, mais je vais gagner du temps, moi. Et par exemple, moi, je vais gagner 4 h par semaine qu’elle va peut être me prendre 2 h. Donc en fait, si je reprends ces 4 h là, ces 4 h, qu’est ce que je peux en faire ? Bah déjà, je peux prendre peut être éventuellement un accompagnement. Je peux peut être me former sur des outils, je peux prendre du temps pour moi, je peux prendre du temps pour mes enfants, je peux m’alléger ma charge mentale quoi.

Stéphanie JUNK

Enfin, c’est. Donc pourquoi s’en priver ? Enfin voilà, si on a les moyens de le faire. Mais voilà, tu vois, là j’ai plusieurs rendez vous avec, avec justement des business qui sont donc qui sont donc qui s’occupent du community management et je sais pourquoi je les ai fait passer en priorité dans les appels découverte parce que déjà je connais leur travail. Je connais leur personnalité. Donc voilà, c’est toutes des mamans. Voilà. Et comme je l’ai dit tout à l’heure, on se soutient entre mamans. Enfin voilà, je. Je me voyais pas prendre un homme ou. Enfin voilà, c’est pas du tout sexiste que je vais dire, mais c’est vraiment. J’ai envie de soutenir une maman entrepreneuse donc c’est pour ça que voilà, je vais choisir une maman entrepreneuse. Mais tu vois, pour l’instant c’est vraiment je suis en train de faire des découvertes et je les ai prévenus. J’ai été complètement transparente en disant c’est juste faire des devis, savoir si ça marcherait dans mon business dans. Voilà. Mais il faut envisager ces solutions.

Stéphanie JUNK

Faut pas. Faut arrêter de se dire faut que je gère tout. Non, tout gérer, comme je disais tout à l’heure, c’est commettre des erreurs des fois. Mais bête mais bête parce que à ce moment là, on n’était pas concentré, parce qu’on en avait trop à gérer dans la tête, c’était pas possible.

Catherine BARLOY

Et puis on perd aussi en bas comme tu dis, on fait des erreurs, on perd en qualité en fait par rapport à sa zone de génie. Et puis et puis ça peut être épuisant, ça peut rapporter du stress. Enfin oui, oui, à un moment, s’il y a besoin de déléguer, il faut, il faut se poser la question, écrire. Comme tu disais, j’aime bien aussi écrire en disant voilà, je pose tout à plat et ok, où est ce que je vais ? Et oui, Non mais je comprends tout à fait.

Stéphanie JUNK

Moi tu vois, je me suis rendu compte de ça. C’est en fait en utilisant un tracker de temps. J’ai mis un tracker de temps sur une semaine sur toutes les tâches que je faisais. Donc voilà, j’ai eu mon traqueur de temps client. Un client deux Client trois que après j’ai additionné sur la semaine. Combien de temps je mettais à faire mon admine, ma compta ? Parce que ça, c’est moi qui le fait aussi. Combien de temps je mettais sur ma modération ? Combien de temps je mettais à faire mes templates ? Parce que les idées, on les a. Mais faire le texte, faire le visuel car le. Ben voilà, c’est quand même de la conception. Enfin voilà, il y a quand même. Voilà, Plus clairement, c’est pas ma zone de génie. Et en fait, c’est là que j’ai vu que déjà, moi, j’ai fait. J’utilise la matrice d’Eisenhower. Qu’est ce qui est important ? Pour moi que je ne peux pas déléguer, qui en fait qui reste dans ma zone de génie, que je suis obligé, moi, de faire ma mission cliente ?

Stéphanie JUNK

Pas forcément. Il y a que moi qui peut le faire, ça je peux pas les déléguer. Qu’est ce qui est important ? Que je n’ai pas le temps de faire qui me prend trop de temps. Qui est urgent mais que je peux déléguer en fait, qui n’est pas urgent dans mon cœur de métier, mais qui est important quand même. Ma modération, c’est que ça en faisait partie et c’était 15 h de mon temps. 15 h, c’est énorme. 15 h à souhaiter la bienvenue. C’est peut être bête, mais souhaiter la bienvenue, Répondre aux commentaires. Répondre. La modératrice le fait, mais moi aussi j’interviens. Mais du coup, j’interviens beaucoup moins. C’est bête, mais allez, allez commenter des publications, allez prospecter aussi, C’est des choses, Je le fais encore, mais beaucoup moins et ça m’enlève une pression monstre. En plus, je déteste être sur ce téléphone. C’est. Voilà. Euh. Parce que voilà, je suis sur un écran toute la journée et de retourner sur mon téléphone etc, ça me mettait trop de pression.

Stéphanie JUNK

Donc euh non, voilà, ça j’ai délégué. Là, je suis en train de voir justement pour mon community management. Pourquoi ? Parce que ça me prend énormément de temps, que c’est pas ma zone de génie, que j’y passe 4 h par semaine. 4 h par semaine pour faire des posts, Non ? Alors oui, j’en ai besoin, mais c’est clairement pas ma zone de génie. Mes textes, oui, je vais les faire parce que voilà, ça me tient à cœur, c’est ma patte, mais les visuels, c’est clairement pas ma zone de génie. Donc là, faut que j’apprenne à déléguer. Alors peut être qu’au départ je délègue pas tout parce que voilà, en fonction des devis qu’on va me proposer, etc, ça rentrera pas forcément dans l’aspect financier, tout peut être une partie pour ensuite pouvoir me dégager du temps, peut être pour les clientes, mais aussi prendre un petit peu de temps pour moi parce qu’en ce moment j’en ai besoin. Voilà, c’est vos priorités et il faut vraiment noter, comme tu disais, ces petites tâches là.

Stéphanie JUNK

Mais même que ce soit cette tâche, mais toute bête, prendre le linge parce qu’on est à la maison. On en parlait tout à l’heure en off, mais je vais faire tourner une machine. Ok, ça prend dix minutes. Mettre le linge dans la machine, de mettre une pastille, de la faire tourner, mais ça prend 25 minutes à étendre son linge. C’est des choses qu’on fait maintenant parce qu’on travaille de la maison souvent pour la plupart d’entre nous, en tant que maman entrepreneuse. Et on le fait. On le prend sur notre temps, mais on s’est fixé des plages horaires de travail. Je vais dire une bêtise moi. Voilà, c’est de 8 h et demie jusqu’à 18 h 30. Après j’ai des pauses que j’ai noté dans mon calendrier, etc. J’ai des temps, mais ce temps là, je n’avais pas mis ces 25 minutes. Mais 25 minutes, soit 25 minutes. Voilà enfin plus de 25 minutes. C’est énorme et c’est pour ça que il faut prioriser et se créer des créneaux pour tout.

Stéphanie JUNK

Et puis si ça ne va pas voir revoir notre organisation comme tu le disais en fait, moi le fait de lister sur un papier ce qui va j’ai une colonne, ce qui va, hop je note ce qui va pas, ce qui m’énerve, ce qui faut que je revoie, je le mets dans une note, dans une autre colonne et j’ai une troisième colonne où je vais essayer de matcher ce qui ne va pas avec une solution. Une ébauche, c’est de trouver un truc. Et puis voilà. Et puis ça peut être une fois par semaine, ça peut être une fois par mois, mais ça, ça dépend en fait de tout le monde, de la situation, de chacune. Mais faut le faire, il faut le faire dès qu’il y a une problématique qui se pose.

Catherine BARLOY

Et c’est vraiment un processus d’amélioration continue que tu mets en place. C’est ça apprendre de ce qui coince et puis voir qu’est ce que tu peux mettre en place, tester. En fait, peut être que c’est pas la solution miracle.

Stéphanie JUNK

Mais c’est exactement.

Catherine BARLOY

Le premier pas.

Stéphanie JUNK

Oui, c’est ça avoir une action. Pis si ça marche pas, c’est pas grave, on aura essayé ça. Mais il y a une autre solution. Toute façon, il y a toujours une solution, mais il faut trouver la bonne et ça passe par des essais comme on dit à nos enfants. On est les premiers à dire à nos enfants t’es tombé de vélo, c’est pas grave quand tu remontera dessus. Voilà, on surmonte nos échecs, etc. D’ailleurs, il faut passer par des échecs pour apprendre. On n’arrête pas de le redire en disant par exemple tu as une mauvaise note, c’est pas grave, là tu as appris, tu as vu que ce qui était pas bien donc du coup tu vas pas réviser cette partie là et puis tu as appris, du coup tu vas trouver, tu vas te remotiver. C’est pareil pour nous, c’est pas si on dit ça à nos enfants et qu’on l’applique pas à nous mêmes, c’est qu’il y a un petit souci. Donc du coup non, c’est quelque chose.

Stéphanie JUNK

C’est valable pour nous. C’est à dire que même si l’action qu’on a mis en place ne marche pas, ça ne veut pas dire qu’il n’y en a pas une autre. Alors on va essayer une autre, c’est la marche pas il y en aura une autre le temps de trouver celle qui nous convient le mieux. C’est tout.

Catherine BARLOY

Oui, tout à fait, tout à fait. Donc donc là oui, en fait tu tu nous donnes plein de solutions par rapport à différents challenges qui peuvent se dresser sur le chemin de notre entrepreneuriat. Et et dans un autre sens, tu nous as partagé par exemple ta première grosse cliente, etc. Est ce que tu as d’autres d’autres pépites comme ça que tu gardes en tête sur depuis depuis ces quelques années de vol ?

Stéphanie JUNK

Alors écoute, franchement. Alors déjà, la grosse cliente a du départ déjà, ça a été vraiment. En plus, quand tu te lances vraiment, tu viens juste de te lancer. Ça fait quoi deux mois et que tu signes un contrat comme ça ? Enfin, c’est énorme. Enfin tu te dis mais c’est pas possible, je viens juste de me lancer. Enfin, c’est pas ce que j’avais envisagé là, c’était pas prévu comme ça, mais c’est du positif, hein. Et tu vois, j’ai noué avec cette cliente, j’ai noué un lien tellement fort. Hum. Ça restera toujours ma cliente chouchoute parce que déjà ça a été la première à m’avoir fait confiance. On est quand même. Enfin, moi je suis prestataire de services, C’est pas simple de communiquer sur ses offres parce que ça reste de la prestation de service. Donc tant que t’as pas en fait de retours clients, tu restes un peu dans l’expectative. Et c’est compliqué en fait de te démarquer parce que tu n’as pas de retours clients.

Stéphanie JUNK

Et puis pour le peu comme moi, tu vois cette cliente, j’ai signé une clause de confidentialité, donc je ne peux pas en fait communiquer sur ce que je fais avec elle. Donc je peux même pas mentionner son nom etc. Mais tu vois, là ça m’a fait rire. C’était son anniversaire au mois d’août et on est né toutes les deux en août et je lui ai envoyé un petit bouquet de fleurs chez elle pour lui faire une surprise et tout. Et il y a une semaine de ça que je savais qu’elle était en plein rush au mois d’août, moi j’étais en vacances donc heureusement Interflora existe donc voilà, j’ai envoyé des fleurs et je rentre de vacances. Et moi donc, elle est née le 24 et moi je suis née le 30 et je suis rentrée le 31 de mes vacances et elle était en pleine période, je le savais. Elle m’a envoyé un texto pour fêter mon anniversaire donc déjà ça fait super plaisir, T’es super contente ! Et il y a une semaine ce soir, je reçois un colis chez moi et je vois son nom et je me dis mince, il s’est passé quelque chose ?

Stéphanie JUNK

Je sais pas hein. Et en fait, elle m’a fait un truc génial. C’est bête, hein ? En quinze ans de salariat, il y a eu les pots de départ. Quand je quittais une boîte, etc. C’est quelque chose. Et là, c’est différent, tu vois. Elle m’a fait un petit cadre où elle m’a fait un montage photo. Avec ma photo. Et son. C’est son marketing en fait, c’est son image de marque. Et ben écoute, c’était comme si on m’avait offert 100 000 €. En fait, ça m’a tellement touché. C’est rien, c’est un cadre avec une photo, tu vois ou c’est marqué ? Stéphanie Le nom de sa société 2023 m’avait fait un petit une petite carte. Alors moi les mots, j’adore ça, tu vois. J’ai toujours été très lettre. Euh voilà les écrits pour moi, comme on dit, les écrits restent, les paroles s’envolent. J’ai toujours aimé ce principe de carte pour remercier les gens, etc. Et m’a fait une petite carte en me disant que elle était super contente de m’avoir connu et qu’elle espérait que notre collaboration dure super longtemps.

Stéphanie JUNK

J’ai eu ce cadre, tu l’as vu ? C’est pas grand chose hein ? Mais en fait ça m’a fait un énorme plaisir parce que en fait, ça vaut rien entre guillemets. Je dis rien parce que je sais pas du tout combien ça lui a coûté. En plus, tu vois. Donc je ne sais pas, mais c’est une attention qui est hyper touchante et hyper particulière en fait. Et par rapport à tout ce que j’ai connu dans le salariat, ça n’a rien à voir. En fait, c’est Je ne peux pas t’expliquer, ça a été quelque chose comme ça. Pareil, mes clientes qui m’envoient leurs vœux par carte à la fin de l’année alors que c’est moi à la base qui envoient une carte, tu vois, Parce que moi j’adore faire ça ou à la fin d’une collaboration, j’envoie une carte de remerciement d’ailleurs qui sont personnalisées en fait à leur nom et qui sont personnalisées. Alors je vais t’en sortir une juste pour que tu vois. Les personnes ne verront pas, mais c’est juste pour te faire voir un peu, parce que je voulais vraiment rester dans ce.

Stéphanie JUNK

Dans cet esprit, un soutien entre mamans. Et voilà, je vais juste dire parce que tu vois, les gens pourront l’entendre en tout cas. Donc je te la fais voir, tu vois, je les ai fait faire par une illustratrice, donc c’est marqué. Petit rappel tu es assez. Tu es la plus belle réussite. Prends soin de toi. Crois en toi. Merci pour ta confiance. Est ce que ça reste dans ce que j’ai envie de partager comme valeurs ? C’est à dire aider des mamans entrepreneuses comme moi ? Et mes clientes aussi m’envoient des mots comme ça, tu vois ? Pas forcément sur la carte parce que moi après, j’écris derrière. Mais les mots, tu vois, je les garde parce que c’est des attentions comme ça. J’aurais jamais cru en fait que ça nous toucherait autant. Même quand je reçois des avis vidéos. Parce que forcément, tu le sais autant que moi, des avis vidéo quand on fait de la presta sur Instagram, c’est ce qui reste le plus parlant pour les gens.

Stéphanie JUNK

Et voilà, c’est notre vitrine. Hier, j’ai reçu un témoignage d’une cliente avec qui je collabore depuis un mois maintenant. Et ben rien que les mots qu’elle a pu avoir alors qu’elle les avait déjà écrits. Mais là, le fait de l’avoir parlé et de dire que j’étais une experte dans mon domaine, que je l’avais soulagée d’un poids. Voilà, je me suis sentie hyper bien parce que c’est ce que je voulais quand je me suis lancée, c’était aider à cette échelle là. Et ben voilà, ça c’est des pépites de tous les jours ces retours là. C’est pour ça qu’on s’est lancé aussi. C’est parce qu’on voulait pas forcément des retours comme ça, mais que les gens soient épanouis. Mais le fait qu’en plus que ce soit dit. Et c’est quelque chose qui n’est pas fait dans le salariat. Forcément, quand on te dit que quand tu travailles bien, on ne va pas te dire tous les jours tu as fait un super boulot. Tu vois, c’est bête, hein ? Mais là bas, en tant que entrepreneuse, on me le dit beaucoup plus.

Stéphanie JUNK

Et du coup, tu te sens valorisée. Tu peux être que valorisée dans ton choix de vie, dans ton choix d’accompagnement. Et puis ça te remotive aussi, à voir peut être un améliorer une amélioration de tes services. C’est à dire là tu vois, tu accompagnes la cliente sur un sujet et tu t’aperçois que ça divague sur un autre. Ben là, moi tu vois, je suis en train de songer à faire un coaching pour les gens qui se lancent parce que je vois qu’en fait, la problématique, elle devrait être prise en amont, c’est à dire que l’organisation prix comptable, etc. Ça devrait être un coaching en amont. Donc je suis en train de voir ça, c’est pas quelque chose que je vais faire maintenant, parce que voilà, j’ai d’autres priorités pour l’instant, mais je suis en train d’y penser. Voilà, ça c’est des trucs comme ça qui te restent, mais c’est des pépites de tous les jours. Enfin vraiment, ça c’est des des moments qu’on aurait jamais pensé vivre en fait, même si on les a imaginé le jour où ça t’arrive.

Stéphanie JUNK

Le jour où j’ai reçu ce cadre, c’était tellement mignon. Enfin voilà, hier, quand j’ai reçu la vidéo de ma cliente, je l’ai envoyée à mon mari qui était du soir au boulot qui m’a dit mais c’est top, t’as vu ce qu’elle dit ? Ah ouais, je suis pas contente hein ? C’est. C’est des moments merveilleux !

Catherine BARLOY

Ah oui, je l’entends, je l’entends, je l’entends. Et c’est ce qui fait la richesse aussi de travailler. Tu vois, tu disais prestataire de service, ok, mais on travaille avec l’humain, on travaille.

Stéphanie JUNK

C’est beaucoup d’humain, c’est beaucoup d’humain. Et d’ailleurs tu vois, on en parlait tout à l’heure, le fait de la visio etc. On dit que c’est pas humain et c’est faux parce que tu vois, là on parle depuis tout à l’heure, on est en visio, les gens ne vont pas pouvoir la visio, mais nous on se voit et rien que le fait d’échanger, tu vois. Tu vois les traits de caractère, tu vois la passion des gens, tu vois tout ça, ça se voit au travers un écran. C’est pas parce que tu parles pas face à face avec la personne. C’est vrai que c’est mieux face à face, Je ne vais pas le dire, je vais pas dire le contraire. Mais tu le vois, les émotions de la personne, comment elle parle etc. Et moi c’est pour ça que tu vois, je privilégie un peu sur Instagram les stories parce que je sais que je parle beaucoup, je m’éparpille beaucoup, etc. Mais j’ai vraiment envie que les gens voient comment je suis au naturel, comment.

Stéphanie JUNK

Voilà, il y a des moments, oui, je vais prendre le temps de sous titrer parce que c’est vrai que maintenant il faut sous titrer les stories, mais il y a des moments où j’ai pas envie de le faire parce que je me dis non, il faut que le message y passe maintenant. En fait tu vois, c’est voilà. Et puis les gens qui veulent pas regarder, qui regardent pas, c’est pas grave, mais pour le peu que je touche une personne, bah ça sera une personne de toucher en fait sur une problématique. Tu vois, je m’en cache pas, Ce matin j’allais pas hier soir, j’allais pas bien. Je t’en ai parlé, j’en ai parlé tout à l’heure, j’ai mis un bijou puis ça a commencé à faire froid. Donc pilou, pilou, chaussettes, machin machin, j’ai regardé un film. Voilà. Moi je suis un petit peu fan de plein de films, mais les films d’horreur, j’aime pas mal ça. Comme les enfants étaient couchés, j’en ai profité.

Stéphanie JUNK

Il y avait mon mari à côté, je me suis tapé un truc de chocolat, j’étais pas bien, je l’ai marqué, j’ai dit voilà, hier soir, j’étais pas bien parce que j’ai fait. C’est que j’ai regardé un film, j’ai mis mon pilou pilou, je me suis manger du chocolat. Bah c’est pas grave, j’avais pris une photo, je l’ai mis en story, je l’ai marqué parce qu’il faut dire aussi quand ça va pas bien. Et puis là tu vois, ce matin j’ai marqué. Par contre, voilà, aujourd’hui est un nouveau jour. Allez, let’s go quoi ! Enfin voilà. Mais tu vois, c’est pour ça que je privilégie ce format là. Parce que pour moi, le visuel, les mes façons de s’exprimer, c’est hyper important. On parle beaucoup d’authenticité, mais l’authenticité, ça passe par ça. Enfin, c’est ce qu’on apprend. Moi je l’ai appris en RH parce que j’ai fait de la RH avec quelqu’un qui se tient d’une telle façon. Le langage non-verbal, c’est hyper important.

Stéphanie JUNK

Donc forcément. Et puis tu vois la passion des gens au travers leur regard, au travers leurs émotions faciales. Donc voilà, il n’y a pas que le fait de parler. C’est sûr que si je parle comme ça d’une voix monotone, c’est pas hyper intéressant, mais voilà, c’est. Enfin moi je trouve que c’est hyper important.

Catherine BARLOY

Hum. Oui, tout à fait, tout à fait. Et puis donc là, en fait, je suis en train de me dire que tu partages énormément de choses et énormément de conseils.

Stéphanie JUNK

En plus, je suis vraiment une bavarde.

Catherine BARLOY

Non mais c’est super, c’est super ! Et je vois qu’on arrive quand même doucement à la fin de l’interview. Et est ce que tu aurais oublié sur le chemin un autre conseil à donner à un futur entrepreneur ?

Stéphanie JUNK

Il y en a plusieurs, mais j’en ai déjà parlé vivement. Enfin un petit peu dans tous les sens, mais premièrement. Ne vous fiez pas à une cliente, déjà ça. Pensez à prendre des temps dédiés et prioriser vos temps de travail, c’est à dire par priorité d’urgence, mais aussi par rapport à vous, comment vous vous sentez dans la journée ? Parce que concrètement, si vous travaillez alors que vous n’avez pas l’esprit à travailler, c’est la meilleure, le meilleur moyen de déjà de faire n’importe quoi. Mais en plus de vous écœurer de ce que vous êtes en train de faire et de ne pas y revenir. Donc voilà, donc ça arrive de se lever le matin et de dire aujourd’hui j’ai pas envie, et ben j’ai pas envie. C’est aussi une force d’être entrepreneur, c’est de se dire aujourd’hui j’ai pas envie, je le fais pas en fait. Vaut mieux que je le fasse. Ok, c’était pas prévu que je travaille samedi matin, mais samedi matin, je serais peut être plus motivé.

Stéphanie JUNK

Voilà. Enfin, c’est peut être bête à dire, mais voilà, on a cette chance de pouvoir se dire là c’est pas le moment, j’ai pas envie. Et puis ça sert à rien de se forcer à faire quelque chose si on n’en a pas envie. Enfin vraiment, ça il faut s’en rendre compte. Et puis il faut se dire ok c’est bon, c’est pas grave, je le referai à un autre moment. Ça, comme je disais aussi, savoir s’entourer. Alors savoir s’entourer, c’est pas forcément simple au départ. Parce que vous allez voir que. Comme quand vous avez eu des enfants, je pense, vous êtes confrontés à ce problème en. On a tous, on est tous passé du couple à avoir un enfant à 20 potes. On les a compté à cinq après. Parce que quoi ? Parce que ben on a un enfant, on peut plus sortir au même moment, on peut plus. Pis eux ils en ont pas donc ils comprennent pas. Donc il y a des amis qui partent.

Stéphanie JUNK

Ok, c’est un peu pareil pour l’entrepreneuriat, C’est à dire que euh, je vais prendre dit on va dire vous avez dix super copains autour de vous. Sur les dix, quand vous avez expliqué votre projet, il y en a peut être cinq qui vont vous soutenir de façon très positive. Il y en a peut être cinq aussi qui vont vous dire votre projet, il est nul. Pourquoi ? Parce que soit ils vont être jaloux. Parce qu’ils n’auront pas les. La motivation. L’envie. Peut être juste le courage de se lancer à leur compte. Et il y a aussi des gens qui ne vont pas y croire du tout jusqu’à temps que vous ayez les résultats. Concrètement, ces gens là, il faut les mettre de côté. Pourquoi ? Parce que psychologiquement, je pense qu’on est déjà assez malmené. On se malmène aussi nous mêmes, entre le business, la famille, les temps. Comment je vais faire pour tout gérer ? Alors si c’est en plus pour avoir des gens qui nous plombent, le moral sert à rien.

Stéphanie JUNK

Et privilégiez plutôt des gens que vous allez commencer à connaître sur les réseaux sociaux. Qui partageront les mêmes valeurs que vous, qui vont être d’une plus grande aide psychologique à certains moments que peut être des personnes de votre famille. Moi voilà, j’ai des business friends, il y en a une. Hier je l’ai appelée, enfin voilà, parce que je voulais pas déranger ma mère. Déjà de une il était tard et elle, je sais que je peux l’appeler à n’importe quel moment parce qu’elle le fait avec moi aussi. Et le fait qu’en fait on parle entre entrepreneurs aussi, il y a ça aussi parce qu’on peut parler à sa maman, parce que souvent c’est maman, hein. Bon, c’est pas pareil que quand on parle avec quelqu’un qui est aussi entrepreneur. Parce que même si notre maman nous comprend, quelqu’un qui est entrepreneur va mieux nous comprendre, même si c’est la même bienveillance. Mais c’est pas pareil et on a l’impression que l’écoute n’est pas la même. Donc sachez vous entourer de de bonnes personnes. Vraiment.

Stéphanie JUNK

Si vous devez dire merde à quelqu’un qui est dans votre entourage parce qu’il vous plombe, dites merde en fait parce que sinon ça va vous plomber vraiment. Et le dernier conseil que je donnerais, c’est lâchez vous la grappe ! Arrêtez de vouloir gérer tout cela. Arrêtez de vous dire que faut que je fasse ça à telle heure, faut que je fasse ça à telle heure. Et puis si je le fais pas, ça va être un drame. Et puis je peux pas prendre du temps pour moi parce que j’ai trop à gérer. Et si on a monté notre business, c’est parce qu’on voulait aider des gens, certes, mais c’est aussi parce qu’on voulait avoir un certain confort de vie. Et surtout pas pour cela, pour rire. Et puis une vie, on en a qu’une en fait. Donc à un moment donné, faut se lâcher. Enfin. Alors je passe. Je parle pas que forcément de déléguer hein. Mais comme on en parlait, prendre du temps pour soi, ça c’est hyper important. La délégation si vous avez les moyens, oui, c’est aussi une bonne solution.

Stéphanie JUNK

Et se faire accompagner par un professionnel si vous en avez le besoin, comme on en parlait tout à l’heure, que ce soit un soutien psychologique, que ce soit des petits soins pour vous, parce qu’à ce moment là, vous vous sentez pas bien, même un petit massage enfin dans un petit institut ce petit moment. Enfin voilà, n’hésitez pas à le prendre parce que comme on le disait tout à l’heure, et comme tu l’as bien dit Catherine, si on ne prend pas soin de soi. Alors déjà le business, il roulera un temps, mais après ça sera fini. Mais il y a aussi un autre aspect, c’est que nos enfants, ils ont besoin de nous, mais ils ont besoin de nous à un moment où on est hyper. Concentré que sur eux. C’est à dire où notre esprit, notre esprit n’est pas en train de penser à notre business. Il n’est pas en train de penser à nous, il est en train de penser à eux. Donc il y a un temps dans notre cerveau business, Il y a un temps dans notre cerveau, nous.

Stéphanie JUNK

Mais que nous. En fait, c’est pas parce qu’on est maman qu’on n’a pas le droit de penser à nous. En fait, on est aussi des femmes avec un couple, avec une femme. Voilà. Nous en fait, on n’est pas que maman, que épouse, que businesswoman. Voilà, on a aussi notre vie de femme. Donc faut vraiment se dire voilà, j’ai un temps pour mon business, j’ai un temps pour moi, moi solo, j’ai un temps pour mon couple aussi solo parce que ça c’est aussi important d’avoir des moments rien que de couple. Mais aussi j’ai des moments famille, ça peut être très bien, des moments en famille à quatre, mais aussi des moments en famille avec un de nos enfants, un chacun. Ça c’est hyper important pour que aussi ils comprennent que maman travaille peut être à la maison parce que c’est aussi compliqué à comprendre pour les enfants. Il y a toute une stratégie de communication en fonction de l’âge. Mais que maman elle est dispo mais maman elle est dispo sans penser à son business ou sans penser à autre chose avec elle parce qu’elle a l’esprit léger.

Stéphanie JUNK

Et ça, c’est hyper important ça. Vraiment, Je tiens à le dire parce que je le vis au quotidien et que j’ai beaucoup de mamans entrepreneuses qui sont des clientes. Et on ressent ce besoin au travers nos enfants, surtout au départ, parce qu’on n’a pas mis ces temps en place et que quand on va vers nos enfants, on n’est pas à 100 % avec eux. En fait, on est il y a une partie de notre cerveau qui est connectée là. Voilà, j’ai oublié de mettre, j’ai oublié de faire ça. Euh j’ai oublié de. J’ai oublié d’écrire mon idée de post. C’est bête, je vais dire ça, mais c’est souvent le cas parce que souvent quand on a une idée, on a peur de la perdre. Alors c’est bien les téléphones où on peut mettre des trucs et tout, mais à un moment donné, il faut se dire non, là stop ! Et du coup je donnerai une petite astuce. Pour vous aider à le faire. C’est quelque chose que j’ai mis en place il n’y a pas longtemps et c’est grâce à ma psychologue.

Stéphanie JUNK

En fait, et c’est quelque chose, c’est bête, quand elle me l’a dit, j’ai dit mais c’est vrai, j’y ai même pas pensé quoi ? Mais comment j’ai pu passer à côté de ça ? Si vous avez été salarié avant. Forcément, pour vous rendre à votre lieu de travail, c’est soit à pied pour certaines, soit en voiture ou en train. Mais quand vous rentriez, vous aviez votre temps de décompression, c’est à dire vous preniez votre voiture, vous écoutiez la radio, vous preniez les transports, vous écoutiez pas des émissions, des trucs comme ça. Vous pensiez plus au boulot, là. Donc quand vous rentriez au boulot, au boulot, à la maison, pardon, le boulot, en fait, il était derrière. Parce que vous avez eu 20 minutes ou 25 minutes même voire plus, parce que des fois il y a des bouchons dans la région parisienne où en fait vous êtes déconnecté, mais complètement. En fait, vous avez pensé, vous êtes déconnecté, vous vous avez, vous avez tout lâché.

Stéphanie JUNK

Est ce que vous le faites actuellement en sortant de votre bureau ? Bah moi c’était clairement pas mon cas. En fait, je sortais de mon bureau, mon fils me parlait Maman, j’ai pas mon classeur de chimie. Oui, j’arrive, mais il y a eu zéro temps de déconnexion en fait. Et là, je commence à le mettre. Alors c’est tout récent. Je l’ai mis en place cette semaine pour te dire toi ça fait deux ans que je suis entrepreneuse, mais j’y avais même pas songé alors que j’ai été quinze ans salariée. Et c’est vrai, c’est qu’une porte en soi, je travaille chez moi mais j’ai pas encore de locaux etc. Mais le jour où j’aurai des locaux, j’aurai ce temps de trajet. Là je l’ai pas, je suis chez moi et beaucoup de mamans entrepreneuses, on travaille de chez nous. C’est qu’une porte ok. Qu’est ce qui nous empêche de prendre 20 minutes de temps pour. Je vais dire une bêtise hein ? Mais prendre son téléphone, se mettre un son, une musique ou faire une séance de sophro, ou marcher, juste marcher dans votre ville en fait, avant d’aller chercher votre fils ou votre fille à l’école machin.

Stéphanie JUNK

Mais c’est bête mais ça, ça s’appelle un temps de décompression qu’on n’a même pas mis en place en fait pour être après à 100 % disponible avec nos enfants, notre conjoint et nous même aussi parce que nous on s’oublie un peu là dans l’histoire. Donc faites le. Ça c’est le truc que j’ai envie de partager parce que moi je l’ai mis en place que lundi, on est mercredi, jeudi je sais même plus. Le jour on est jeudi, je commence à en voir les bénéfices. Ça fait que trois jours. Et c’est vrai, maintenant que je t’en parle, tu avais songé, toi ?

Catherine BARLOY

Non, pas du tout, tu vois ? Non, non, non.

Stéphanie JUNK

Et pourtant, ça paraît évident. Mais c’est vrai que. Il a fallu que quelqu’un me le dise. Et quand elle me l’a dit, je me suis dit mais c’est vrai, mais pourquoi j’ai pas pensé à ça ? Parce que clairement. Dans mon cerveau. J’ai pensé à trop de choses. Voilà, Et c’est ça le soucis entre mamans entrepreneuses, c’est que on pense à trop de choses. Donc déchargez vous, déchargez vous de tout ce que vous pouvez qui n’est pas de votre ressort, qui vous permet de faire des temps de pause parce que ça va vous permettre de vous reconnecter même, quitte à vous créer. Parce que si vous n’arrivez pas à vous fixer une pause le matin, une pause l’après 12 h parce que je suis sur un dossier, j’ai envie de finir, j’ai envie de dire non. Vous mettez un Google Agenda, une alerte à 10 h, je vais prendre un café, même si c’est chez moi. Je me prends une pause café, sans téléphone. Voilà, c’est des choses bêtes mais qui permettent, voilà, de s’alléger.

Stéphanie JUNK

De reprendre du temps comme si on était salarié. Cette petite pause de 10 h où tu prends ton café avec ton collègue, Bon, là, c’est pas grave si tu n’as pas forcément ton collègue, tu prends ton café, tu te poses. Allez, on se détend. Voilà, ça c’est vraiment l’astuce que je donne et je pense que c’est les trois plus grands piliers en fait que je viens de donner qui sont les plus importants. Et ce que je disais tout à l’heure, savoir prendre l’initiative de se former. Que ce soit sur le mindset, que ce soit sur les réseaux sociaux, que ce soit sur les nouvelles technologies. Jamais oublié qu’en fait le monde est en train de tourner encore à côté. Et les évolutions, elles viennent. Et puis avec la nouvelle technologie numérisation, tout ce qui est numérique, ça évolue très très vite. Donc si on ne fait pas une veille régulière et qu’on se forme pas, on peut être vite justement dépassé et du coup on se fait manger par notre concurrence parce que eux, ils le font.

Stéphanie JUNK

Alors je vais pas rajouter de pression quand je dis ça bien entendu, et c’est pour ça que je dis qu’il faut définir ses priorités, mais faut surtout pas l’oublier. Parce que avant on a notre employeur qui nous dit je vais te faire une formation mais il y a plus d’employeur, c’est toi l’employeur. Donc voilà. Donc c’est vraiment ça les quatre grands items qu’il faut travailler.

Catherine BARLOY

Mais est ce que ce que tu partages sur le sas de décompression, ça me donne envie parce que je l’ai pas fait, tu vois, Parce que j’y avais pas pensé de faire une sorte de. Tu vois comme je fais un bilan de compétences, on fait les compétences transférables, mais là en fait, je devrais me dire bon ben voilà, j’étais salariée, qu’est ce que j’ai envie de garder ? Donc tu vois le sas de décompression, mais il y a plein d’autres choses que dans notre boulot de salarié qui était sympa. Et comment est ce qu’après on peut le le convertir dans notre nouveau métier d’entrepreneur ? Non, non, ça me donne des pistes. C’est sympa de planter des graines.

Stéphanie JUNK

Ah ben tant mieux, mais j’espère que ça en plantera aussi chez ceux qui nous écoutent, parce que vraiment, c’est des choses qui sont très très importantes. Faut arrêter de se dire qu’on fait tout toute seule parce qu’on se met une pression seule, Alors lâchez vous la grappe, ça va vous faire un bien. Et là, vraiment, vous allez vous dire oui, j’ai lancé mon activité, oui, je me fais plaisir, Mon. Je ne me prends pas la tête, je fais quelque chose qui me plaît et ce pour quoi je me suis lancée et pas je suis devenue esclave de mon business parce que ça peut vite aller d’un step à l’autre. C’est pas grave si demain t’as pas envie de faire une publication, bah tu la feras. Voilà, un autre jour. C’est pas grave si après ça, ça ça veut pas dire que tu vas pas revenir, Ça veut pas dire que tu le feras pas, ça veut juste dire que sur l’instant T, tu as besoin d’écouter ton corps, tu as besoin d’écouter ton cerveau, il a besoin de se reposer.

Stéphanie JUNK

Et combien moi je le vois, c’est depuis que je suis entrepreneuse, quand j’avais pas mis toutes ces choses, ces petites choses en place, j’ai été beaucoup plus malade. C’est bête, hein ? Des petits rhumes, des petits trucs machins ou je m’en sortais pas Parce que quoi ? Parce que en fait, j’étais crevée. Et ça, c’est ton corps, en fait, qui te rappelle. Hey, tu vas m’écouter maintenant. Je suis en train de te dire que tu es fatiguée, donc maintenant tu vas lâcher un peu la pression, tu arrêtes, mais en fait tu l’écoutes pas au départ. Et là, une fois, quand mon médecin m’a vu, il me dit mais rendez compte, vous avez jamais été autant malade quand vous étiez salariée quoi ? Faut peut être lâcher un peu. Et ben j’ai lâché, j’ai lâché et je me dis bah voilà, tu vois, là, aujourd’hui, j’ai mal, j’avais mon poste. Ah, j’ai mon poste à 12 h, je le publierai à 12 h, je serai là.

Stéphanie JUNK

Et puis si j’ai envie de refaire un tour, je referai un tour. Et si j’ai pas envie, j’ai pas envie. C’est pas grave. Par contre quand vous y êtes, allez y à 100 % parce que vous avez envie, si vous y allez à reculons. Mais même pour faire une tâche, c’est là où vous allez commencer à basculer de ce côté. Comme je disais, la petite frontière qui est malsaine. Je suis esclave de mon business, je suis plus dans la phase où je me suis lancé. Je kiffe ce que je fais, c’est ma mission de vie, etc. Je suis en train de basculer dans le côté obscur et c’est pour ça qu’il faut vraiment s’écouter et c’est très dur. J’ai pas dit que c’était chose aisée et c’est pour ça que le coup de noter à chaque petit truc qui va pas, c’est hyper important parce que c’est là qu’on va se rendre compte que A cette chose là, elle revient vachement. Ah bah si elle revient vachement, c’est qu’un problème. Donc voilà, les écrits ça reste et gardez les moi je sais qu’après j’y vais.

Stéphanie JUNK

Je vais finir sur juste un truc pour clôturer un peu tout ce que je viens de dire. Faut aussi avoir un minimum de. Comment dire. Un minimum de reconnaissance envers vous même. Comment le faire ? Chaque petite action que vous faites dans la journée et qui vous a rendu heureuse. Parce que on ne peut pas aller tous les jours. Bien ça c’est sûr, faut les noter. Moi j’ai un petit calepin d’ailleurs et dans mon bureau. Oui, c’est fait. Voilà, je suis adepte des to do, des blocs notes, des machins que je retrouve sur mon bureau tous les jours. Je marque la date du jour en fin de journée. En début de journée, je commence, j’écris la date du jour, j’écris comment je me sens le matin. Voilà, juste en deux ou trois mots, ça peut être une phrase, ça peut être. Voilà le temps en fait que je lâche déjà sur papier. C’est peut être bête ce que je vais dire, mais quand on lâche une émotion sur le papier, c’est déjà une émotion qu’on a en moins.

Stéphanie JUNK

Donc par exemple, vous partez avec une boule au ventre le matin. Le rêve, le fait d’écrire. Ce matin, j’ai la boule au ventre. Vous avez enlevé un petit peu, Reste là. Je vais pas dire qu’elle est partie, mais ça décharge un petit peu déjà, C’est un bon point. Le soir, ce que je fais, c’est que voilà, je marque ce qui m’a rendu fière de moi, ou heureuse, ou un petit truc que voilà, comme on disait tout à l’heure, par exemple le cadre que j’ai reçu ou une petite attention cliente, un petit truc qui m’a rendue heureuse, je le note et vraiment le petit truc qui me rend heureuse, je le note dans mon cahier, mais je les note aussi sur des petits bouts de papier. J’ai une petite lampe comme ça tu vois que je mets normalement dehors et ça s’ouvre, ça fait comme une sorte de bocal. Je mets ça là dedans et quand je vais pas bien, je ressors un papier au pif. Ou si vous n’avez pas ça, vous relisez ce que vous avez marqué la veille.

Stéphanie JUNK

Mais ça permet en fait en fin de soirée déjà d’avoir écrit ces trois trucs, de partir sur une note positive, de se dire ok, peut être que la journée n’a pas été bonne, mais il y a quand même trois trucs qui m’ont même C’est qu’une chose.

Stéphanie JUNK

Voilà, ça y est, il y.

Stéphanie JUNK

A eu du positif. Et puis quand on ne va pas bien, aller rechercher un petit truc positif, euh c’est top. Enfin vraiment, ça permet de. Voilà. Ok, je vais pas bien, mais regarde ce jour là j’allais bien et il y a quand même du positif dans ma vie quoi. Donc voilà, ça c’est des petites astuces que j’ai commencé à mettre en place au fur et à mesure. Parce que voilà, j’en avais besoin et que la vie entrepreneuriale, on en parle de ces fameuses montagnes russes. Mais c’est vrai. Donc faut trouver des petites astuces qui nous rendent. Voilà heureuse, épanouie et qui puisse combler à des périodes de notre vie qui sont normales. Vous n’êtes pas seule à les vivre, vous êtes. Il faut dédramatiser la situation en trouvant des petites astuces ressources. Voilà, ça c’est mes petites ressources.

Catherine BARLOY

Et comme tu le dis, en fait, il y a deux choses. Il y a le fait de l’écrire. Le bocal, j’aime beaucoup aussi parce que tu vas ancrer des choses dans ton cerveau, donc tu crées des connexions neuronales vers ce qui est positif. Et puis et puis ce que tu dis aussi, le fait d’écrire l’émotion, c’est l’autoriser à s’exprimer. Et est ce que j’aime bien aussi faire ? Tu vois par exemple, tu parlais d’avoir une boule au ventre où tu peux aussi ressentir de la tristesse. Enfin, on n’est pas toujours au top et simplement se dire ok, et quel est le message derrière c’est ça ?

Stéphanie JUNK

Hum.

Catherine BARLOY

Il y a un besoin. Est ce qu’il y a quelque chose à écouter ? Est ce que voilà ?

Stéphanie JUNK

Oui, et c’est important. Justement. Tu vois au travers, comme tu disais, de noter cette émotion, tu la relies avec peut être quelque chose que tu n’as pas vu en fait. Donc quand tu vas chercher et que tu te dis oui, par exemple aujourd’hui je suis triste, je suis triste, pourquoi ? En fait, qu’est ce qui a amené ce sentiment de tristesse ? Moi je sais qu’à un moment donné, ça m’est arrivé, voilà, d’avoir envie de pleurer. Parce qu’en fait, j’avais accumulé tellement de stress que je. Je me mettais trop de pression en fait. Concrètement, parce que je veux tout gérer. Mais en fait je peux pas tout gérer, c’est pas possible, c’est pas possible. Comme je disais, on a 20 4 h, on a un cerveau. Demain, le pied ! Tu peux pas faire 15 millions de choses en même temps et en fait tu te forces dans ta tête de maman. Alors c’est aussi parce qu’on a beaucoup, je pense encore d’a priori qui nous sont donnés par des valeurs transmises de génération en génération, que la femme doit tout faire parce qu’en plus elle est maman, elle est femme, mais d’abord elle est maman, ensuite elle est femme, ensuite c’est elle.

Stéphanie JUNK

Souvent, c’est ce schéma que inconsciemment, même si on n’y croit pas, on se reproduit. Et moi, ça a été ce cas là. Et pourtant ma mère, comme je l’ai dit, c’est quelqu’un qui m’a toujours poussé, etc. Mais en fait, je pense que ça remonte encore avant la génération d’avant. Le fait de voir que ma grand mère n’a jamais travaillé et que voilà, quand elle l’a vu, que je montais mon activité tu vas faire comment pour garder tes enfants ? Ça a été la première question qu’elle m’a posée. Tu vois, c’est. Et je pense qu’inconsciemment ça m’a travaillée et du coup je me suis mise une pression en me disant il faut que je sois au top de mon activité, il faut que je sois haute pour faire vivre ma famille aussi. Il faut que je sois au top pour mes enfants parce que je suis leur maman. Il n’y a que moi qui peut être au top avec mes enfants. Ben voilà, c’est ça aussi. Et puis bah moi j’arriverai après.

Stéphanie JUNK

Euh non en fait déjà tes enfants, s’ils voient que t’es pas bien. Ils seront pas bien. Déjà de une, s’ils voient une maman qui est déprimée, elle s’exprime pas de la même façon qu’une maman qui est alignée avec elle même etc. Et ça se ressent. Alors peut être que sur le coup tu t’en aperçois pas. En fait, quand tu parles avec tes enfants, mais eux ils s’en aperçoivent, ils ont. C’est des éponges. Donc voilà. Enfin surtout à des âges comme ça, il y en a un qui est un peu plus grand. Douze ans c’est différent bientôt. Mais mon petit de six ans, quand j’ai commencé, il n’avait que trois ans. C’est une éponge émotionnelle. Donc moi je l’ai vu parce que j’ai vu ce sentiment. Maman, ça va pas. Lui, il dit des choses mais tu as des enfants qui ne disent pas les choses, donc quand ils vont pas le dire, eux, ils vont pas se sentir bien. Donc c’est quelque chose que vous allez véhiculer à votre enfant qui n’est pas bon.

Stéphanie JUNK

Donc non, d’abord c’est vous. Déjà prenez soin de vous, comme on a parlé là, plusieurs, plusieurs astuces, le temps, les présentations ensuite. C’est vos enfants ? Est ce que des enfants, on en a ? On en a. On ne sait pas combien de temps on va les voir, et cetera. On n’a qu’une vie.

Stéphanie JUNK

Il y a le business.

Stéphanie JUNK

Alors on peut être très ambitieuse. Moi, je suis quelqu’un de très ambitieux. C’est pas pour autant qu’il y a des moments où mon business ne passe pas au dessus de mes enfants et inversement. C’est pas grave. Ça aussi il faut dédramatiser. C’est pas parce que il y a des moments dans ton planning, ton business passe avant tes enfants que tu es une mauvaise mère. Euh non en fait c’est juste une question de priorité à l’instant T. Mais ça ne veut pas dire que tu n’aimes pas tes enfants, que tu n’es pas que tu es une mauvaise mère, Non. Déjà, on va relâcher là dessus. Et puis une fois que tout ça sera mis en place, même s’il reste des ajustements, comme on parlait tout à l’heure à des moments donnés de ta vie où tu vois, là, ben ça va changer pour toi, ton mari va changer de boulot, il y aura un autre planning, tes enfants vont changer de classe. Peut être qu’il y a des moments où ils seront pas bien.

Stéphanie JUNK

Toi aussi tu seras pas bien. Il y a des réajustements perpétuels de toute façon à faire une organisation, c’est jamais figé. Donc voilà, faut pas être control freak parce que sinon ça sert à rien. Voilà, déjà voilà. Et c’est pour ça que je dis lâcher prise. Une fois que vous avez déjà un socle à peu près défini dans votre organisation, déjà vous aurez fait un grand pas, un grand, grand pas. Mais surtout, respectez vos temps. C’est pas parce que c’est noté que faut l’oublier. En fait, c’est pas parce que voilà, là je me suis dit tiens, je vais prendre ma pause à 10 h. Ah bah non, tiens, je vais me caler une visio. Non, c’est la pause de 10 h. Voilà. Enfin c’est. C’est bête, hein, mais ça passe par là. Et voilà.

Catherine BARLOY

Oui, oui, c’est. C’est important en fait d’écouter aussi son son niveau d’énergie. Et c’est ce que tu dis en fait. C’est tout ce que tu vas mettre en place pour ton business, pour ta vie, pour qui va permettre que tu tu reste alignée avec ce qui t’a permis de te lancer au départ.

Stéphanie JUNK

Oui, et puis avec tes valeurs profondes, humaines en fait. Parce que si par exemple tu n’es pas très famille, ça te regarde. Mais si tu es très famille, très proche de tes enfants et que tu en arrives au point où justement tu n’as plus du tout de temps, comme je le disais à 100 % avec tes enfants, c’est à dire pas à un moment donné où tu es avec tes enfants mais que tu penses à ton business. Tu vas être triste, tu vas être triste et cette tristesse, elle partira pas si tu ne travailles pas dessus ou si tu ne mets pas quelque chose en place pour avoir ce temps privilégié que tu avais avant. Et ce pourquoi tu t’es lancé aussi. Parce que souvent c’est le cas. C’était pour avoir plus de temps avec nos enfants. Le temps de qualité, ça ne veut pas dire du temps. Du temps, non, c’est du temps de qualité, ça je le répète. Mais voilà, c’est quelque chose, vraiment. Il faut vraiment prendre soin de soi, parce que voilà, on a qu’une vie.

Stéphanie JUNK

Et c’est tellement important. Et il faut vraiment prendre soin de soi avant tout, mais vraiment avant tout.

Catherine BARLOY

Oui, tout à fait, tout à fait. On arrive vraiment tout doucement à la fin de l’interview. Est ce que tu aurais une lecture ou maintenant ça peut être un film, un podcast, un site internet à conseiller à quelqu’un qui souhaiterait se lancer quelque chose qui t’a inspiré.

Stéphanie JUNK

Alors moi j’ai 2 livres en fait. Alors pour les mamans entrepreneuses, je vais prendre et en plus je les ai lu, ils sont encore dans mon bureau. J’ai the one thing, C’est passé à l’essentiel et je pense que beaucoup, beaucoup d’entrepreneurs l’ont lu. C’est en fait une méthode justement pour aller à l’essentiel, donc éviter de vous disperser. Avoir le mindset qu’il faut et souvent l’auteur d’ailleurs nous donne des astuces et sur des choses qui lui a mis en place en tant qu’entrepreneur qui l’ont emmené droit dans le mur que on fait là à l’heure actuelle. Tu es en train de le faire Et donc voilà. Donc ça, vraiment, ça m’a permis justement de caler en fait mon organisation, de revoir mes priorités. Et de temps en temps je le relis Tu vois, j’ai encore des pages cornées, tu vois, Je relis des passages qui m’ont marqué sur le coup en me disant oh celui là, il faut que je le laisse de côté parce que je pense qu’il y a des moments, il va falloir que je relise cette phrase.

Stéphanie JUNK

Voilà. Bon après moi je surligne beaucoup donc. Et il y en a un autre que j’ai beaucoup aimé, ça s’appelle les entrepreneuses de légende. Et en fait, je suis tombée là dessus sur la Fnac à la Fnac et en fait j’ai juste lu comme ça et en fait c’est. Alors c’est pas forcément des histoires très très nouvelles. Voilà, on parle d’entrepreneurs en fait par secteur, donc c’est cosmétique, tu as les audacieuses, tu as aussi de la mode, etc. Mais en fait c’est leur parcours de quand elle était petite. Ah, quand elles ont monté leur business. Et en fait. Là, on voit des exemples de nanas qui ont dû se battre à leur époque parce que voilà, tu prends, il y a des exemples, c’est comme il y a eu une série sur Netflix d’ailleurs qui a repris son parcours, c’est Cindy Walker. C’est une femme afro américaine, la première femme afro américaine qui a lancé en fait des produits cosmétiques pour les cheveux des femmes afro américaines. Cette femme est devenue millionnaire alors qu’elle était fille d’esclave.

Stéphanie JUNK

Voilà, donc c’est le parcours de A à Z. Elle est vraiment partie de zéro, mais avec une ambition à toute épreuve. Elle a réussi à faire mais elle était millionnaire. Donc ça veut dire comme quoi c’est pas forcément parce que voilà, on a un super investissement de départ, enfin un gros capital de départ qu’on ne peut pas arriver à ce qu’on veut en fait. Faut savoir comment on y va savoir une trajectoire, avoir une trajectoire, avoir l’esprit aussi qui va avec. Et tout ça, je l’ai retrouvée beaucoup à travers tous ces parcours d’entrepreneurs et en plus comme c’est des femmes, je trouve que pour les mamans entrepreneuses, c’est encore plus parlant. Parce que même si on est en 2023, comme je le disais tout à l’heure, on a toujours cette croyance ancrée que même si une femme peut avoir de l’ambition, c’est pas bien. Ben non, en fait, ces femmes, elles sont encore d’une autre époque avant nous, où clairement là, elles avaient pas trop leur mot à dire et pourtant elles l’ont fait.

Stéphanie JUNK

Et moi j’ai adoré ce livre et vraiment, je le recommande parce que c’est vraiment des parcours hyper inspirants. Alors il y a des parcours qui vont peut être pas plaire à certaines personnes, mais c’est pas grave, il y en a d’autres, mais je l’ai trouvé vraiment très bien. Donc voilà, je sais, c’est vraiment ces 2 livres là.

Catherine BARLOY

Merci beaucoup. Et dans ce cas là, de toute manière, je mets le lien pour les retrouver dans la retranscription donc. Donc voilà. Et. Et donc pour terminer, est ce que tu as une phrase qui te. Qui te motive ? Qui te booste ? J’ai entendu je me lâche la grappe. Mais est ce qu’il y a. Voilà, quelle est ta phrase.

Stéphanie JUNK

J’en ai deux en fait, ça dépend des situations. Quand j’ai un coup de mou, ça arrive. Donc on en a parlé, on va pas en reparler mais ça arrive et c’est pas grave, c’est pas grave. Je redis c’est pas grave, il y a des phrases qui me motivent plus que d’autres. Moi c’est.

Stéphanie JUNK

Je.

Stéphanie JUNK

Suis la maîtresse de mon destin. En fait quand je vais pas bien, j’ai deux phrases. Après ça dépend du comment. Je suis pas bien, j’ai celle là aussi. Je me rends compte que je suis perdue un peu dans mes objectifs etc. Là, c’est à moi de remettre une action en place. Ça va être je suis la maîtresse de mon destin. C’est une phrase que j’aime répéter dans ma tête. Mais quand des fois tu sais, tu arrives sur des projets où même si tu sais que tu sais faire le fameux syndrome de l’imposteur, nous voilà. Et que tu te dis non, là je vais pas réussir alors que tu l’as déjà fait 15 millions de fois avant dans le salariat. Mais c’est pas grave, là, tu sais que tu plantes ton cerveau, il est en train de te dire mais t’es pas capable de le faire. Ben là c’est. Rien n’est impossible. Tu l’as déjà fait. Pourquoi tu y arriverais pas cette fois là en fait ? Et puis rien n’est impossible si tu t’en donne les moyens.

Stéphanie JUNK

Qu’est ce que tu en fais ? Souvent, je me dis plusieurs phrases dans ce genre là pour argumenter dans ma tête, pour que justement ça passe, ça passe, ça rentre, ça rentre en force. Rien n’est impossible si tu donnes les moyens. Et puis tu l’as fait avant. Est ce que ça s’est mal passé ? Non, en fait, c’est tout un discours intérieur, non ? Alors pourquoi cette fois ci, ça se passerait mal ? Et puis même si ça se passe mal au pire, tu peux peut être enfin corriger le tir juste derrière, ça te coûte pas. Faut dédramatiser en fait. Et moi je sais que des discours intérieurs comme ça, quand je vais pas bien, ça me fait du bien en fait. Parce que j’essaye de dédramatiser, tu vois, à travers des petits discours comme ça. Alors voilà, je suis la maîtresse de mon destin, ça, ça me bouffe, ça c’est net. Mais voilà, des fois il y a besoin d’un peu plus argumenté. Donc dans ce cas là, voilà, je me fais un petit discours à moi même.

Stéphanie JUNK

Par contre, quand tout va bien, j’ai aussi ma petite phrase c’est Tu vois. C’est bon, tu l’as fait. Tu peux être fier de toi, parce que ça aussi, on ne le fait pas assez. Se s’auto féliciter. Et pourtant on est entrepreneuse et souvent solo. C’est qui qui fera ça à votre place ? Si vous déjà vous n’arrivez pas à vous félicitez les autres, même si vous félicitent, ça viendra après. Mais il faut d’abord que vous vous soyez fier de vous, donc des petits trucs qui vous a rendu fier dans votre journée. Soyez fier de vous.

Stéphanie JUNK

Voilà.

Catherine BARLOY

Je t’adresse la petite tape sur l’épaule. Voilà.

Stéphanie JUNK

C’est bien joué aujourd’hui Stef.

Catherine BARLOY

Merci, Merci vraiment pour tous ces partages, toute cette énergie que tu véhicule, que tu transmets et c’est vraiment génial ! Je te remercie pour tout le temps que tu nous a accordé et c’est. C’est vraiment vraiment super ! Merci beaucoup !

Stéphanie JUNK

Je te remercie de m’avoir invité et que je puisse. Je suis très bavard donc ça a pris beaucoup de temps.

Stéphanie JUNK

Mais ça me.

Stéphanie JUNK

Tenait vraiment à cœur en fait de pouvoir raconter un peu mon parcours et de se dire qu’on peut aider les autres entrepreneurs justement à ne pas faire les erreurs que nous on les a faites. Parce qu’on savait pas en fait. Et là on peut le dire parce que nous on les a faites et il ne faut pas les faire.

Stéphanie JUNK

Enfin voilà.

Stéphanie JUNK

Éviter de perdre du temps sur des bêtises. Voilà. Et j’aurais aimé en fait qu’il y ait quelqu’un qui me parle ou d’entendre des conseils comme ça. Et c’est pour ça que je suis ravi que tu m’aies proposé cette interview parce que ça me tenait vraiment à cœur. Comme je l’ai dit plusieurs fois, on a le devoir en fait de s’entraider entre femmes et surtout entre mamans entrepreneuses. Et le fait que j’ai pu m’exprimer sur tout ce ressenti et ce parcours, ces erreurs que j’ai pu commettre, mais aussi ces victoires, si ça peut parler au plus grand nombre et aider en fait toute cette communauté de mamans, entrepreneurs et d’entrepreneurs qui vont écouter passer avec le plus grand plaisir que voilà, Ça, ça me touche énormément. En fait, même si ça soit une personne, je serai, je serai ravie.

Catherine BARLOY

Super ! Moi aussi c’est un petit peu ça. C’est me dire que ce que je fais au quotidien, ça va, ça va booster une personne, ça va changer des choses, ça va lui lui apprendre quelque chose.

Stéphanie JUNK

Et ouais, c’est.

Stéphanie JUNK

Ça, exactement. C’est à dire que, en fait, au delà de la prestation qu’on peut apporter, il y a aussi ce soutien derrière cette action en fait de vie, cette mission de vie, d’accompagner, c’est pas forcément le service en soi, c’est l’accompagnement. Alors moi, dans mon cas, ça va être le développement du business, mais aussi du temps de famille serein entre guillemets, parce qu’elles auront plus de temps en me confiant leurs tâches. Mais enfin voilà, c’est tout. C’est tout un ensemble. C’est pas que la tâche en elle même, c’est vraiment ce qu’il y a aussi derrière et c’est ça qu’il faut vraiment comprendre.

Catherine BARLOY

Et je te rejoins tout à fait, tout à fait. Ecoute Stéphanie, on va devoir se quitter.

Stéphanie JUNK

J’ai été tellement ravie d’être.

Stéphanie JUNK

Avec toi.

Catherine BARLOY

Et.

Stéphanie JUNK

De pouvoir échanger sur sur ce beau sujet et de pouvoir relater tous ces faits et et de partager mon expérience. C’était vraiment un super moment.

Catherine BARLOY

De partager, partager. Donc je te souhaite une super belle continuation dans tous tes projets, dans tout ce que tu mets en place. Et puis je continue à te suivre, Je compte sur moi.

Stéphanie JUNK

Et c’est gentil. Merci beaucoup.

Catherine BARLOY

Et puis j’irais te découvrir sur Instagram aussi parce que là je te suis seulement sur LinkedIn.

Stéphanie JUNK

Donc y a pas de souci.

Catherine BARLOY

Et. Et donc oui, si des personnes souhaitent te contacter LinkedIn, Instagram ou un autre biais.

Stéphanie JUNK

Alors.

Stéphanie JUNK

J’ai.

Stéphanie JUNK

LinkedIn et.

Stéphanie JUNK

Instagram. Donc c’est Stéphanie Jung J. NK Après je pense que tu le. Tu le remarquera de toute façon. Oui et ensuite j’ai une fiche Google si vous voulez des renseignements etc. Mais là ça sera plus pour les avis qui sont laissés et puis voilà, c’est vraiment moi, je privilégie ces deux réseaux et et voilà, là j’ai un site internet pour l’instant, mais qui est en cours de construction donc, parce que voilà, comme je le disais tout à l’heure, j’ai un autre projet, donc ça sera par la suite, mais pour l’instant je privilégie ces deux réseaux, c’est déjà bien assez.

Catherine BARLOY

Bien, ça occupe bien.

Stéphanie JUNK

Mais voilà.

Catherine BARLOY

Encore merci Stéphanie, Je te souhaite une bonne journée et à très bientôt.

Stéphanie JUNK

À très bientôt. Au revoir.

Et voilà l’épisode est terminé, encore merci Stéphanie pour tous ces partages et pour ton énergie 😊

Voilà ce que je retiens en priorité

  1. L‘importance de s’adapter aux changements dans son environnement professionnel, comme les modifications dans son planning ou les fluctuations dans les besoins de ses clients.
  2. L’activité de Stéphanie a connu un développement rapide, avec l’acquisition de ses premiers clients peu de temps après le lancement, montrant l’efficacité de ses stratégies de mise en marché et la pertinence de ses services.
  3. L‘importance des réseaux sociaux, particulièrement Instagram, comme levier d’acquisition de clients dans son domaine.
  4. Stéphanie a insisté sur l’importance de la formation continue et de la veille technologique pour rester compétitif et pertinent dans son domaine.
  5. Miser sur l’équilibre Vie Pro/Vie Perso : Elle aborde le défi d’équilibrer la vie professionnelle avec les responsabilités familiales, particulièrement en tant que maman entrepreneure.
  6. L’importance de se construire un réseau de soutien, à la fois professionnel et personnel pour maintenir la motivation et prendre du recul.
  7. L’importance de prendre du temps pour soi, de se déconnecter du travail pour maintenir une bonne santé mentale et un bien-être général.
  8. Et pour finir, elle encourage à apprendre de ses erreurs et à les considérer comme des étapes essentielles à la croissance personnelle et professionnelle.

Dites-moi ce que vous avez retenu

Je vous donne rendez-vous pour un prochain épisode solo intitulé Faire un suivi post entretien. A très bientôt.

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Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à le liker, à le partager, à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée et je vous souhaite une belle semaine.

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