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Blue MidVoice Episode Spécial 3 : Sophrologie et son apport en milieu professionnel

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Sophrologie
Aurore Alaux

L’épisode est en ligne :

🌟 La sophrologie au service du bien-être mental
Je suis ravie de partager avec vous ce nouveau podcast spécial Blue MidVoice sur la sophrologie avec comme invitée expert Aurore Alaux. Vous avez découvert Aurore dans l’épisode 26.
Cette fois-ci, nous avons exploré les multiples avantages de la sophrologie dans le contexte professionnel, et notamment les pépites suivantes :
🌬️ Apaisement immédiat : La sophrologie offre un effet immédiat d’apaisement, permettant à chacun de commencer sa journée de travail avec calme et sérénité.
🗣️ Meilleure communication : Les pratiquants de la sophrologie constatent une amélioration significative dans leur façon de communiquer au travail. Prendre le temps de respirer avant de réagir, formuler des phrases avec plus de soin, et faire preuve de patience sont autant de bénéfices observés.
🔍 Clarté mentale : La sophrologie aide à sortir du brouillard mental généré par le stress professionnel. Les individus apprennent à s’organiser, à établir des priorités, et à gérer les imprévus de manière plus sereine.
💬 Expression des émotions : Un aspect essentiel de la sophrologie est d’encourager l’expression des émotions. Cela favorise une communication authentique, permettant aux collaborateurs de partager leurs ressentis et de créer des solutions acceptables pour tous.
🎙️ Pour écouter l’épisode complet et découvrir comment la sophrologie peut transformer votre expérience professionnelle, rendez-vous sur toutes les plateformes d’écoute (ou dans le lien en commentaires).
Et n’oubliez pas de partager vos réflexions et expériences dans les commentaires !


Si vous me découvrez avec ce post, je suis Catherine BARLOY, coach en développement professionnel et coach en bilans de compétences.
Je vous aide à trouver VOTRE voie pro dès maintenant.
Contactez-moi afin de voir ensemble comment je peux vous accompagner au mieux.
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En voici la retranscription et les liens associés :

Bonjour, je suis Catherine BARLOY, coach en bilan de compétences pour Blue Midlife. Après des années comme chef de projet dans la recherche clinique, je suis devenue coach et je vous accompagne pour trouver VOTRE voie professionnelle dès maintenant. Bienvenue sur ce podcast où je partage avec vous, seule ou avec mes invités, des conseils, des expériences, du coaching dans la bonne humeur. Alors on est parti pour l’épisode du jour.

Bonjour à tous et bienvenue sur ce troisième épisode spécial du podcast Blue MidVoice.

Je l’enregistre aujourd’hui en duo avec le thème : Sophrologie et son apport en milieu professionnel

Ce podcast ainsi que les prochains épisodes spéciaux sortiront le 3ème mardi de chaque mois et auront une thématique précise pour vous aider à aller mieux au travail. C’est vraiment mon but, vous donner des clés, des idées, des outils que vous pourrez faire vôtres et partager avec vos proches et vos collègues.

Mon invitée du jour est Aurore Alaux. Alors vous avez eu la chance de découvrir le parcours d’Aurore dans l’épisode 26 de ce podcast et elle revient aujourd’hui pour répondre à mes questions au sujet de la sophrologie et de son apport en milieu professionnel.

Cet épisode est spécial car il sort un mardi en plus des épisodes habituels du vendredi et je n’ai pas fait de conclusion et il en sera de même pour tous ces épisodes spéciaux car le contenu est très riche et une conclusion n’était nullement nécessaire.

Partagez avec moi ce que ce podcast vous aura apporté et comment vous avez avancé. Vos commentaires et vos retours sont vraiment importants pour moi et partagez également ce podcast si vous pensez qu’il pourra servir à l’un de vos proches ou de vos collègues.

Sachez que j’organise un concours : pour cela, il vous suffit de :

– laisser un commentaire sur Apple podcast et de m’envoyer la copie d’écran de ce commentaire sur l’adresse contact@bluemidlife.fr ou

– de mettre un commentaire sur les réseaux.

Sachez que ces commentaires sont comme un boost pour moi pour me garder motivée à continuer à vous partager du contenu de qualité. Tous les 8 podcasts, je ferai un tirage au sort parmi tous les commentaires pour offrir à une personne 1 heure de coaching dédiée à ses objectifs professionnels. Depuis le début de ce podcast, déjà quatre personnes ont gagné 1 heure de coaching alors ce sera peut-être votre tour très bientôt.

Le prochain épisode spécial sortira le 3ème mardi du mois de janvier et sera dédié à la recherche d’emploi. Mais sans plus attendre, je vous propose de rejoindre Aurore et je vous souhaite une belle écoute.

Catherine BARLOY

Bonjour Aurore.

Aurore ALAUX

Bonjour Catherine.

Catherine BARLOY

Comment vas- tu ?

Aurore ALAUX

Très bien, merci. Et toi ?

Catherine BARLOY

Très bien. Depuis la dernière fois qu’on s’est parlé. Des personnes ont déjà appris à te connaître par un précédent podcast où tu nous partageais ton expérience d’entrepreneur au service de ton métier de sophrologue aidée de la naturopathie. Si je résume bien, tu me corrigeras.

Aurore ALAUX

C’est tout à Fait ça

Catherine BARLOY

. Voilà. Et donc, tu es venue dans cet épisode spécial nous parler des bénéfices de la sophrologie et dans le milieu de l’entreprise et également pour les personnes qui sont en recherche d’un nouvel emploi. Est-ce que tu peux déjà commencer à nous expliquer ce qu’est la sophrologie en quelques mots et comment on peut l’appliquer dans le contexte professionnel ?

Aurore ALAUX

Avec plaisir. La sophrologie, c’est une méthode psycho-corporelle, c’est-à-dire qu’on va passer par le corps en amenant l’intention, donc en ramenant la conscience, et qui a été développée par un docteur, le docteur Caycedo, qui était psychiatre. Lui, il s’est rendu compte que pour accompagner ses patients, il y avait autre chose à faire que la médicamentation qui était nécessaire, mais qu’on avait d’autres leviers pour induire une amélioration de son état. C’est à lui qu’on donc on doit la sophrologie et un grand merci pour ça. Il est décédé depuis, donc on a quand même 60 ans de recul sur la méthode et dont on sait qu’elle est pratiquée, par exemple dans les hôpitaux, en prévision d’une opération, en préparation mentale, dans le quotidien, vraiment pour accompagner, je dirais, des moments qu’on a à vivre qui sont inconfortables, soit parce qu’on les vit déjà, soit parce qu’on se prépare à les vivre. Et effectivement, la sophrologie, c’est un outil formidable pour prendre soin de ses besoins, mais qui va, à mon sens, être aussi un outil d’évolution, parce qu’on va beaucoup, beaucoup, beaucoup travailler sa respiration. On commence toujours par ça, mais par une mise en mouvement. Et ça permet de prendre conscience de trois choses.

Aurore ALAUX

D’abord, on respire, c’est ce qui nous maintient en vie, on ne s’en rend pas compte. Puis on va mettre de la conscience. Tiens, je suis en train de respirer. Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que je ressens ? Qu’est-ce qui remonte ? Et après, on va mettre de l’intention. Je vais respirer de telle ou telle manière pour atteindre telle ou telle chose que je me souhaite d’atteindre. Ça, c’est ce qu’on appelle les relaxations dynamiques. On est déjà en mouvement, on est déjà en train de calmer le système nerveux central. Et là, en fait, on peut se raconter ce qu’on a envie de se raconter, ce qu’on a besoin de se raconter. Puis, il y a un moment de relaxation profonde cette fois- ci, lors de laquelle moi, je vais employer une voix très neutre, ce qu’on appelle une sophronisation. En fait, on va emmener la personne dans un état de relaxation proche de l’ état de veille. C’est un état de veille d’ailleurs, qui fait que c’est vraiment là où on reçoit au maximum le message et là où on se repose, on se ressource le plus. C’est un petit peu, on a l’impression d’avoir fait une flash, une sieste flash.

Aurore ALAUX

Ça, ça dure 10, 15 minutes et on accompagne le corps dans sa détente. On vient passer quelques messages. Ce sont des messages que moi, je valide toujours avec la personne ou avec le groupe, je dis, je vais induire cette idée. » Est-ce que c’est OK ? Est-ce que c’est le mot qui vous convient ? Vous, vous diriez ça comment ? Parce que l’objectif, c’est que ça colle le plus avec la personne. Et donc, on va planter des graines pour qu’elles aient le temps de faire leur chemin, d’émerger tranquillement. Et j’aime bien prendre l’image du judo où on va avoir des paliers, des ceintures un peu. On va avoir un premier palier où vraiment, c’est de reconnecter avec ce qui se passe dans son corps, dans sa tête, dans ses émotions. Parce que finalement, on essaye de couper pour pouvoir mener sa journée à bien. Et c’est tout l’inverse. Ça devient difficile, en fait. Et ça, aucune envie de s’être sorti. En général, on est submergé. Donc, ce premier palier, c’est vraiment de devenir enquêteur de ce qui se passe en nous, pour revenir écouter, prendre soin de ce qui se passe, faire une petite pause, accueillir, accompagner, etc.

Aurore ALAUX

Ensuite seulement, il est possible de prendre du recul de la hauteur, c’est la deuxième ceinture. C’est là où c’est plus facile de se dire « OK, qu’est- ce que j’ai envie qu’il me touche ou non ? À quel moment c’est de l’ordre de ma responsabilité ou non ? » Mais si on n’a pas écouté les alertes avant, ce palier- là, il est compliqué. Et le troisième, c’est ce qu’on appelle une globalisation. Et on part du principe que comme on a eu le temps d’expérimenter, puisque c’est vraiment une pratique qui s’expérimente, la sophrologie, on a eu le temps d’expérimenter les deux premiers paliers. Du coup, on est capables de tout mettre en œuvre ensemble. Et c’est pour ça qu’on appelle ça… Ça fait partie des thérapies breves. C’est que 8-10 séances, on a notre boîte à outils et on est capable de l’utiliser lorsqu’on en a besoin. Donc là, on prend le contexte de l’entreprise, mais dans un autre contexte qui est challengeant et qui peut amener parfois de l’inconfort ou une forme de stress ou d’anxiété, on va exactement utiliser les mêmes leviers. Donc, se faire le cadeau de la sophrologie quand on est en recherche d’emploi ou quand on est en poste, c’est aussi pouvoir transposer cette méthode à tous les aspects de sa vie qui auraient besoin d’être accompagnés ou soutenus.

Catherine BARLOY

Oui, c’est un accompagnement en plusieurs étapes, comme tu viens de nous le dire. Et quels sont, selon toi, les principaux avantages de la sophrologie quand on l’applique à la Tu viens de nous le dire, certes, pour la partie professionnelle, mais la partie personnelle également. Mais si je reviens vraiment par rapport à la partie professionnelle, quels sont les principaux avantages de la sophrologie ?

Aurore ALAUX

Moi, je pense à l’effet immédiat de l’apaisement, c’est- à- dire qu’on arrive tous et toutes à prendre notre poste avec déjà… On a déjà vécu des choses qui peuvent être agréables, qui peuvent être lourdes. On parlait en aparté des aidants. On sait que l’entreprise va accueillir 20 % d’aidants. C’est toi qui me transmettait ce chiffre à l’avenir. L’aidant, on sait que, notamment, lui, il arrive déjà avec son bagage, mais un autre parent peut avoir eu, ou pas forcément parents d’ailleurs, un collaborateur peut avoir eu telle ou telle chose avant d’arriver à son poste et donc ne pas arriver totalement neutre émotionnellement pour mettre sa casquette et faire sa journée. Donc, on sait qu’on peut déjà arriver avec une certaine quantité de stress variable d’une personne à une autre. Et puis qu’on a ce stress fonctionnel, basiquement, de devoir atteindre des objectifs, être sollicités, etc. Donc, le premier effet immédiat que je vois, c’est l’apaisement. L’apaisement en soi et qui va se ressentir dans la relation à l’autre. On a pu expérimenter en entreprise que quand la sophrologie est pratiquée par les collaborateurs, ils vont se parler d’une manière plus correcte parce qu’ils vont prendre un petit peu de temps avant de réagir.

Aurore ALAUX

Ils vont prendre le temps de formuler leurs phrases autrement. Ils vont faire un peu le tri dans leurs pensées. Ils vont aller respirer avant de s’énerver. Ce qui est déjà pas mal. Moi, je trouve que c’est un bénéfice qui est plutôt sympa. Ça permet aussi de revenir à soi pour s’organiser. Parce que parfois, la vie étant ce qu’elle est, on sait qu’on a telles et telles tâches à accomplir, mais il y a les aléas qui se rajoutent. Sinon, ce n’est pas drôle. Et du coup, comment j’accueille ça ? Est-ce que je peux les faire ? Est-ce que c’est une vraie priorité ? Est-ce que je fais tout en même temps ? C’est quoi la priorité une ? Qu’est-ce qui est secondaire ? Qu’est-ce qui peut attendre demain ? Est-ce que je dois en référer à quelqu’un ? Etc. Ça nous fait sortir d’une espèce de brouillard mental de la surcharge pour se dire « OK, je vais prendre un temps, je vais m’organiser et ça va le faire. » Une chose après l’autre, ça va le faire. Enfin, je dirais que c’est un outil qui permet de, comme je le disais tout à l’heure, de reconnecter à soi. Donc, du coup, de mieux encore s’autonomiser dans ce qu’on a à vivre.

Aurore ALAUX

C’est- à- dire qu’on reste des êtres humains qui allons être parcourus d’émotions dans la journée, agréables ou pas agréables. Et on n’est pas obligé, en fait, de faire quelque chose comme si elle n’existait pas. Et on peut les exprimer. On peut dire « Je ressens ci, je ressens ça. » On peut dire « Voilà, là, je me lève, je vais boire un verre d’eau, on en parle après. » On peut solliciter en disant « Écoute, il s’est passé telle situation, je ressens le besoin d’en parler. Est-ce que tu peux m’accorder du temps ? » Ça permet vraiment, vraiment de s’autonomiser dans son ressenti en l’acceptant, en arrêtant de se dire « Ça n’a pas sa place dans l’entreprise. » Et au contraire, « Comment je vais le transformer pour créer un lien, pour créer une solution. Comment je crée une solution qui est acceptable pour moi et qui va être acceptable pour le système de l’entreprise ?

Catherine BARLOY

Ce que tu nous partages là revient à ce qu’on a eu cette semaine par rapport à la journée de la santé mentale. Je sais que tu voulais en parler parce qu’on en a parlé en off. Le bien- être mental est de plus en plus important au travail et donc par rapport à tous ces avantages, je pense que la sophrologie est vraiment contributrice d’une meilleure santé mentale au sein de l’entreprise.

Aurore ALAUX

Oui, tout à fait. J’ai été marquée par les données de Malakoff Humanis et je trouvais pertinent de les citer parce que c’est parlant, qui disait justement qu’à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, 52 % des salariés se disent anxieux au travail. Donc c’est quand même plus d’une personne sur deux. Et on sait que l’anxiété, elle met du temps à quitter le corps. Ça veut dire que le cortisol qui est généré par la situation de l’anxiété va rester plusieurs jours durant. Sauf que pendant ces jours qui suivent, suivent. On peut imaginer que l’anxiété va refaire une nouvelle apparition. Et donc c’est du plus, plus, plus, plus. Comment on évacue ça ?29% présentent un niveau dépressif élevé. Ça aussi, c’est touchant. En fait, ça mérite qu’on s’y intéresse. Et 6% sont probablement en dépression, c’est-à-dire que ce sont des gens qui ne vont pas prendre le temps d’aller observer ça ou en tout cas de le faire constater. Et mon sentiment, c’est que notre travail, c’est souvent cinq jours sur sept. C’est pour ça que l’entreprise, quand elle s’intéresse au bien- être de ses collaborateurs et qu’elle laisse la sophrologie entrer dans les murs, c’est un cadeau qu’elle fait aussi pour leur vie à côté, parce qu’ on rejoue des systèmes.

Aurore ALAUX

Et puis, tous ces signes- là, ce n’est pas que l’entreprise, bien entendu. C’est parce qu’à l’extérieur, on vit, c’est ce qu’on appelle les différentes couches, c’est le Paris-Brest. C’est-à-dire que oui, il y a l’entreprise, mais il n’y a pas que ça. Il y a la vie de tous les jours, il y a le contexte dans lequel on est, où on est plus ou moins sensible. Il y a telle et telles relations qui est insatisfaisante ou les enfants qui quittent le nid ou alors, justement, des problématiques de santé, des choses… Il y a plein de choses, c’est propre à chacun. Et quand à un moment donné, tout se superpose et qu’on a ce fonctionnement à pas laisser paraître, à pas exprimer, à pas s’autoriser à ressentir parce qu’ on a un petit peu peur que ce soit pas l’endroit pour l’exprimer. C’est un beau cadeau parce que ça se transpose. Et du coup, le collaborateur a des techniques qu’il va pouvoir mettre en place dans sa voiture en arrivant, donc arriver peut- être un peu mieux à des techniques pour faire une pause dans la journée et a même carrément un temps pour faire une relaxation de la même manière qu’on va aller faire une heure de sport ou une marche en forêt.

Aurore ALAUX

Ça devient une hygiène de vie.

Catherine BARLOY

Et par rapport à ton expérience, est-ce qu’il y a des moments spécifiques au travail où la sophrologie peut être particulièrement utile ? Je pense à des réunions importantes, je pense à des périodes de pression. Comment est-ce qu’on peut l’intégrer à ce moment- là ?

Aurore ALAUX

C’est vraiment un outil qui fédère. On a fait appel à moi quand on est sortis de la phase télétravail post- confinement, pour pouvoir ressouder des équipes. Et même lorsque les collaborateurs étaient à distance, j’animais des groupes collectifs, c’est une grande première, pour qu’ils puissent finalement se dire des choses, se retrouver, être ensemble. Et sous le biais de « Je ressens ça, je vis ça et je partage et tu entends et on crée un groupe sécuritaire », etc. Donc, je dirais que quand il y a des réunions importantes, c’est presque un peu trop tard parce que ce n’est pas le moment. Mais quand on a à cœur d’animer son équipe d’une manière la plus harmonieuse possible, je pense que c’est quelque chose qu’il est bon de mettre en amont. Ou quand il y a un événement particulier, des changements, un plan social. Vraiment, c’est un outil qui est fédère parce qu’ on part du principe qu’on crée un espace sécuritaire, ceux qui participent. Et au départ, tout le monde ne vient pas quand c’est du groupe, parce qu’on n’a pas envie de se retrouver avec Robert ou avec Gertrude, parce qu’il ne s’est passé ci ça ça.

Aurore ALAUX

Mais de fil en aiguille, ça se fait et on se redécouvre et on se dit « Ah oui, j’ai pris perso tel truc. » Alors qu’en fait, ça apaise beaucoup les choses. Mon sentiment, c’est vraiment que quand on veut fédérer son équipe, surtout quand, par exemple, ce sont aussi des gens qui font beaucoup de terrain. Moi, je pense à deux styles de profession que j’ai accompagnés dernièrement où on va trouver des aides à domicile qui sont toutes seules, qui voient pas mal de choses toute la journée. Elles ne sont pas vraiment toutes seules, mais concrètement, si, sur le terrain, elles sont toutes seules chez la personne et qui repartent chez elles avec un trop- plein émotionnel, parce que c’est la vie de tous les jours des autres, en fait. Ou les gens qui travaillent dans le BTP. Ça, c’est super rigolo parce que c’est aussi des gens, des fois, des éducations un peu à la dure, où on ne laisse pas transparaître du tout les émotions. Et c’est super beau de voir ce qui se passe, de voir souvent des hommes en posture très fermée, très « moi, je ne laisse rien paraître », qui commencent à nommer des émotions et on constate un apaisement direct sur le visage et des liens qui se créent entre eux qui sont complètement différents.

Aurore ALAUX

Moi, je trouve ça absolument génial. C’est fantastique. Mais je pense que oui, justement, pour pouvoir mener correctement des gros sujets, c’est vraiment porteur de mettre ces temps en pratique avant. Et là, on parle du collectif, mais en individuel, quand il y a des besoins pour telle ou telle personne, justement, on parle de personnes qui ont une reconnaissance de dépression et qui sont liées à l’entreprise. Comment on fait pour l’accompagner, pour qu’elle reprenne son poste le plus harmonieusement possible, sans retourner en dépression, dont on sait que c’est une maladie et que c’est long de remonter ? Ça nécessite très souvent des traitements. Comment on accueille cette personne qui revient ? Si elle revient, c’est qu’elle est « prête » et qu’elle a une lueur d’envie. Mais comment on accompagne ça pour que ce soit un tremplin ? La sophrologie, c’est extra pour ça aussi.

Catherine BARLOY

C’est vraiment un accompagnement, une prise de conscience du manager ou de la direction par rapport aux bienfaits de la sophrologie et ensuite, comment ils vont accompagner spécifiquement ou par petits groupes leurs collaborateurs pour qu’il y ait une meilleure intégration et une meilleure évolution déjà personnelle dans l’entreprise. Mais en fait, je l’entends beaucoup par rapport à… Tu viens de parler des fédérations d’équipe, des choses comme ça. Là, si une entreprise souhaite te contacter pour vraiment, j’imagine, un goutte à goutte avec la sophrologie, tu mets quoi en place quand c’est comme ça ?

Aurore ALAUX

D’abord, je fais expérimenter au RH parce qu’on ne peut pas parler de quelque chose qu’on n’a pas vécu. C’est intelligible, on peut imaginer, mais quand on l’a vécu, c’est autre chose. D’abord, moi, je propose à la personne en charge de RH d’expérimenter et de me faire un retour sur ce qu’il ou elle a ressenti. Parce que c’est tellement agréable. Même si on découvre, évidemment, c’est moins profond quand on découvre que quand on a expérimenté deux ou trois fois, mais on sent tout de suite les effets. On sent qu’on se calme, on sent qu’on s’apaise, on sent qu’on ne respire pas et du coup, on rétablit le souffle. On sent que ça y est, on peut fermer les yeux 10, 15 minutes, être guidé par une voix, c’est- à- dire qu’on ne risque pas de s’endormir et de perdre son après- midi. Pas du tout, non. On vient vraiment expérimenter la détente et comment se passe l’après- midi après. Donc, en général, je viens faire expérimenter, on laisse passer l’après- midi, on fait un point fin de journée. Qu’est- ce qui était différent pour vous ? Vous auriez vécu comment votre journée s’il n’y avait pas eu cette parenthèse- là ?

Aurore ALAUX

À la suite de ça, on va se mettre d’accord sur des rencontres. Est- ce que c’est une salle qu’on me prête pour recevoir du public qui s’est inscrit et on me calibre du temps ? C’est- à- dire que des fois, une demi- heure suffit. Une demi- heure suffit par personne pour pouvoir respirer, pour pouvoir expérimenter et repartir. Des fois, c’est un petit peu plus long. Ça dépend de ce qui est possible en termes d’activité aussi. Ça peut être 30 minutes, ça peut être 45 minutes, ça peut être ça peut être une heure. On prend en considération aussi l’activité de l’entreprise, bien entendu. Et quand il y a du collectif, qu’est- ce qu’on vient travailler ? Est- ce qu’on vient travailler justement ? Tout le monde est fermé, personne ne se parle. Donc là, on va libérer d’exprimer ce qu’on ressent. Ça va être un travail émotionnel, même si ce n’est pas nommé. Moi, en tout cas, je sais que je vais venir libérer ça, libérer la parole, mais dans le respect et dans l’apaisement. Est- ce que c’est carrément un petit peu au- dessus ? Est- ce qu’on a des projets à mener ensemble, à construire et que du coup, il faut qu’on lâche un peu les chamailleries ou les fausses priorités et qu’on prenne un peu du recul pour voir au global.

Aurore ALAUX

Là, comme je te le disais tout à l’heure, c’est notre palier 2. Mais là, du coup, si on me contacte pour ça, je vais faire un petit peu moins de palier 1, on va faire plus de paliers 2. Donc ça va vraiment être qu’est- ce que votre équipe a à vivre ? Qu’est- ce que vous avez envie d’accompagner ? En termes d’équipe, c’est quel est votre objectif pour le collectif ? Et puis, s’il y a des objectifs en individuels, quels sont les « profils » des personnes ? Qu’est- ce qu’on peut leur offrir pour qu’elles soient considérées dans ce qu’elles vivent ou ce qu’elles ont besoin de vivre en termes de bulle ? J’aime bien ce mot, pour pouvoir être mieux dans ce qui se passe après du reste de la journée ou de la semaine. Parce qu’on sait aussi que cette soupe à plat, c’est une fois par semaine, tu as les bienfaits sur plusieurs heures, plusieurs jours. C’est ça qui est chouette, c’est que ce n’est pas un petit coup d’épée dans l’eau de « Je me suis un peu calmée en stress. » Non. J’ai compris un truc sur comment je fonctionne. J’ai compris les bienfaits que ça peut m’apporter.

Aurore ALAUX

J’ai envie d’y revenir. Je vais le mettre en place.

Catherine BARLOY

Oui, je vois bien le principe par rapport à la gestion d’une équipe. C’est plein de bienfaits et ça permet de nouveau d’avoir des bases plus stables mais les personnes vont se sentir accueillies. Et comme tu dis, les bienfaits durent dans le temps et je pense que plus tu pratiques, plus l’effet est à long terme. Et comme tu disais au départ, tu repars vraiment avec une boîte à outils pour… Je n’aime pas affronter, mais pour vivre ton quotidien.

Aurore ALAUX

Oui, c’est ça. Parce que finalement, je pense qu’on a des idées assez arrêtées sur quel est le comportement qu’on est censé aller en entreprise, mais qui ne sont plus avec les valeurs d’aujourd’hui. Oui. Et une fois qu’on t’a, entre guillemets, ré autorisé à dire « Mais tu as le droit d’avoir toute une palette émotionnelle dans la journée. » Et au contraire, moins tu luttes, plus tu vas pouvoir voir les choses différemment. Quand tu as commencé à l’expérimenter, ça s’est mis en place. Ça devient de l’acquis, en fait. C’est comme si tu avais une nouvelle compétence que tu as à portée de main. Et du coup, il y a un certain nombre de choses qui va fonctionner de cette nouvelle manière, avec ce nouveau regard. Parce que tu te dis déjà, par exemple, telle réaction de tel collègue, ce n’est pas perso. Ça parle que de lui. Donc recule. Et puis de lui dire quand tu me parles comme ça, tu sais, moi, je n’aime pas trop, je t’ai rien fait. On peut peut- être aller boire un café, on va en discuter autrement, etc. Donc ça, on remet des bases, des curseurs. En fait, je crois que l’entreprise de 2023, ce n’est pas l’entreprise de nos grands- parents où il fallait être des rocs, ne rien laisser percevoir.

Aurore ALAUX

Et je crois qu’aujourd’hui tout ce qu’on appelle la gestion émotionnelle, ce qui n’est pas très bien compris, attention. Ça veut justement pas dire que tu réprimes tes émotions. Ça veut dire que tu as le droit et l’autorisation de les laisser transparaître. Toi, tu as le droit tu sais quoi en faire. Tu es complètement pilote de ce que tu vis et surtout, tu n’es plus en lutte intérieure pour supporter des choses. Ça te permet de te dire « Là, ça m’a touchée de telle manière. » Soit ça m’a donné une grande énergie parce que c’est une source de joie et de motivation. Soit là, tu m’as touchée d’une manière moins agréable et j’aimerais que ça évolue pour que ça ne se reproduise pas. Mais ça, il faut reconnecter et il faut se dire « On a le droit. » Et ça va être génial parce que ça va devenir plein de petites alarmes intérieures et qui vont s’expérimenter dans la relation à l’autre et qui font que ça va être de plus en plus agréable de venir travailler dans cette équipe- là, dans ces systèmes- là. Parce que l’autre en face, il a fait le même chemin, en fait.

Aurore ALAUX

Donc, il peut recevoir, prendre sa part, etc.

Catherine BARLOY

Là, je l’entends par rapport à l’équipe maintenant. Si on parle des personnes qui sont en recherche d’emplois, donc il y a toute cette gestion du stress qui peut être engendrée, on le sait, par les montagnes russes un petit peu de la période de recherche. Là, par rapport à l’accompagnement qu’une personne pourrait avoir à tes côtés par rapport à sa recherche d’emploi, tu mettrais en place les choses comment et ça améliore quoi par rapport à sa recherche ou par rapport à son ouverture ?

Aurore ALAUX

Justement, je pensais à quelqu’un que j’ai accompagné dernièrement, qui avait très, très peur de l’entretien d’embauche. Une fois qu’elle est en poste, ça se passe très, très bien parce que c’est une collaboratrice top, elle est bosseuse, elle est très agréable, etc. Mais passé l’entretien, ça la déstabilise énormément, ça la renvoie à ce qu’elle a vécu comme des échecs, etc. Pourquoi je pose ce contexte- là ? C’est que la sophrologie va venir apaiser l’empreinte émotionnelle du vécu. Il est là et il est ce qu’elle est, cette personne- là aujourd’hui. Mais on vient se dire « C’est comme ça, c’est OK. Tu as fait de ton mieux avec ce que tu pouvais faire à l’époque. Aujourd’hui, tu vas continuer à faire de ton mieux. C’est OK, on a tous le droit de sortir de poste, de ne pas réussir quelque chose, d’échouer entre guillemets, mais on peut à un moment donné aussi décider d’arrêter de se faire souffrir avec ça. Donc, on va venir abaisser cette charge émotionnelle. On ne change rien, on ne réinvente pas qui on est, mais en tout cas, on fait la paix avec notre passé. Et on se prépare. Donc, c’est de la préparation mentale.

Aurore ALAUX

Et mon premier conseil, c’est de tout de suite dire « Je suis ravie de vous rencontrer, mais je suis stressée. » Parce qu’encore une fois, mes candidats à l’embauche, ils ne veulent pas montrer qu’ils sont stressés dans la rencontre. Mais pourquoi se priver ? Pourquoi lutter ? Pourquoi porter ça ? Alors qu’en fait, tu as envie d’avoir le job. Tu penses qu’à ça, t’as pas dormi la veille. Tu as passé ta journée à répéter ton speech et tu vas l’oublier quasiment quand tu vas le faire. Mais c’est OK, c’est la phase préparatoire. Tu as travaillé, tu es les forces, tes faiblesses, parce que c’est comme ça qu’on t’a demandé de te préparer. Donc tu es quand même en train de réfléchir à tes faiblesses. Et finalement, tu as oublié tes forces parce que tu vas t’accrocher au négatif, etc. Bref, donc on va se préparer vraiment en se disant qu’est- ce qui peut se passer de pire ? Qu’est- ce qui peut se passer de pire ? Que ça ne fonctionne pas. Ok, si ça ne fonctionne pas, c’est très dommageable, c’est très pénible, c’est très inconfortable. Mais déjà, ce n’est pas dit que ça ne va pas fonctionner. Mais voilà, on va venir dédramatiser ça, même si oui, effectivement, ça ne serait pas du tout chouette ni souhaitable que ça ne fonctionne pas.

Aurore ALAUX

Mais c’est une option et fuir cette option est en train de créer un stress supplémentaire. Donc si ça ne fonctionne pas, c’est quoi les autres plans ? Parce qu’il y en a d’autres. Donc, c’est de pas rester figé dans une situation en se disant « C’est la fin du monde si je l’ai pas. » En gros. Donc, on va préparer quelles sont les autres pistes que je peux explorer dans cette recherche d’emploi pour simplement apaiser ce rendez- vous- là. Ça veut pas dire qu’on va pas faire de notre mieux pour l’avoir. On vient apaiser cette charge émotionnelle. Et donc mon conseil, c’est de commencer par dire « Je suis ravie de vous rencontrer, mais ça va se poser, mais je suis stressée. Parce que cet entretien, il est important pour moi. » ou des choses. » Parce que du coup, la personne, elle entend quoi ? Waouh ! Cette personne se responsabilise et est en train de me dire que ça a de la valeur, ce qui se passe là. Parce que quand on est stressé, c’est que finalement, il y a de la valeur. Donc c’est aussi le pendant positif. Et donc ça, on vient aussi apprendre à le dire, à le dire et à dire quand on prend des références, c’est quoi mes qualités ?

Aurore ALAUX

C’est quoi mes défauts ? Est-ce que vraiment c’est des défauts ? Parce que franchement, moi, je trouve que le défaut, c’est un mot un peu… Tu sais, ça fait… Je ne sais pas comment dire, mais je n’aime pas trop ce mot-là. Oui, est-ce que vous pouvez me citer trois mots ça, cinq défauts, cinq qualités ? On a l’impression que les défauts, ça y est, on va être au tribunal pour ça. Mais finalement, quand on a un peu préparé son truc, on sait qu’on va le traduire en qualités. Moi, je parle plutôt de mode d’emploi. Qu’est- ce qui te touche et qui fait que l’entreprise peut ne pas apprécier ? Est- ce que c’est de l’injustice ? En fait, ça permet surtout de faire connaissance avec ton futur collaborateur et de te dire, au- delà du fait que tu vas être jugé parce que tu es pointilleux ou machin, non, en fait, il est perfectionniste, donc il irait très bien sur tel poste. De se dire qu’on n’est pas là pour être jugé, mais qu’on est là pour répondre à un besoin de faire quelque chose dans l’entreprise, etc. En fait, mon travail aussi, c’est de dédramatiser tous ces grands sujets- là, des défauts, des qualités, de ne pas les laisser paraître comme si on contrôlait tous à personne et qu’on maîtrisait complètement le sujet et de se permettre aussi de dire « Peut- être, je ne sais pas, mais vous allez me former et je suis capable d’apprendre.

Aurore ALAUX

» Ça aussi, ça a sa place dans l’entretien d’embauche. Voilà, en fait, on vient de travailler sur ce sujet de j’ai dit un peu ça de toute manière brouillon, mais c’est parce que je repense à des choses qu’on a pu aborder lors de consultations vraiment spécifiques. Mais en gros, ça va être de la préparation mentale. Pour reprendre tous ces points qui sont universels, même si on vit tous de manière personnelle, mais on a tous peur d’être jugés sur ce qu’on n’arrive pas à faire mieux parce que ça fait partie de notre mode d’emploi et qu’à un moment donné, c’est très compliqué d’accepter une injustice qui se passe sous nos yeux si c’est quelque chose qui nous révolte. Si on ne sait pas, oui, effectivement, on ne va pas dire qu’on a la compétence, mais formez- moi parce que je suis capable de l’intégrer. Si je n’ai pas le job, je serai très déçue et il va falloir que je digère l’information, mais je continuerai à postuler parce que mon objectif, c’est de trouver du travail et que ça, ça reste une détermination, que j’ai le droit d’avoir des émotions et que je n’ai pas envie de commencer une collaboration en prenant sur moi, donc en me mettant dans l’engrenage de ne pas exprimer et d’être dans la zone d’efforts qui est très inconfortable.

Aurore ALAUX

Donc de dire « Voilà, ça me suscite une émotion » parce que cet entretien a de la valeur. Et une fois qu’on a remis tout ça en place, mais qu’on l’a expérimenté dans le temps, la personne se présente à l’entretien, fait de son mieux parce que c’est tout ce qu’on lui demande, comme elle est dans son authenticité, et voit ce qui se passe. Et n’oublie pas, c’est ce que je dis souvent aussi à mes candidats, vous aussi, vous avez le droit de choisir. C’est- à- dire que oui, vous avez besoin de ce job, mais si la personne que vous rencontrez est exécrable, que votre manager ne vous regarde pas et dédainieux ou je ne sais pas quoi, est- ce que vous avez envie, vous, de rejoindre telle entreprise ? C’est une rencontre, en fait. C’est une rencontre de deux parties qui ont envie de créer quelque chose. Donc ça remet aussi dans la rencontre avec l’autre et pas juste moi, je dois montrer patte blanche et montrer que mon CV est complet et que je vais y arriver. C’est une vraie rencontre, c’est gagnant- gagnant. Ou alors c’est que ce n’est pas dans cette entreprise- là qu’on va.

Aurore ALAUX

Et je suis très contente parce qu’en général, les résultats se voient dans le trimestre sur les personnes que j’accompagne et je leur dis, ça va créer de l’émotion de rentrer en poste parce que c’est un nouveau système, il faut prendre des nouveaux repères, retenir les noms des collègues, intégrer les tâches qu’on va nous confier. Donc là, on ne se lâche pas. Mais une fois que cette phase est passée, la personne vole entre guillemets de ses propres ailes, est solide. Et alors là, je repense à quelqu’un qui, si elle voit ce podcast, je lui ferai un coucou parce que je pense spécifiquement à elle. Elle vient d’acheter sa maison et elle vient d’être promue chef d’équipe. Mais je sentais qu’elle avait ça en elle. Mais elle avait eu des expériences qui l’avaient tiré vers le bas, qui lui avaient fait énormément douter d’elle. Et à chaque fois que je la vois, je suis très émue parce que je suis extrêmement heureuse pour elle. Mais ça, tout le monde a ce potentiel. Tout le monde a ce potentiel de sortir d’une situation d’échec, d’apaiser l’émotion liée à ça pour se dire « Et aujourd’hui, j’ai envie de quoi ?

Aurore ALAUX

» Et la vie continue et elle est belle, en fait. Et je vais m’autoriser à expérimenter un système que je ne connaissais pas, une entreprise que je ne connaissais pas. Aujourd’hui, cette personne, elle est méconnaissable. Tu vois, je sens l’émotion quand j’en parle. Parce que voilà, c’est elle qui a fait tout le chemin pour la sophrologie, étant un messager j’ai envie de dire.

Catherine BARLOY

Écoute, on va garder ce témoignage pour notre fin d’interview. Si des personnes souhaitent commencer à utiliser la sophrologie pour leur vie pro d’abord, et puis on voit que le perso de toute manière diffuse, par où devrait- elle commencer pour commencer de façon générale ? Et puis si elle souhaite te contacter de façon plus ciblée.

Aurore ALAUX

pour me contacter, je suis sur les réseaux. J’ai un Instagram, c’est @aurorealaux_. Alaux, c’est A-L-A-U-X. Mon site, c’est https://aurorealaux.com/ et Google redirige très bien vers mes contacts. Le mieux, c’est d’avoir quand même quelqu’un qui vient sur site. Donc je pourrais tout à fait, selon la zone géographique, rediriger vers l’un ou l’autre de mes collègues. On est sur des groupes où on peut faire appel les uns aux autres pour avoir des recommandations. Tout ce qui se passe en visio, bien entendu, je suis à leur disposition. Les deux sont complémentaires, c’est- à- dire qu’on peut aussi offrir du temps à nos collaborateurs en visio. Encore faut- il lui laisser quand même du temps sur le temps de travail, on est bien d’accord. C’est très simple, en fait. C’est vraiment de chercher les sophrologues qui sont autour, d’être curieux, de voir ce qu’ils partagent sur leur site pour être en résonance avec la personne, de la rencontrer, d’expérimenter et de voir sur quoi on a envie d’accompagner nos collaborateurs vraiment. Oui, les écoles ont des réseaux, les écoles de sophro ont des réseaux qui vont communiquer, donc ce sera d’autant plus porteur d’être avec la personne.

Aurore ALAUX

J’ai tendance à dire quand même qu’en visio, dans ces contextes- là, on est encore un peu dans une sur- adaptation Et moi, je trouve qu’en entreprise, quand on a déjà rencontré les gens, que le non-verbal est bien passé, c’est précieux pour après pouvoir mettre des choses plus modernes telles que la visio en place. C’est un peu moins vrai pour des candidats où là, du coup, il n’y a aucun souci pour la visio, parce qu’ il y a cette dimension déjà d’être dans une forme de « je veux recevoir parce que là, j’ai besoin. Donc, je vais te montrer de quoi j’ai besoin. » L’entreprise, ça demande un petit peu de temps de gratter le vernis. Voilà sur quoi je voudrais appuyer mon message pour la fin.

Catherine BARLOY

Merci beaucoup, Aurore, pour tous ces partages, tous ces conseils et puis cette façon que tu as eu de décortiquer la sophrologie pour les personnes qui pouvaient ne pas connaître. Je te souhaite une très belle journée. Je te remercie encore d’avoir participé à ce podcast et puis je te dis à très bientôt.

Aurore ALAUX

À très bientôt. Bonne journée.

Catherine BARLOY

Au revoir.

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