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Blue MidVoice Episode 38 : Elodie Chabot

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Elodie Chabot Dominique
Eveil des sens
Prévention du Burnout

L’épisode est en ligne :

🚀 « A partir du moment où tu as ouvert cette porte, ça y est, ça opère et le changement est là» Elodie Chabot 🌟

🎙️ J’ai eu le privilège de discuter avec Elodie Chabot, qui est une entrepreneure passionnée. Son enthousiasme et sa détermination sont tout simplement contagieux.

Elodie est le genre de personne qui voit la lumière même dans les moments les plus sombres. Elle nous partage des conseils et des astuces pour ceux d’entre vous qui rêvent de lancer leur propre entreprise, ou qui cherchent à donner un nouvel élan à leur carrière.

Vous êtes curieux de découvrir comment Elodie et son compagnon Dominique ont créé un projet à la fois unique et inspirant pour aider les personnes et prévenir le burn out ? Alors, je vous invite à écouter cet épisode de podcast. Vous y trouverez une dose de positivité, d’inspiration, et d’énergie entrepreneuriale.

Suivez Elodie sur son profil LinkedIn et je suis impatiente de voir votre projet grandir et prospérer ! 🌟

🎧Vous pouvez retrouver cet épisode de Blue MidVoice sur toutes les plateformes d’écoute (ou dans le lien en commentaires).

Partagez cet épisode s’il peut inspirer l’un de vos proches ou de vos collègues !

À très bientôt pour d’autres échanges inspirants !

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Si vous me découvrez avec ce post, je suis Catherine BARLOY, coach en développement professionnel et coach en bilans de compétences.

Je vous aide à trouver VOTRE voie pro dès maintenant.

Contactez-moi afin de voir ensemble comment je peux vous accompagner au mieux.

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En voici la retranscription automatique :

Bonjour, je suis Catherine BARLOY, coach en bilan de compétences pour Blue Midlife. Après des années comme chef de projet dans la recherche clinique, je suis devenue coach et je vous accompagne pour trouver VOTRE voie professionnelle dès maintenant. Bienvenue sur ce podcast où je partage avec vous, seule ou avec mes invités, des conseils, des expériences, du coaching dans la bonne humeur. Alors on est parti pour l’épisode du jour.

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Bonjour à tous et bienvenue sur l’épisode numéro 38 du podcast Blue MidVoice où je reçois en interview Elodie Chabot.

Alors Elodie est mon invitée aujourd’hui pour nous parler de prévention du burnout mais ce serait très restrictif de ma part de m’arrêter là. Elodie a été infirmière de santé au travail, elle a travaillé dans divers services de soins, y compris à l’Opéra de Paris et dans une agence de publicité. Elle a également été active dans des associations de parents d’élèves et en politique locale. Dominique, quant à lui, est praticien en hypnose ericksonienne et en magnétisme. Ils ont décidé de changer radicalement de vie en devenant entrepreneurs et en déménageant en Dordogne pour créer une entreprise visant à aider les salariés touchés par le burn-out et l’épuisement professionnel. Elodie et Dominique souhaitent que leur lieu d’accueil, nommé “L’Éveil des Cinq Sens”, offre un environnement apaisant et bienveillant où les résidents pourront se reconnecter à leurs cinq sens. Je vous laisse découvrir Elodie et Dominique (même s’il n’était pas présent), leur parcours, leur énergie et leur très beau projet l’éveil des 5 sens et je vous souhaite une belle écoute :

Bonjour Elodie. Bonjour Catherine. Comment vas tu ? Je vais bien. Je te remercie. Et puis merci pour ton invitation aujourd’hui. Ecoute, merci à toi d’être là. Je sais que vous auriez dû être deux et ton conjoint n’a pas pu venir. Donc de temps en temps je dirais tu. De temps en temps, je dirai vous en fonction des questions par rapport à votre projet. Et donc là je vais te laisser la parole et te laisser vous présenter, présenter votre parcours et puis ce que vous faites, votre beau projet.

Elodie CHABOT

D’accord, donc moi je m’appelle Elodie, j’ai 51 ans, je suis maman de deux garçons dont un de 25 ans qui est infirmier comme moi, un de seize ans qui est en classe de seconde. Et sinon, j’ai été salariée pendant 30 ans dans divers services de soins, dont 19 ans en tant que infirmière de santé au travail où j’ai eu la chance de travailler douze ans au sein de l’Opéra de Paris et huit ans dans une agence de pub et de communication à Paris. Sinon, j’ai grandi à Paris et j’ai vécu plus de 28 ans à Saint-Mandé, qui est donc à la périphérie de Paris, à côté du bois de Vincennes, où j’ai été très investie puisque j’ai été pendant plus de huit ans présidente d’une association de parents d’élèves. J’ai été pendant cinq ans vice présidente d’une association sur la parentalité. J’étais colistière sur la liste du maire actuel parce que c’est quelque chose qui m’intéressait beaucoup en tant que citoyen. Et sinon, je suis toujours bénévole dans l’accompagnement des infirmiers vers leur reconversion professionnelle et auprès des étudiants infirmiers lors de leur travail de fin d’études.

Elodie CHABOT

Et donc en novembre 2022, donc, ça fait un an, j’ai signé une rupture conventionnelle avec mon dernier employeur, avec un changement radical de vie professionnelle et personnelle à 360 degrés pour devenir entrepreneur et créer mon entreprise dans une nouvelle région avec mon compagnon Dominique. Et donc nous sommes arrivés au mois de juin en Dordogne, dans le Périgord noir. Après une visite et un amour de la région et on s’est dit c’est ici qu’on veut s’installer. Voilà Dominique donc, qui n’a pas pu être présent aujourd’hui. Il a 56 ans. Son parcours professionnel a été plutôt éclectique et orienté dans l’organisation et l’accompagnement des événements pendant plus de 20 ans puisqu’il a été DJ pendant 20 ans. Entre autres. Il est né à Paris et il a habité de nombreuses années en région parisienne. Il y a six ans, il a opéré une reconversion professionnelle après plusieurs expériences et une révélation dans le domaine du magnétisme et de l’hypnose. Après plusieurs formations et certifications dans ces thérapies alternatives, il est aujourd’hui praticien en Hypnose Ericksonienne et Maître praticien en magnétisme.

Elodie CHABOT

Voilà et notre rencontre date de fin 2021.

Catherine BARLOY

Donc une rencontre. Tu parlais d’un. D’un changement à 360. Donc oui, personnel professionnel de région, voilà tout. Tu as tout reposé à plat et.

Elodie CHABOT

Voilà, c’est ça. J’ai tout posé à plat. J’ai fait le choix d’aller vers la campagne pour fuir la ville où vraiment je me sentais oppressée, avec un stress grandissant de plus en plus. Voilà. Et j’ai fait le choix de laisser mes enfants avec leur papa avec qui ils ont tissé des liens très très importants que je n’ai pas du tout voulu casser. Et voilà. Donc j’en ai parlé avec eux. Ce projet a été mené sur de nombreuses années où on a énormément discuter, échanger, y compris avec leur papa avec qui je suis séparé depuis avril 2021. Après plus de 27 ans de vie commune. Voilà, donc ça a été un cheminement qui s’est fait petit à petit et afin de permettre à tout le monde d’accepter le fait que je m’éloigne de ma famille parce que j’ai laissé mes parents aussi, ma sœur, mon frère et dans le sud. Et puis Dominique, pareil, il a laissé sa famille, ses amis. Donc on repart, on va dire presque à zéro au niveau professionnel et et personnel.

Catherine BARLOY

Mais je pense que le fait d’en discuter comme ça avec sa famille, ça permet également de pacifier les choses et d’avoir leur support.

Elodie CHABOT

Tout à fait. D’avoir déjà de ne pas se sentir coupable parce que c’est pas si simple que ça. Et puis d’avoir leur collaboration aussi parce qu’ils ont trouvé que le projet était vraiment chouette et puis voilà, Ils nous connaissent chacun différemment et ils ont cru en nous.

Catherine BARLOY

Et donc là, en fait. Vous êtes en Dordogne, vous avez planté la première graine, vous arrosez au quotidien. Et donc, quel est ce projet ?

Elodie CHABOT

Alors justement, ce projet, c’est comme je le disais tout à l’heure, suite à notre rencontre en fin 2021 et après des nombreuses conversations qu’on a eues tous les deux diurnes et nocturnes, la mise en place des applications de nos échanges dans notre cercle amical aussi, en s’appuyant sur ma solide expérience professionnelle, on a compris l’un et l’autre que si on unissait nos compétences respectives au service de l’humain dans le milieu professionnel, on pourrait accomplir des choses sublimes pour aider les salariés abîmés. Donc effectivement, moi je me suis spécialisé dans tout ce qui est le burn out et l’épuisement professionnel. C’est un domaine qui me touche personnellement puisque j’ai connu le harcèlement, j’ai connu l’épuisement professionnel, je me suis vraiment arrêté avant la limite du burn out. Voilà, donc j’ai fait tout un travail personnel à ce niveau là et c’est ce qui m’a permis d’avancer et de réfléchir à ce projet parce que je trouve qu’il n’y a pas suffisamment de structures et de choses qui sont faites au niveau de la prévention. Voilà. Et moi, c’est ça qui m’intéresse, ce n’est pas le curatif, mais c’est tout ce qui tourne autour de la prévention prévenir, alerter, informer, détecter, évaluer et prendre en charge bien entendu, la personne dès les premiers symptômes.

Catherine BARLOY

C’est vraiment très, très important. Tout ce qui est partie prévention parce que je pense que pour avoir fait un burn out, on se dit on est fort, on va tenir, on voit le mur, mais on y va quand même parce que ben on veut montrer l’exemple, on veut, on veut aller au bout de ce pourquoi on a signé et. Et je pense qu’une prévention vraiment en douceur, de façon à déconstruire le modèle intérieur et vraiment. Très importante.

Elodie CHABOT

Voilà, il y a ça, il y a surtout la prise de conscience. Voilà ce qu’on est en fait emmener dans une spirale. Et ça va de plus en plus vite et on ne s’en aperçoit pas forcément. Les proches nous donnent des conseils mais qu’on n’écoute pas. Il y a des signaux pourtant physiques qui sont là, mais on ne s’écoute pas là encore. Et puis, et puis voilà. Donc moi j’ai été confronté à ce problème là, mais je l’ai vu en tant que professionnel dans l’entreprise, puisque j’étais infirmière en santé au travail, auprès de personnes qui étaient harcelées, auprès de personnes qui se sont vues licencier sans aucun ménagement. Voilà toutes ces souffrances et tout ce qui vivait au quotidien et je me suis sentie tellement démunie que du coup j’ai voulu me former. Et puis surtout je me dis mais c’est pas possible, il y a des choses à faire. Donc en entreprise, j’avais la chance de travailler avec des médecins qui étaient très à l’écoute, qui n’avaient pas peur aussi d’en parler aux instances, que ce soit au niveau de l’employeur, donc des DRH auprès des délégués du personnel pour essayer de faire évoluer et changer les choses.

Elodie CHABOT

Mais je trouve que c’est pas encore suffisant.

Catherine BARLOY

Oui oui, je pense qu’on en est qu’aux balbutiements au niveau de la prévention et de la prise de conscience de tous en fait.

Elodie CHABOT

Voilà, c’est ça, même si on en parle beaucoup. Le problème c’est qu’actuellement le terme burn out est un peu galvaudé et utilisé de façon selon moi un peu trop courante. Un burn out, c’est vraiment quelque chose qui s’installe sur plusieurs années. C’est pas simplement en un mois. Voilà, il y a un peu confusion là dedans. Je pense que certains médecins ne sont pas forcément non plus très bien formés par rapport au burn out et font des diagnostics assez rapidement parce que la personne parle, qu’elle a des problèmes dans son travail, etc. Mais bon, voilà, c’est une réalité, on sait que les femmes sont plus touchées que les hommes parce que les femmes font aussi plus de choses. Pas que au travail, il y a aussi la vie personnelle et pour moi c’est imbriqué. Les deux sont impliquées. On ne peut pas selon moi, dissocier la vie personnelle et la vie au travail. Et puis voilà, encore une fois, le plus important c’est de se soigner, de se prendre en charge pour pouvoir faire un diagnostic le plus rapide possible avec une prise en charge adaptée derrière quoi ?

Catherine BARLOY

Oui, tout à fait. Et donc là, le projet que vous êtes en train de de monter, de créer, on te voit partager sur sur LinkedIn beaucoup de ton quotidien par rapport à l’accompagnement que vous souhaitez mettre en place, comment ça va se passer ?

Elodie CHABOT

Alors juste avant, je veux juste te dire et expliquer pourquoi j’ai quitté le monde du salariat où je suis salariée depuis plus que 34 ans, puisque voilà, même en faisant mes études d’infirmière, j’avais souscrit un CFA, donc j’étais salariée d’une entreprise, d’une clinique entre autres, qui me formait. Je me suis rendue compte qu’au sein de mon entreprise très bienveillante, avec qui j’ai fait vraiment de belles, de belles choses, était un professionnel que personnel, avec un investissement sans faille de la part de l’équipe médicale. Et puis avec une reconnaissance de la part de mes de mon employeur, je me suis rendue compte qu’avec ma formation qui j’étais maintenant, je ne pourrais pas faire plus évoluer le service dans cette prise en charge. Donc je me suis sentie assez frustrée et c’est pour ça qu’en fait je me suis dit il va falloir que je sorte de ce schéma du salariat qui est très très confortable, que je connais, que je ne connaissais que ça pour me lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat et du coup de créer mon entreprise avec mon compagnon pour pouvoir effectivement mettre à profit tout mon savoir faire, mon savoir être et sans forcément avoir de comptes à rendre à une hiérarchie au dessus de moi.

Elodie CHABOT

Parce que je suis convaincue qu’en faisant des choses simples, on arrive à faire des énormes choses merveilleuses auprès de personnes et qu’on n’a pas besoin. Des choses qui coûtent cher. D’outil particulier puisque on traite de l’humain. Donc du coup j’oublie ta question.

Catherine BARLOY

Pas de souci. Mais oui oui oui, je te rejoins par rapport au côté simple des choses. Parfois la simplicité c’est quand même le chemin le plus rapide vers des résultats.

Elodie CHABOT

C’est ça, c’est ça. Il faut remettre l’humain au cœur du sujet et puis favoriser l’estime de soi. Donc c’est vraiment ça le but de notre projet, c’est d’accueillir des personnes en souffrance au travail dès les premiers symptômes, parce que ça va se faire sur sur un temps assez court puisque moi j’aimerais qu’ils ne soient pas encore en arrêt de travail. Donc en fait, j’inclus le week end et puis probablement le vendredi et le lundi, ce que je trouve que c’est plus facile à poser quand on est dans une entreprise, mais à voir et à modifier. Et sur ces quatre jours, leur permettre de vivre à notre rythme, comme s’ils venaient voir, je veux pas dire des amis, mais comme s’il s’adaptait à notre mode de vie et pouvoir leur transmettre des outils, des choses, ce qui nous semble simple, avec lesquels ils vont pouvoir repartir chez eux et mettre en application. Voilà l’idée, c’est vraiment ça et l’accompagnement qu’on veut faire de toute façon, c’est du collectif, c’est pas de l’individuel. Il pourra y avoir des séances individuelles, mais nous sommes persuadés que la prise en charge collectif, c’est c’est primordial dans dans l’évolution de son mal être, parce qu’on le partage avec des personnes qui sont bienveillantes, qui ne vont pas juger parce qu’elles vivent la même chose.

Elodie CHABOT

Donc voilà par rapport à ça. En plus, notre accompagnement, il est vraiment basé sur l’écoute active, dans un lieu bienveillant et agréable qu’on a voulu apaisant dès l’arrivée chez nous. Ils partagent ces outils que les personnes vont pouvoir vraiment mettre à profit quotidiennement dans leur vie pour adopter des changements et des modifications dans leur façon de faire et d’être si elles le désirent.

Catherine BARLOY

Oui, bien sûr, c’est toujours basé sur le côté, j’allais dire volontariat, mais c’est la collaboration.

Elodie CHABOT

Voilà le côté collaboratif des personnes. Moi, j’ai toujours agi comme ça. Quand j’étais infirmière dans les services, je ne pouvais pas concevoir de venir faire un soin à quelqu’un s’il n’était pas prêt. J’étais un peu la risée du service. Je revenais des fois trois fois dans sa chambre, mais il n’était pas prêt. Et pour moi, un malade va se guérir beaucoup plus rapidement et facilement s’il est collaboratif dans la collaboration avec le soignant. Parce qu’il sait lui, il est acteur de sa santé. Et puis c’est sur lui que je vais faire des soins qui sont parfois douloureux, qui sont longs, et voilà. Et à partir de là, et bien il y avait une notion de confiance, une notion de d’acceptation de la douleur beaucoup plus rapidement et simplement. Et voilà. Et ici ce sera la même chose. On ne peut pas imaginer qu’il n’y ait pas de collaboration et d’envie de changer, ou au moins d’oser venir nous rencontrer pour savoir ce qu’on propose.

Catherine BARLOY

Et donc là, en fait, on accompagne votre accompagnement. C’est un accompagnement sur un temps court, donc plutôt quatre jours environ. Donc des petits groupes, des petits groupes, de combien de personnes à peu près ?

Elodie CHABOT

Alors, tout à fait, là, notre maison principale qui sera ouverte en fait aux résidents, puisqu’on veut les appeler, les résidents, on va partager avec eux notre cuisine, notre salon, salle à manger où on veut en fait créer un cocon, un lieu vraiment convivial, rassurant et et agréable. Et sinon, à côté de notre maison, nous avons deux futurs gîtes. Il y en a un qui est en rénovation, qui pourra accueillir trois personnes et l’autre gîte qui devrait aussi accueillir trois personnes. Donc je pense qu’au maximum on serait six personnes plus Nous, on veut vraiment un petit comité, on ne veut pas quelque chose qui soit trop trop grand parce qu’en fait on veut que chacun ait un temps de parole respectif et que justement, quand on est aussi moins nombreux, on ose peut être plus facilement se livrer que si on est dans un groupe, dans la masse et. Et voilà. Et du coup, on a prévu des journées qui vont être rythmée par des ateliers et des moments communs. On est convaincu, comme je l’ai dit, que le collectif va permettre de pouvoir échanger librement, sans jugement et être compris par ceux qui traversent la même chose.

Elodie CHABOT

En plus, l’expérience de certains peut aider l’autre. Leurs astuces vont être partagées. Les techniques peuvent être présentées au groupe et selon nous, ce qui rassure auprès des autres, c’est concentré dans ce boostant mutuellement. Voilà, moi j’en suis convaincue. Déjà en entreprise, j’étais très pro du collectif. Quand je voyais quelqu’un en souffrance dans son service, très souvent je pouvais demander où étaient les collègues. Il m’expliquait ils ont peur, ils veulent pas intervenir, etc. Je convoquait tout le monde de façon très très discrète et voilà, d’une manière assez naturelle pour dire qu’au contraire, à plusieurs, on est beaucoup plus fort et qu’on ne pouvait pas laisser quelqu’un être malmené et qu’au contraire, le manager pourrait beaucoup plus réagir de façon moins violente. S’il y a un collectif que s’il y a une personne seule en fait. Voilà. Donc ça c’est des choses que j’ai constaté. Et puis encore une fois, pour l’avoir vécu personnellement dans un collectif, on avance beaucoup plus vite. Après, s’il y a, s’il y a des problématiques plus profondes, bien entendu que là, il faut aller voir un spécialiste, un psychologue, un psychiatre, un médecin.

Elodie CHABOT

Il n’y a aucun problème par rapport à ça pour justement parce que des fois il y a des, il y a des, il y a des douleurs plus profondes. Mais mais souvent dans un sujet commun. J’aime bien l’idée du collectif.

Catherine BARLOY

Oui, il y a l’énergie du groupe aussi qui qui entre en jeu.

Elodie CHABOT

Exactement. Exactement. C’est une dynamique qui se fait et qui se fait dès le début. C’est pour ça que le fait que ce soit sur un temps court aussi, on va directement au sujet. On ne perd pas de temps. Et encore une fois, ce sont des gens qui normalement présentent les premiers symptômes, donc des signes physiques comme de la fatigue, de perte de concentration, de l’énervement, de l’agacement et qui sentent qu’il y a un problème. Donc on n’est pas encore là avec des somatisations profondes ou avec des problèmes de santé majeurs qui des fois peuvent être avec des atteintes cognitives et qui sont irréversibles. Donc on n’est vraiment pas dans ce schéma là et c’est pour ça que j’espère vraiment que, même à travers ce post, que des personnes qui vont se reconnaître puissent après s’inscrire et venir auprès de nous pour qu’on puisse leur les aider, et puis que sinon d’autres personnes, que ce soit un entourage professionnel et familial, puissent en fait. Penser à quelqu’un quand ils vont nous écouter et puis ça va faire écho et puis ils vont en parler et voilà.

Elodie CHABOT

Cette notion de bouche à oreille pour moi est très importante, même si j’ai une petite cible déjà. Voilà pour Dominique. Il est ouvert à toute personne. Mais c’est vrai que moi j’évolue dans le milieu médical depuis très longtemps. Chez nous, on est infirmière de mère en fille depuis plusieurs générations. J’ai vécu 27 ans avec un chirurgien. Mon fils est infirmier. Enfin, mon univers, c’est le médical et paramédical. Et pour avoir accompagné des infirmières, des élèves infirmiers, c’est ma cible. C’est ma cible parce que je pense qu’on a. On a énormément souffert ces dernières années avec tout ce qui a été la pandémie. On nous a demandé énormément de travail, il y a eu un élan de solidarité je trouve de la part de l’équipe médicale excellente. Voilà, avec un taux de résiliation qui est pour moi probablement l’un des métiers où on est le plus au taquet avec cette facilité d’adaptation à chaque situation, cet engagement sont sans faille. Et du coup je vois parce que j’accompagne donc ces infirmiers et ces infirmières, qu’il y a un découragement, qu’il y a un problème par rapport à la reconnaissance de notre travail, de nos années d’études, de notre rémunération qui est vraiment pas du tout à la hauteur du travail que l’on fourni tous les jours.

Elodie CHABOT

Et voilà, on est face à des gens qui sont fatigués, qui sont usés, qui ont perdu goût, qui n’ont plus de sens dans ce qu’ils font et qui qui souffrent. Et qui souffrent véritablement. Donc c’est vraiment ma cible de. Pour l’instant, c’est le personnel médical et plus précisément le personnel infirmier.

Catherine BARLOY

D’accord. Et donc, par rapport à ce lieu que vous créez et que vous réhabiliter, vous lui dites Vous lui avez déjà trouvé un nom ?

Elodie CHABOT

Bonne question. Oui, oui, oui, bien sûr. C’est presque venu à nous comme une évidence. Parce qu’en fait, j’ai découvert mon hypersensibilité il n’y a pas très longtemps et ce qui m’a permis de comprendre plein plein de choses sur mon fonctionnement et savoir pourquoi je me sentais souvent en décalage avec les autres, pourquoi c’est tout, me mettait en émoi tout le temps. Alors je me suis dit c’est mon métier, je suis, je suis, je suis sensible. Non, c’est plus que ça. Et puis surtout, j’ai découvert que dans l’hypersensibilité, nos cinq sens sont accrus et sont en hyper éveil tout le temps. Et ce qui m’a provoqué met véritablement des malaise vagal. Parce que trop de bruit, parce que trop de mauvaises odeurs, parce que trop de monde. Voilà. Et du coup je me suis vraiment documentée là encore une fois sur ce sujet, puis on en parle de plus en plus. Donc effectivement, mes cinq sens, ils sont tout le temps au taquet, tout le temps.

Elodie CHABOT

Et Dominique, parce que par son approche en magnétisme et en hypnose ericksonienne, et bien on parle des cinq sens puisqu’on évoque le va comme si ça te parle. Voilà. Et du coup on s’est senti complètement en phase avec cette notion de cinq sens et notre lieu d’accueil s’appelle l’éveil des cinq sens. Parce qu’on va en fait travailler sur les cinq sens et qui au quotidien vont permettre d’interagir avec le monde qui nous entoure, la nature, les gens. Voilà, donc c’est venu assez facilement à nous. Et puis ça n’existait pas dans la région, donc voilà. Et c’est souvent associé. Ce nom est souvent associé à tout ce qui tourne autour du bien être, on va dire esthétique. Voilà, nous on a envie de prendre soin à travers nos cinq sens.

Catherine BARLOY

En fait, ça me fait penser à l’humain que vous allez soigner. Et puis peut être un retour au corps. Alors je sais pas quel atelier vous avez, mais un retour au corps pour peut être pas court circuiter mais calmer le mental.

Elodie CHABOT

C’est exactement ça en fait. Je vais te donner juste un exemple que j’aime bien prendre, parce que pour moi, il fait partie des choses qu’on devrait tous pouvoir faire. Alors bien sûr, quand on a la chance d’avoir un petit peu d’herbe, mais c’est ne serait ce que se mettre pieds nus sur l’herbe et puis de sentir nos pieds toucher la terre. Voilà, rien que ça. Donc se toucher les pieds sur le sol, être ancré et se dire voilà, merci la vie. Commencer sa journée comme ça, sans trop envahir comme tu dis notre esprit, notre mental avec des enfin des ruminations ou des anticipations de journée etc. Mais commencer déjà sa journée comme ça, tout comme quand on le matin, si on met en place de la méditation. Bon ben voilà, il y a, il y a sur la respiration. Donc ça, ça fait encore partie des choses indispensables avec le toucher. Voilà, Se toucher pour se réveiller le corps de façon énergique. Par exemple, écouter une musique douce, voilà, goûter.

Elodie CHABOT

Mettre à ses lèvres quelque chose de délicieux qu’on aime. Moi j’aime à dire quand j’accompagne les gens un kiff par jour et je donne cette idée du du chocolat qu’on va vraiment déguster jusqu’à la dernière goutte, mais en pleine conscience. Voilà. Et puis après, bien sûr, c’est le visuel, essayer de s’entourer d’un environnement agréable et ça peut être des fois des petites choses, ça peut être juste une image. Et pas besoin de vivre dans un univers panoramique merveilleux. Des fois, juste une image peut peu nous faire du bien. Donc d’où les cinq sens.

Catherine BARLOY

Un beau projet en perspective et. Et donc là, par rapport à Ben, je l’ai entendu. Donc vous êtes arrivé en juin, vous avez quoi comme comme objectif, comme.

Elodie CHABOT

Objectif de toute façon ? Donc la maison principale, on est bien installé, tout est en place, il y a vraiment des petites modifications pour pour éventuellement créer. Alors j’aime pas donner des termes de choses qui existent parce que j’ai pas la prétention de pouvoir faire ça, mais on veut faire un atelier cuisine pareil avec des choses. Voilà, C’est pas de la cuisine thérapie, mais c’est un atelier cuisine avec tout un intérêt derrière. En fait, on a envie que les gens. N’ai pas l’impression de travailler. C’est à travers des gestes du quotidien qu’on va pouvoir leur faire prendre conscience de certaines choses. Quand on cuisine, on oublie certaines choses et on part un peu en méditation parce qu’on fait des gestes répétitifs. Voilà. Et c’est ça qu’on veut créer, vraiment. Et j’ai encore oublié ta question.

Catherine BARLOY

C’était par rapport aux différentes étapes, aux différents objectifs que vous avez par rapport à la mise en place de ce projet. Ah oui.

Elodie CHABOT

Alors voilà, et voilà l’échéance. Alors, l’échéance du premier gig. Parce que la difficulté, quand on est arrivé ici, c’est vrai que c’était après de trouver les artisans, on connaissait personne. Mais du coup, grâce au bouche à oreille et à l’élan de solidarité des habitants d’ici qui nous ont vraiment accueillis à bras ouverts, on a trouvé un artisan qui va commencer la rénovation du premier gîte, là, dans quinze jours, pour être prêt au moins pour l’accueil de trois résidents au printemps prochain, peut être même avant. Mais l’objectif, c’est ça. Ce sera peut être même avant. Mais voilà, pour ce premier premier gîte. Et puis après l’autre gîte, c’est. On s’est fait un petit peu en parallèle si tu veux, mais mais voilà. Mais tu vois, par exemple, cet été, nous avons profité de la venue de la famille et des amis pour commencer aussi à faire des gros travaux. Voilà, on a vraiment mis à contribution nos proches et puis ceux qui voulaient et qui nous soutiennent dans notre projet.

Elodie CHABOT

Voilà. Et Dominique et moi, on a fait énormément de choses ici. On a En un mois et demi, on est parti avec plus de 110 cartons en janvier, même pas en une semaine. Je crois qu’on avait presque tout rangé. Oui parce que ben oui, voilà, cette maison, en fait, on l’a visitée deux fois et les volumes sont tels qu’il était facile de se projeter. Et comme notre projet, il est mûrement réfléchi, il nous suffisait que de trouver le lieu qu’on a pris le temps de chercher. Et en fait, quand on a vu tous ces volumes, pour nous, tout était évident, tout avait sa place, donc on ne s’est pas posé trop trop de questions. Voilà, maintenant, après ça dépend, c’est le gîte parce qu’il faut créer une petite mezzanine. Enfin, il y a des choses à revoir par rapport à la maison actuelle et euh.

Catherine BARLOY

Et donc là, en fait, on vient de parler de de votre projet, de tout, de l’accompagnement qui me tient vraiment à cœur par rapport à la prévention du burn out, par rapport à tout ça. Et je te propose de passer tranquillement maintenant à une autre partie en parlant plutôt de votre nouveau métier d’entrepreneur. Je dis nouveau parce que voilà, c’était pas pas un terrain vraiment connu. Donc moi je t’ai connu par par LinkedIn. Et. Et donc par rapport à tout ça. Donc vous allez. Exercer en présentiel. Mais je pense qu’il y a une grande partie aussi de la communication qui passe par les réseaux sociaux. Oui, vous vous organisez comment ?

Elodie CHABOT

Alors pour le moment donc, notre projet est connu de nos proches, de nos familles. Comme tu le disais, moi je suis assez active et proactive sur différents réseaux sociaux qui est hormis LinkedIn, mais pour l’instant les autres réseaux sont plus fermés à mes proches. Sinon, LinkedIn, et bien effectivement, depuis le début de l’aventure, c’est moi qui me charge de la communication à travers mon profil d’infirmière aussi. Parce que j’ai un grand réseau professionnel, médical et paramédical qui me suit donc puisque c’est ma cible. Voilà, je trouvais ça intéressant de leur exposer l’avancée du projet et comme j’aime dire, j’injecte régulièrement en fait des informations. Alors hormis toutes les recherches que je fais autour de différents sujets qui me passionnent vraiment, et puis autour de deux sujets du moment qui m’inspirent et j’ai envie de développer. Mais sinon, voilà, j’ai mis j’aime, j’aime bien le visuel et donc j’ai mis des photos pour montrer un petit peu l’avancée des projets et surtout je me suis découvert des capacités que je mesurais même pas. C’est à dire ?

Elodie CHABOT

Enfin j’ai porté des choses lourdes. Alors certes, je sais porter puisque j’étais formatrice, donc tout ce qui est gestes et postures, mais j’ai En fait, je me suis découvert des nouvelles capacités. Voilà pour dans la construction, dans dans le jardinage, enfin des trucs qui sont venus très facilement et de façon presque innée. C’était assez amusant par rapport à ça. Dominique lui, en termes de travaux, il a déjà rénové une maison, donc il y a plein de postes et de choses qu’il sait faire. Donc voilà. Donc la communication, c’est plus mon domaine.

Catherine BARLOY

Donc vous vous êtes partagé parce que, en fait, on le sait, le métier d’entrepreneur, c’est un métier multi casquettes. Donc j’entends que le poste communication, c’est soit les travaux de gros œuvre, c’est plutôt Dominique Et maintenant, avant de vous lancer, vous, vous avez suivi des formations, vous avez comment ça s’est passé ? Vous avez été accompagné ?

Elodie CHABOT

Pas du tout. Pas du tout. Donc, Dominique, lui, comme je te disais, il a été auto entrepreneur pendant plus de 30 ans. Il a eu plusieurs métiers. C’est quelqu’un qui est assez autodidacte aussi. C’est un passionné comme moi, donc il a fait le choix de ne pas être salarié et de se lancer dans différentes entreprises. Moi, la façon dont j’ai été accompagné, on va dire, dans ce domaine d’auto entrepreneur, c’est comme je suis inscrite à Pôle emploi, on m’a proposé une formation, un accompagnement sur l’entrepreneuriat. Voilà, donc j’ai appris des choses. Il y a des choses qui étaient pour moi insuffisantes. Donc j’ai fait des recherches. En plus, je fais énormément de recherches, je suis quelqu’un de très curieux et une information ne suffit pas, il faut que je la regroupe avec une autre information, ce qui me demande effectivement beaucoup de temps passé, des fois des derrière, des écrans, mais j’ai besoin de recouper en fait des des recherches. Et puis sinon, si on a beaucoup échangé avec des gens qui sont déjà en auto entrepreneurs, on a participé à des réunions sur l’entrepreneuriat, on a échangé avec des des amis qui sont indépendants, comme un coach équin, des naturopathes, des sophrologues, Voilà des gens qui sont dans toutes ces médecines ou ces approches paramédicales.

Elodie CHABOT

Voilà, on a échangé, on s’entraide, on se teste un petit peu les uns les autres. Voilà pour avoir un feedback intéressant. Voilà par rapport à ça. Sinon les formations. Non mais tu vois, je continue à suivre, moi, des conférences à distance maintenant pour moi, pour toujours rester connecté par rapport à divers sujets. Mais tout ce qui est auto entrepreneuriat, non, c’est nous. J’ai noué l’expérience vraiment précieuse de Dominique.

Catherine BARLOY

Et puis. Et puis le soutien de tout, tout le tout. Votre réseau qui permet des partages, c’est ça ? Aussi de réconfort quand on est plutôt. Dans un dans un creux de la vague. Je ne sais pas comment ça se passe ou alors peut être que vous êtes toujours au top.

Elodie CHABOT

Disons qu’on est deux passionnés et deux personnes dont je sais pas, il y a 10000000000 d’idées qui fusent à la minute, donc on est toujours sur. Voilà, en ébullition sur plein de sujets, même si on arrive à se poser est ce que le but c’est ça aussi ? C’est l’intérêt pour lequel on est venu aussi à la campagne. On a changé effectivement de mode de vie, mais dans notre tête, on a un peu le même fonctionnement et c’est ça qui est génial avec Dominique Notre. Notre relation, elle est vraiment basée sur sur la confiance, sur le respect, sur l’échange. Et c’est ça qu’on veut aussi mettre en place avec les résidents qui vont venir nous rencontrer. Et dès qu’on a une idée, ça fusionne, on la note et puis on voit et on entre coup pour voir si ça pourrait aller avec la liste des ateliers qu’on veut proposer aux personnes. Donc voilà comment on fonctionne. Mais. Et puis c’est à travers aussi énormément d’échanges, on. Les gens nous disent quand on est tous les deux, on passe pas inaperçu parce qu’en fait on arrive à je sais pas comment on va dire, à provoquer.

Elodie CHABOT

Une ambiance, une atmosphère en fait de confiance. Et les gens souvent viennent se livrer à nous sans qu’on demande quoi que ce soit. Voilà, on est très forts l’un et l’autre, mais on est encore plus forts quand on est tous les deux. Voilà, je pense qu’on est des personnalités assez charismatiques et puis surtout tournées vers l’autre, très altruiste et très très tourné vers l’autre. Vraiment, c’est quelque chose qui est important pour nous.

Catherine BARLOY

Si c’est le un plus un égal dix qui est mis en place. Oui, c’est ça. Et donc là, dans votre travail au quotidien, j’entends que vous vous répartissez les les différentes responsabilités, les différentes tâches. Est ce que vous envisagez de faire intervenir des intervenants extérieurs ou de déléguer certaines parties de votre travail d’entrepreneur ? J’imagine par exemple la compta ou l’administratif, ou comment vous envisagez tout ça.

Elodie CHABOT

D’accord. Et bien écoute, tout ce qui est administratif, c’est mon domaine. Moi j’aime bien. Je suis quelqu’un d’organisé, de très rigoureuse. Probablement aussi un des critères liés à mon métier. Je travaille assez en amont parce que il y a toujours ce souci dont on ne sait jamais s’il y a une urgence. Donc voilà, je procrastine pas du tout et je suis plutôt dans l’anticipation. Donc non, ça c’est nous. Oui, il y a quelqu’un qui nous aide pour la comptabilité, mais pour l’instant il n’y a pas, il n’y a pas énormément de choses par rapport à ça. Mais tu as raison parce que c’est pour l’instant le sujet sur lequel on s’est pas trop trop penché. Ça va être sur ce qu’on va proposer, c’est les tarifs. Voilà. Donc ça, c’est une prochaine étape. Et moi, parler d’argent quand on parle d’accompagnement humain, c’est quelque chose qui qui heurte mes valeurs. Voilà ce que j’ai toujours fait. Beaucoup de choses, hormis dans mon travail où j’étais salarié et tant mieux.

Elodie CHABOT

Mais beaucoup de. C’est un métier où c’est une façon d’être avec le don de soi. Et c’est vrai que ça, pour moi, c’est moins pour Dominique, mais pour moi c’est une partie que je comprenne et que j’assimile assez rapidement pour ne pas culpabiliser encore une fois. Et puis parce que c’est le nerf de la guerre, on aide des gens et qu’il faut que l’on puisse vivre nous aussi correctement. Voilà, par rapport à cette question. Et sinon des intervenants. Oui, on voudrait alors c’est les faire intervenir, mais de façon assez ponctuelle. Voilà par exemple où mettre en relation les gens qu’on va prendre en charge. C’est à dire que par exemple, on a un ami qui est couché quinze et qui est à 40 kilomètres d’ici, qui fait un travail formidable avec le cheval, qui permet effectivement libérer énormément d’émotions. On lui fait confiance, donc pourquoi pas trouver un partenariat avec lui. C’est drôle que tu me dis ça parce que j’ai une infirmière libérale qui m’a contactée via LinkedIn aussi et qui trouve notre projet super.

Elodie CHABOT

Et elle sait. Elle se destine en fait à faire une prise en charge des infirmières libérales en reconversion professionnelle, mais carrément dans un autre métier. Mais elle aimerait que les gens passent chez nous avant pour justement une prise de conscience que tout ce que je t’expose là, que les personnes puissent être ouverts à cette prise de conscience, voilà un épanouissement ou une comme on va dire. Hum. Tout ce qui va tourner autour de favoriser l’estime de soi, euh voilà, avant de pouvoir aller la voir afin d’être prêt en fait. Donc voilà pour ça. Sinon qu’est ce qu’on a d’autre ? Moi je sais qu’il y a. Voilà. En tant qu’infirmière, on a cette chance d’avoir une multitude de facettes. Et par exemple, je sais faire des massages, des massages qui, qui calment, qui réconfortent et qui soulagent. Donc ça, c’est quelque chose que je veux proposer aussi si besoin. Dominique est donc magnétiseur et praticien en hypnose. S’il y a besoin d’une consultation bien spécifique, il la fera, il la proposera.

Elodie CHABOT

Voilà. Sinon après c’est plutôt une idée de travailler avec tous les locaux et qui propose des choses tant sur le bien être que sur les traditions culinaires. Des choses comme ça. Donc ça c’est quelque chose qui nous intéresse beaucoup. C’est faire interagir tout notre environnement. Voilà.

Catherine BARLOY

Environnement naturel et environnement humain.

Elodie CHABOT

C’est ça, C’est ça Avec. Oui, pour pour faire ne serait ce que découvrir la région. Et puis après, s’il y a des thématiques qui qui, qui peuvent intéresser les résidents, qui avec qui on va rester en lien, parce que voilà, il y aura tout un travail de suivi aussi. Et s’ils veulent revenir chez nous, parce que ça, c’est des choses dont on a beaucoup réfléchi aussi, c’est après faire des week ends plus thématiques. Voilà, sur il y a des domaines comme la constellation familiale qui permet de dénouer pas mal de problématiques. Sinon, j’ai une prof de yoga qui m’a contactée pour savoir si elle pouvait pas organiser des week ends découverte du yoga chez nous. Donc voilà, c’est des choses en fait, on n’est pas fermé à toutes ces propositions, même si pour moi, ce qui me tient à cœur, le sujet premier, c’est aider les personnes qui sont en souffrance au travail. Et ça, ça fait partie aussi de notre ouverture d’esprit de pouvoir proposer. Différentes techniques, approches aux personnes qui viendront découvrir notre lieu puisque ce sera effectivement accueil de personnes en souffrance.

Elodie CHABOT

Mais ce sera pas tous les week ends parce que c’est chronophage, parce que émotionnellement c’est compliqué, c’est difficile. Donc ce sera aussi gîte touristique, mais on veut vraiment. Ces gîtes auront aussi une orientation particulière. Ce ne sera pas le gîte de Monsieur tout le monde. Enfin, c’est pas la nature qu’on veut donner. On veut vraiment rester dans cet esprit où l’humain est au cœur de notre espace, de notre environnement. Et puis proposer des choses avec la nature qui nous entoure. On a la chance d’avoir des chemins et des balades dans les bois à deux minutes de la maison. Donc voilà, c’est vraiment des choses comme ça qu’on veut proposer.

Oui oui.
Catherine BARLOY

Un accompagnement très complet, que ce soit pour des personnes en prévention de burn out ou. Des personnes qui, qui vont bien, qui vont.

Elodie CHABOT

Bien, voilà. Et qui ont besoin de faire une pause, une pause zen comme on dit.

Catherine BARLOY

Tant qu’à parler de de besoin de pause, je fais une transition, mais vraiment tirée par les cheveux. Est ce que vous, dans votre carrière d’entrepreneur, vous avez rencontré des moments où vous aviez besoin de faire des pauses ou est ce que vous avez rencontré des difficultés, des challenges, des choses pas simples.

Elodie CHABOT

En tant qu’entrepreneur ? Là ? Non. Enfin, ce qui nous a un petit peu des fois freiné ou découragé, ou c’est les lourdeurs administratives, le fait d’avoir cherché pendant un certain temps des artisans compétents. Voilà par exemple. Et puis bon, c’est surtout ça pour le moment. Mais comme je te dis, il y a vraiment un élan de solidarité ici. Donc on arrive à trouver des réponses rapidement. Si on a besoin de quelque chose, les gens sont prêts à nous rendre service, tout comme on le fait nous aussi. Ce que tu vois par exemple faire une aparté depuis un mois donc, Dominique et moi, on propose des cours d’éveil corporel, donc bénévolement aux gens qui le souhaitent de la commune. On est 222 000 habitants, 22 000 n’importe quoi. On est 222 habitants dans la commune qui regroupe cinq petits hameaux. Et du coup voilà, je sentais qu’il y avait une demande et encore une fois, créer du partage, du bien vivre ensemble, c’est vraiment notre leitmotiv à Dominique et à moi.

Elodie CHABOT

Et puis en plus, c’est une façon aussi de tester, de s’entraîner puisque c’est des activités et des ateliers qu’on veut proposer aux résidents. Moi sur l’éveil corporel et Dominique plus sur la méditation, quiconque, des choses comme ça et voilà. Et on voit que les gens prennent plaisir à venir, que ça crée vraiment une belle dynamique. Et encore une fois, ce que je disais, le fait d’être à deux, c’est boostant, c’est c’est dynamisant et on va vraiment beaucoup plus vite. Et quand il y en a un qui qui est un peu ralenti, l’autre est là pour, voilà, pour le l’encourager. Et c’est vrai que ça c’est quelque chose d’important pour nous et on est heureux de vivre ensemble en fait. En fait.

Catherine BARLOY

Tu vois, on est parti des difficultés, mais tu les as automatiquement transformées en belles choses. J’entends la solidarité, j’entends l’osmose entre vous, j’entends une très belle énergie et. Et donc par rapport à ces premiers temps, vous vous mettez en place. Est ce que tu vois d’autres, d’autres belles choses que tu as cueillies comme ça sur le chemin ?

Elodie CHABOT

Oh oui, il y en a plein. Alors effectivement, j’ai cette capacité, on me le dit souvent, à transformer tout ce qui peut être un peu, un peu noirci en lumière. Bon bah écoute, tant mieux, c’est C’est comme ça que je fonctionne depuis que je suis toute petite et ça m’a permis de sortir de bien des situations assez compliquées et difficiles pour moi. Mais voilà, c’est oui, c’est ça mettre en lumière des choses qui nous qui peuvent paraître des problèmes pour certains. Non, en fait, nous on trouve des solutions assez rapidement. Je suis quelqu’un de très optimiste, donc c’est vrai que ça permet de ne pas creuser ce fossé et puis de se dire on n’y arrivera jamais. Non ? Enfin, notre projet, il est très courageux à nos âges, il est très osé je trouve. Et du coup on savait vers quoi on allait. Donc tout ça, on l’avait prévu aussi en amont. Bon voilà, il y a des choses qu’on ne peut pas prévoir dans la vie, mais en tous les cas, on défend tellement fort ce projet avec tout notre cœur que voilà les soucis du quotidien, on les voit pas trop et sincèrement, il n’y en a pas tant que ça.

Elodie CHABOT

Alors peut être que Dominique dira qu’il y en a d’autres que j’ai oublié, mais là ça me vient pas. Ça me vient pas. Après, il y a une fois que le gîte va être construit, il va y avoir tout un travail et ça c’est mon domaine. Pour essayer d’aller chercher de l’aide, de l’aide financière avec des gens qui croient en notre projet. Comme je te disais au début, j’ai été assez active dans ma commune puisque j’étais sur la liste du maire. Donc ce qui m’a permis aussi de découvrir des us et coutumes dans ce milieu que je connaissais pas du tout. Le fait d’avoir aussi été présidente d’une association de parents d’élèves, ça m’a permis aussi de rencontrer d’autres personnes, de frapper aux bonnes porte et du coup toute cette richesse, ça va m’être utile dans la suite du projet et aller voir des personnes compétentes qui vont croire en nous. Et ce qui est très drôle, c’est que déjà via LinkedIn, c’est des gens qui me contactent et des mutuelles qui croient en notre projet. Donc voilà, ça c’est des choses qui ça ne peut donner que le sourire.

Elodie CHABOT

Voilà, après il va y avoir certainement des. Des rendez vous à prévoir ce qu’on veut rester libre. En fait, on ne veut pas avoir, je ne sais pas comment ça s’appelle, de certification, d’attestation. Non, on veut vraiment être libre après. L’idée, c’est c’est de trouver une entreprise. Et plutôt que d’expliquer que son salarié risque d’être en arrêt pendant un mois qui va lui coûter très cher parce qu’il va falloir en plus embaucher quelqu’un pour remplacer ce salarié, c’est plutôt vous prenez en charge sa participation chez nous et vous verrez que voilà, il va, il va revenir peut être un peu plus. Enfin l’idée c’est que c’est ça et c’est qu’il revienne booster, qu’il revienne mieux dans sa tête, dans son corps. Et voilà, ça c’est tout un autre travail. Je commence à y réfléchir. J’ai déjà commencé à travailler là dessus, mais il faut faire un dossier un peu plus complet. Voilà. Et puis gentiment, l’ancien maire de ma commune m’a dit que s’il y avait besoin, il pourrait m’appuyer.

Elodie CHABOT

Donc voilà, en fait, j’utilise toutes les rencontres. Tout au long de mon parcours personnel et professionnel pour pour rendre viable ce projet.

Catherine BARLOY

Plus j’entends une multi approche par rapport à la communication et au support que vous pouvez avoir. Et c’est vrai que quand on réussit à avoir autour de soi. Les personnes qui vont devenir nos prescripteurs, c’est. C’est presque.

Plus.
Catherine BARLOY

Simple parce qu’il y a quand même 50 % du travail qui a été fait par rapport à ça. Donc, oui, et. Et donc, là, par rapport à ce que tu me partages et ce que tu m’as partagé dans votre quotidien d’entrepreneur. Tu parlais de. Par rapport à votre accompagnement au niveau du burn out, de remettre en place des routines de façon à revenir plus dans le corps et dans ce qui nous entoure. Est ce que vous, dans votre quotidien, vous avez des routines qui vous aident à avancer plus vite de façon. J’entends que tu es quelqu’un d’organisé. Alors est ce que voilà comment ça se passe ? Oui.

Elodie CHABOT

Alors, ce qui est très, très amusant, c’est que effectivement, moi, j’ai un rythme. Dominique en a un autre. Il a travaillé très longtemps dans le domaine de la nuit. Donc quand on s’est rencontrés, on était. On n’était pas très en phase au niveau. Bien des activités, à quelle heure on les commençait ? Moi je suis quelqu’un de très matinal, j’ai pas besoin de dormir beaucoup. J’ai changé par rapport à ça maintenant aussi, ce que j’étais. Bien entendu, dans l’hyperactivité, tout le temps. Donc du coup, oui, on a un quotidien et ce rythme, c’est ce que j’essaye d’expliquer aussi aux gens que je prends en charge. Ce rythme, ça va créer une dynamique, forcément, et ça va créer du mouvement, de l’action. Et du coup, à partir du moment où on a ce rythme, il est toujours plus facile d’avancer et on avance pas à pas. Donc le matin, effectivement, ça fait un an, presque un an et demi qu’on n’a pas pris de vacances.

Elodie CHABOT

C’est un choix qui n’est pas de notre fait, mais c’est comme ça, c’est la réalité. Donc on sait que bientôt on va peut être s’offrir une petite parenthèse, mais c’est. Donc en fait, on se donne un objectif, c’est tous les matins, on essaye de se réveiller à heure régulière, chacun dans son coin fait ses occupations et à un moment donné de la journée, enfin dans la matinée, on se retrouve et on aime bien faire une to do list. Donc la to do list qui va nous permettre de lister tout ce qu’on doit faire pour la semaine, pour la journée. Et puis moi j’aime bien l’idée de je note et je barre ce que j’ai fait parce que ça aussi ça donne une satisfaction et ça permet d’avancer et de voir que ben on pensait avoir rien fait et en fait on a fait énormément de choses. Donc effectivement, on a un rythme où on se réveille tous les jours à peu près à la même heure et depuis peu sauf le dimanche parce que sinon c’était tous les jours.

Elodie CHABOT

Voilà, on se lève, il est entre 8 h, 8 h et demie, on se couche assez tard aussi parce qu’on aime bien discuter et puis faire un petit briefing de la journée. On a des petits rituels ou soit ensemble, soit chacun de notre côté. Il y a de la cohérence cardiaque, il y a de la méditation, il y a de la gymnastique douce. Ça, c’est pour détendre nos corps, parce que on a travaillé toute la journée des choses très physiques. Voilà la méditation, ça va être plus pour libérer nos énergies, notre mental et puis parce que le lieu s’y prête encore une fois et puis après, Oh là là non, c’est surtout ça, c’est ces petits rituels comme ça. Et puis dans la journée, on a des moments aussi à soi. Parce que moi aussi c’est une première expérience, travailler avec la personne avec qui je suis au quotidien, c’est quelque chose de nouveau et du coup on veut se garder des moments à nous. Et tout comme dans la prise en charge, il y aura des moments partagés où on sera tous les deux avec les résidents et des moments où on sera seul aussi parce qu’on pense que c’est important que les gens puissent nous voir à des moments bien spécifiques et puis voilà.

Elodie CHABOT

Parce que l’approche de Dominique, c’est pas tout à fait la même que la mienne et puis son expérience, c’est pas la même que la mienne, voilà. Et je trouve qu’il y a plus de richesse aussi. Est ce que ce soit fait de façon individuelle ? Et puis après de manière plus collective, c’est comme ça qu’on fonctionne dans la vie, on respecte la part de chacun et puis et puis les envies.

Catherine BARLOY

Une écoute de votre complémentarité de façon à. En garder le meilleur.

Elodie CHABOT

C’est ça, c’est ça. Et puis comme vraiment notre relation est basée sur la confiance, sur le respect, sur l’écoute, sur les échanges, en fait, ça se retranscrit de façon très naturelle. Et notre projet, il est comme ça en fait.

Catherine BARLOY

Et on arrive doucement à la fin de cette interview. Est ce que tu nous as déjà partagé pas mal de conseils, notamment le réseau, Mais par rapport à quelqu’un qui souhaiterait se lancer dans l’entrepreneuriat, tu. Vous auriez des conseils à partager ?

Elodie CHABOT

Oui, moi je pense qu’il ne faut pas se précipiter. Un projet, ça se réfléchit, ça se mûrit. On grandit en fonction de nos valeurs, de nos rencontres et de notre chemin de vie. Je pense que chacun peut atteindre le but qu’il se fixe en se donnant les moyens de les réaliser. Il ne faut pas avoir peur d’oser demander de l’aide, de trouver les bonnes informations en croisant ses recherches, de trouver des personnes ressources et surtout de croire en soi. Dominique avait rajouter s’éloigner temporairement, définitivement des personnes nocives et pessimistes de son entourage pour ne pas polluer notre esprit. Voilà, ça c’est vrai. Et puis voilà. Il faut il faut bouger, il faut aller à la rencontre d’entrepreneurs, échanger avec d’autres sur leur expérience, se documenter auprès des organismes, des centres de formation. Il faut vraiment que ce projet, il évolue avec nous au quotidien. Et c’est souvent ce que je dis aux gens que j’accompagne qui veulent changer de travail, soit de service, soit de plein de choses. A partir du moment où tu en trouves une porte, ton pied est déjà mis dans l’entrebâillement de la porte.

Elodie CHABOT

Et bien là, tu as le champ des possibles qui s’ouvre à toi, parce que forcément, tu vas modifier des choses et des comportements. Et puis tu vas rencontrer des personnes qui vont eux mêmes te faire rencontrer d’autres personnes, et voilà. Et je leur dis tout le temps qu’à partir du moment où tu as ouvert cette porte, ça y est, ça s’opère et le changement est là.

Catherine BARLOY

S’ouvrir au. Au champ des possibles et. Et est ce que j’aime bien aussi ? C’est ce que tu viens de partager, C’est à dire ? Mettre de la vie dans son projet. Y croire, mais c’est vraiment insuffler son énergie.

Elodie CHABOT

C’est ça ? Oui, c’est vraiment croire à la mission pour laquelle on est là où tout son être. Pourquoi se tourne vers des sujets plus que d’autres. Et puis. Et puis c’est se sentir vivant aussi, c’est se sentir vivant, c’est se sentir utile, se voir à travers l’autre. Enfin je sais pas. Enfin moi pour moi tout ça c’est. C’est tellement vital.

Catherine BARLOY

Totalement. Juste avant dernière question est ce que tu aurais une lecture ou un autre média à conseiller à quelqu’un qui souhaiterait se lancer ?

Elodie CHABOT

Voilà, moi j’aime bien ce livre qui fait une belle entrée en matière je trouve de Raphaëlle Giordano. Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une. Et vraiment, j’invite les gens à lire ce livre parce que là, il y a vraiment une prise de conscience personnelle qui qui peut aider à prendre son envol pour une nouvelle vie. Et je trouve que ce livre, il se dévore comme un petit bonbon sucré. Enfin j’adore et il est plein de joie, plein de vie et voilà. Et en plus il laisse dans son subconscient des choses avec lesquelles on va pouvoir travailler, avancer sans s’en rendre compte. Voilà, j’aime beaucoup ce livre que j’ai relu à trois reprises parce que je le trouve merveilleux et je découvre à chaque fois des choses nouvelles. Sinon, moi je suis une grande fan depuis toujours de Christophe André qui est un grand psychiatre français reconnu qui a publié beaucoup de livres sur l’estime de soi, sur la méditation jour après jour, sur l’art du bonheur, la vie intérieure. Et c’est vrai que quand j’étais en poste dans mon ancienne entreprise, on a eu la chance de le faire intervenir auprès des salariés.

Elodie CHABOT

Il nous a parlé du Le bonheur au travail et voilà. Et moi je suis quelqu’un qui prône le travail, c’est la santé. Mais encore faut il prendre soin de soi.

Voilà.
Elodie CHABOT

Et sinon, j’aime beaucoup Jacques Salomé que j’ai découvert avant même de commencer mes études d’infirmière. J’ai dû tomber sur un livre qui a fait écho sur l’estime de soi. Voilà, et je le suis pareil. C’est un psychosociologue. J’aime bien son approche, très différente de Christophe André et où il a écrit des livres sur le courage d’être soi. Parle moi, j’ai des choses à te dire. Et moi qui avais à ce moment là grande difficulté de pouvoir dire à l’autre ce que je ressentais, ce que je pensais, ça m’a beaucoup aidé. Bon, bien sûr. Et après il y a d’autres livres sur avec sur tout ce qui est le développement personnel avec Lise Bourbeau, Bourbeau, pardon, qui est canadienne et qui est donc la fondatrice d’une école de développement personnel. Écoute ton corps. Voilà sur les cinq blessures de l’âme que tout le monde connaît. Voilà. Mais le problème encore une fois, c’est que les gens utilisent, j’ai l’impression. Tous ces livres comme si c’était des sciences. Comme on va dire, ou des approches très exactes.

Elodie CHABOT

Voilà. Et moi j’aime bien quand les gens ont leur propre avis, leur propre expérience personnelle. Mais c’est à travers justement toutes ces lectures qui sont d’une richesse folle. Qu’on comprend qui on est, qu’on accepte qui on est en train de devenir aussi. Parce que le changement, ça peut faire peur et voilà. Il ne faut pas s’oublier, il faut rester la personne profondément belle que l’on est depuis toujours. Après, on peut. Il y a des modifications qui peuvent se faire des changements, mais il faut rester, qu’il y en ait pour être dans l’authenticité. Dominique, lui, il est beaucoup plus attiré par cet auteur qui s’appelle Joe Dispensa, qui est un auteur, conférencier, chercheur et chiropraticien qui unit en fait différents domaines de la physique quantique neurosciences, la chimie, la biologie. Et là, dans son dernier livre qui s’appelle Rompre avec soi même, il nous invite en fait à comprendre comment modifier tous les aspects de notre personnalité et comment utiliser les instruments pour effectuer des changements dans notre vie. Donc voilà, c’est beaucoup tous ces ouvrages, une prise de conscience de savoir qui on est, qui on a envie d’être aussi et.

Elodie CHABOT

Et de ne pas avoir peur de se remettre en question. Euh. Et puis d’aller vers un changement qui doit nous amener vers le bonheur, le plaisir, l’amour et que les choses belles de la vie. Voilà, c’est peut être facile à dire comme ça, mais en tous les cas c’est un cheminement. Moi je sais que j’utilise beaucoup la pensée positive. Je ne savais pas que ça s’appelait comme ça quand j’étais enfant. Mais effectivement, tu as raison, j’arrive à cette capacité à transformer le pas beau en boule désagréable, en agréable. Je sais pas comment je fais, mais en tout cas ça fonctionne. Parce que dans les moments, même les plus, les plus difficiles, eh bien on a toujours cette bouée qui est là à côté de nous. Et en tous les cas, c’est comme ça que j’ai élevé mes enfants. Et quand je vois comment ils sont au quotidien, je me dis que c’est quelque chose qui fonctionne. Et c’est ça que j’ai envie de partager avec les personnes qui viendront nous faire confiance.

Elodie CHABOT

Aimer la vie, s’aimer soi et aimer l’autre.

Catherine BARLOY

C’est très beau ce que tu dis et.

C’est gentil et gentil, mais.
Elodie CHABOT

C’est tout mon cœur.

Qui parle et.
Elodie CHABOT

Et vraiment. Il y a des peut être des gens qui diront que j’en rajoute mais mais vraiment pas du tout quoi. C’est. C’est vraiment très sincère ce que je dis et je suis convaincu du bien fondé que Dominique et moi on peut faire parce que voilà, on a cette capacité, cette écoute et cette envie de faire évoluer les choses.

Catherine BARLOY

Mais écoute, je te remercie pour tous ces partages. Est ce que avant de se quitter, tu as une phrase qui te motive au quotidien ?

Elodie CHABOT

Oui oui oui oui. Alors moi j’en ai une Dominique aussi, donc je vais commencer peut être par Dominique. Lui, il pense que le mouvement crée l’énergie et l’énergie, crée l’attraction et l’attraction ouvre le champ des possibles. Ça, c’est de lui. Donc je suis très fière de donner la phrase et pour moi ce serait ne pas avoir peur de sortir de sa zone de confort inconfortable et oser oser aller au bout de ses envies, de ses ambitions pour se réaliser.

Catherine BARLOY

Oui, tu parlais juste avant du cheminement et donc oui, d’avoir cette petite force qui nous pousse un petit peu dans le dos comme ça pour dire allez, c’est le moment de sortir comme tu dis, de cette zone de confort complètement inconfortable mais dans laquelle notre cerveau nous laisse parce qu’il connaît que ça.

Elodie CHABOT

C’est ça, c’est ça, il peut connaître que ça et puis parce que ça fait peur. Et ce mot oser, je l’emploie très très souvent. En fait, je me rends compte qu’il faut oser. C’est courageux, c’est courageux tout ça de de vouloir se prendre en charge, se guérir, se soigner. C’est très courageux et. Mais moi je crois au pouvoir de l’homme. Je crois profondément que l’homme, il ne le sait pas encore, mais il est prêt à faire évoluer.

Qu’il est.

Elodie CHABOT

Il faut seulement lui montrer le chemin qui vienne, qui vienne donc à l’éveil des sens. On va leur montrer que des jolies choses et bien entendu, on n’est pas fermé aux critiques ou aux échanges. Voilà. Mais l’idée c’est venez vivre avec nous un moment léger, naturel et authentique.

Catherine BARLOY

Donc rendez vous au printemps 2024 et d’ici là. Donc je mettrai ton lien, enfin le lien vers ton profil LinkedIn. Est ce qu’il y a d’autres endroits où on peut vous suivre ?

Elodie CHABOT

Pour l’instant, c’est là. Sinon, comme je te disais, je vais faire appel très rapidement et très prochainement. Et là j’espère que justement le réseau que j’ai créé va être à l’écoute. Parce qu’il va falloir créer un site sur ce projet là, de l’éveil des sens. Et puis je pense qu’on n’en a pas encore vraiment discuté. Et puis je connais, je ne suis pas assez doué dans ce domaine là. Un autre site sur justement plutôt le gîte touristique Zen. Mais l’idée c’est effectivement on va falloir qu’on crée, ne serait ce que pour les réservations, pour se faire connaître, pour être référencé. Donc voilà, donc ça, c’est la prochaine étape. Et puis j’espère que les personnes dont c’est le domaine voudront bien nous aider dans la réalisation de ce site qui permettra de nous contacter et qu’on soit plus visible. Mais non, pour l’instant c’est que LinkedIn puisque les autres réseaux c’est c’est Instagram et Facebook. Mais je le dis, c’est un petit peu plus personnel pour le moment. Mais il y aura aussi effectivement d’autres mais après sinon on a, on peut mettre peut être le lien, on a une adresse mail, donc si les gens veulent prendre des contacts, donc l’éveil des sens et puis et puis voilà, et puis après c’est parfait.

Catherine BARLOY

Écoute, merci encore Elodie, Merci partage, vraiment merci d’être venu sur ce podcast. Merci de pour votre projet, pour tout ce que vous allez mettre en place, pour toutes les personnes qui en ont besoin et dont j’aurai eu besoin il y a quelques années. Mais oui, oui ! Et donc je ferai une retranscription, je mettrai tous les liens que tu nous as partagé, ainsi que les liens vers les les livres également. Et je te dis en tout cas à bientôt par LinkedIn. Voilà.

Elodie CHABOT

Merci à toi avec Dominique, vraiment on te remercie pour pour ce zoom sur. Et puis merci pour ta confiance, ta gentillesse et ta bonne humeur.

Catherine BARLOY

Merci beaucoup. A très bientôt. Élodie. Ma journée à toi.

Au revoir.

Ainsi se termine cet épisode de podcast : Alors si vous êtes comme moi : allez vite suivre Elodie sur son profil LinkedIn pour voir l’avancée du projet étape par étape

Et selon la tradition, voilà les notes que j’ai prise suite à l’échange avec Elodie, car Elodie nous a partagé de nombreux conseils :

  1. Elle nous encourage à nous éloigner temporairement ou définitivement des personnes nocives et pessimistes de notre entourage pour ne pas être découragé ou influencé négativement.
  2. Elle insiste sur l’importance de bouger, de rencontrer d’autres entrepreneurs, et d’échanger avec eux sur leur expérience.
  3. Elle recommande de se documenter auprès d’organismes et de centres de formation pour acquérir les connaissances nécessaires à la réalisation de son projet.
  4. Elodie souligne que l’ouverture au changement et la volonté de se remettre en question sont essentielles pour évoluer et atteindre ses objectifs.
  5. Elle encourage à utiliser la pensée positive et à transformer les obstacles en opportunités pour avancer.
  1. Elle encourage à ne pas se précipiter dans la création d’un projet entrepreneurial. Prendre le temps de réfléchir, de mûrir l’idée et de la faire grandir en fonction de ses valeurs et rencontres.
  2. Il ne faut pas hésiter à solliciter de l’aide, à chercher des informations, à rencontrer des personnes ressources et à croire en soi.

Envoyez moi ce que vous avez retenu, vous de ces partages avec Elodie et Partagez ce podcast si vous pensez qu’il pourra servir à l’un de vos proches ou de vos collègues.

Si vous êtes resté jusqu’à la fin, sachez que j’organise un concours : pour cela, il vous suffit de laisser un commentaire. car chacun de vos commentaires est comme un boost pour moi pour me garder motivée à continuer à vous partager du contenu de qualité.

Tous les 8 podcasts, je ferai un tirage au sort parmi tous les commentaires pour offrir à une personne 1 heure de coaching dédiée à ses objectifs professionnels. Depuis le début de ce podcast, déjà quatre personnes ont gagné 1 heure de coaching alors ce sera peut-être votre tour très bientôt.

Je vous donne rendez-vous vendredi prochain pour un épisode en solo sur le thème Petit pas grand changement. D’ici là, très belle semaine et à très bientôt.

Pour plus d’informations et nous contacter : Elodie Chabot | LinkedIn
Leveildessens24210@gmail.com

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Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à le liker, à le partager, à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute préférée et je vous souhaite une belle semaine.

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